Primature : Conseil interministériel sectoriel

Coup d’accélérateur

C’est le moins que l’on puisse dire, avec la tenue aujourd’hui 22 janvier 2018, d’un nouveau conseil interministériel sectoriel chargé d’examiner d’autres projets de décret et un arrêté pour la mise en œuvre des décisions présidentielles du 31 août 2017.

Globalement, à la lecture de son ordre du jour, ce conseil présidé par le Premier Ministre, chef du gouvernement Emmanuel Issoze Ngondet, se penche sur plus d’une dizaine d’affaires.

Elles concernent le Ministère de l’intérieur avec plusieurs textes, en l’occurrence le projet de décret portant sur le régime financier des collectivités locales et des établissements publics locaux, celui approuvant les statuts du fonds de péréquation des collectivités, mais surtout l’arrêté fixant les modalités de gestion du Fonds d’Initiative Départemental (FID) annoncé par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

Le FID vient remplacer le fonds d’investissement provincial. Le texte doit déterminer les organes de gestion. Les gouvernorats en concertation avec les collectivités locales et conseils départementaux. La structuration de ces organes, le nombre de comités à prévoir, en charge de l’identification et de la sélection des projets communautaires, en charge du règlement et de la vérification, ainsi que l’impact sur la population.

Les autres affaires concernent aussi les Ministères de la forêt, avec comme nécessité de réorganiser le centre national anti- pollution, le ministère de l’habitat, entend aussi réorganiser deux principales directions. La direction générale de l’urbanisme et des aménagements fonciers et celle en charge des travaux topographiques et du cadastre etc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

président du Conseil supérieur de la magistrature. C’est incompatible. L’exécutif et le judicaire n’ont pas les mêmes vocations.

En plus du Chef de l’Etat, il faut que les autres ministres, sénateurs et députés ne soient plus dans l’appareil judiciaire. Il faut respecter les normes. Nous vivons dans un monde où il y a des normes établies. Il faut respecter l’indépendance de la magistrature. Nous devons avoir les coudées franches pour nommer en bonne intelligence les magistrats.

Nous devons aussi avoir les mains libres dans le processus de promotion parce qu’il faut reconnaître que les hommes politiques procèdent à des nominations qui servent leurs propres intérêts. Ils ne le font pas pour aider la justice.

Beaucoup de gens sont nommés dans le désordre à la faveur de liens familiaux ou d’amitié. Nous ne voulons plus de cela. Cela doit cesser.

Nous voulons une justice saine, indépendante et surtout compétente. Nous sommes jugés par le peuple qui en ce moment n’est pas du tout satisfait de notre travail. Beaucoup ne nous font plus confiance parce que pour eux tout est pipé depuis le départ. Il faut une nouvelle justice au Gabon. Cela ne doit pas exister seulement dans les beaux discours.

 

Pétrole : L’Angola premier producteur africain de pétrole devant le Nigeria
L’information a été rendue publique en même temps que le rapport mensuel de l’OPEP sur la production mondiale de l’or noir.

La production actuelle de l’Angola se situe entre 1,65 et 1,62 million de barils par jour, en fonction des sources, tandis que celle du Nigeria s‘évalue entre 1,58 et 1,6 million de barils. Le géant ouest africain continue de se relever d’une année 2016 difficile marquée par des attaques d’oléoducs.

Après avoir cédée en décembre sa place de premier producteur au Nigeria, l’Angola regagne son premier rang. Les deux économies comptent parmi les plus importantes du continent et dépendent fortement des revenus du pétrole.

Alors que les cours du baril tardent à repartir à la hausse, l’OPEP observe toutefois l’amélioration des performances économiques du Nigeria, de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis.

Burundi : l'opposition fait volte-face et accepte de dialoguer
L’opposition au Burundi redonne de nouvelles chances au dialogue sous les auspices du facilitateur tanzanien Benjamin Mkapa. Après avoir annoncé qu’elle ne participerait pas aux pourparlers, l’opposition est revenue sur ses propos.
Le Cnared, coalition de l’opposition regroupant la quasi-totalité de l’opposition burundaise intérieure et en exil participera finalement au dialogue interburundais qui s’ouvre ce jeudi à Arusha, en Tanzanie.

Mardi pourtant, la plateforme avait réitéré son refus de participer au dialogue, récusant une nouvelle fois le facilitateur Benjamin Mkapa. “Une erreur de communication de la part d’un de nos responsables”, a déclaré hier le Cnared pour justifier son rétropédalage.

“Le Cnared a noté une évolution positive de la facilitation (médiation) dans l’organisation des négociations de paix au Burundi. Il a donc décidé de répondre à son invitation jeudi, pour aller faire prévaloir ses droits”, poursuit la coalition.

Le Cnared a noté une évolution positive de la facilitation (médiation) dans l'organisation des négociations de paix au Burundi. Il a donc décidé de répondre à son invitation jeudi, pour aller faire prévaloir ses droits.

En effet, le facilitateur tanzanien, accusé d’avoir pris fait et cause pour le président Pierre Nkurunziza, a donné un nouveau souffle au dialogue quand il entreprit d’inviter jeudi de grandes figures du Cnared et d’anciens dirigeants du parti au pouvoir qui ont fui le Burundi après s‘être opposés à M. Nkurunziza.

Cette initiative pourrait toutefois davantage creuser le fossé entre les négociations d’Arusha et le pouvoir burundais. Depuis le début des pourparlers, le gouvernement a toujours refusé de s’asseoir à la même table que le Cnared, une organisation “non reconnue” et “qui renferme en son sein des individus recherchés par la justice burundaise”, a martelé mardi Willy Nyamitwe, responsable de la communication présidentielle.

Près de deux ans après le début de la crise au Burundi, née de la candidature en avril 2015 de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat et son élection en juillet de la même année, les issues de sorties semblent, pour l’heure, minimes. L’opposition insiste sur l’illégitimité du pouvoir et l’accuse de museler toute voix dissidente. Le gouvernement, quant à lui, qualifie de clandestin le Cnared et balaie du revers de la main toute idée de dialogue avec le mouvement.

 

Togo : L’ancien Premier Ministre togolais Gilbert Houngbo porté à la tête du FIDA

Gilbert Fossoun Houngbo, ancien Premier Ministre du Togo, a été élu sixième Président du Fonds international de développement agricole (FIDA), organisme spécialisé des Nations Unies et une institution financière internationale qui investit dans l'éradication de la pauvreté rurale dans les pays en développement dans le monde.

“Je viens du monde rural. J'ai une connaissance directe de comment est dure la vie de ce milieu,” a déclaré Houngbo, qui a été nommé par les États membres du FIDA lors de la réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de l'organisation.

Houngbo prend les commandes de l’organisation à un moment où le changement des priorités des gouvernements et les besoins plus immédiats des crises humanitaires - comme les catastrophes naturelles, les conflits et les réfugiés - menacent de détourner le financement du développement à long terme.

Avec la croissance de la demande des aliments au niveau mondial, l'augmentation de la migration vers les villes et l'impact du changement climatique, les investissements dans l'agriculture et le développement rural seront essentiels pour atteindre l’objectif de développement durable qui est d’éliminer la pauvreté et la faim.

"Nous devons garder notre ambition et en même temps être réaliste et pragmatique", at-il dit. "Nous devons démontrer que chaque dollar investi aura sa plus grande valeur".

Houngbo a plus de 30 ans d’expérience diversifiée dans la sphère politique Togolaise, le développement international, la diplomatie et la gestion financière. Directeur général adjoint de l’Organisation internationale du Travail (OIT) depuis 2013, il y est chargé des programmes extérieurs et des partenariats.

 

Auparavant, il a été Sous-Secrétaire général, Directeur du Bureau régional pour l’Afrique et Directeur de cabinet au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Il est membre de l'Institut Canadien des Expert comptables agréés, et possède une vaste expérience de la gestion financière. Sa candidature a été approuvée à l'unanimité par les gouvernements de l’Union africaine.

Originaire d'une famille rurale, Gilbert F. Houngbo estime que les inégalités du monde actuel sont inacceptables et que le FIDA a un rôle crucial à jouer en offrant des opportunités aux pauvres et aux exclus. "Le privilège d'obtenir une éducation de haute qualité m'a aidé à développer un sens aigu de responsabilité envers l'amélioration de la condition de ceux qui n'ont pas eu de pareilles opportunités", a- t-il écrit en réponse aux questions posées lors du processus de la nomination.

"Je crois que, grâce à un leadership dynamique du FIDA, je peux contribuer à apporter des changements visibles aux conditions de vie difficiles des ruraux pauvres du monde".

Gilbert Houngbo faisait partie des huit candidats, dont trois femmes visant le plus haut poste dans la direction de l'organisation. Il succède à Kanayo F. Nwanze, qui conclut ses deux mandats commencés en avril 2009. Houngbo prendra ses fonctions le 1er avril 2017.

« J’adresse mes félicitations à Gilbert Houngbo pour son élection au poste de président du FIDA », a indiqué le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé qui a souligné qu’il s’agissait d’une reconnaissance de ses qualités et de ses compétences. « Il fait honneur à la nation togolaise », a- t-il conclu.

Gambie : Le President Adama Barrow nomme les anciens Ministres de Jammeh, la population Gambienne très fâché- c’est la desolation..
Adama Barrow nomme les anciens Ministres de Jammeh, la population mécontente, appelle Macky Sall au secours.

Les Gambiens sont fâchés. Ils ne semblent pas comprendre que le Président nouvellement élu de la Gambie puisse se retourner et faire pacte avec les anciens ministres de Yahya Jammeh qu’il a convié dans un meeting. La population ne décolère pas et semble se résigner sur ce qui est en train de se passer en Gambie.

« Je suis choquée et je ne comprends plus rien. Déjà, on dirait que les nouveaux dirigeants ne maîtrisent rien du tout de la Gouvernance. Ils ne peuvent pas nommer ces anciens ministres de Jammeh, forclos. Pire, quand la population Gambienne a vu Adama Barrow et ces derniers rirent aux éclats, c’est la désolation. On appelle de partout.

A en croire certains observateurs, « le Président Macky Sall doit appeler Adama Barrow et le conseiller car la Gambie est plus qu’en danger du temps de Barrow. Les tueurs, les voleurs, toute la racaille est en train de circuler librement et à ce que nous voyons, c’est grave.

Figurez- vous que ces monstres politiques choisissaient les postes à pourvoir comme au marché. Les décisions ont été prises à l’air libre. Adama Barrow était le moins âgé dans le parti et il a toujours été en rade derrière eux, c’est pourquoi il nourrit toujours un complexe vis-à-vis d’eux », s’indignent certains.

D’autres exaspérés lâchent: « Je n’ai plus la force de revenir en Gambie. Je pense que je vais résider au Sénégal car c’est la honte qui s’abat sur la Gambie ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cemac : Les chefs d’Etat invités à une session par Obiang Nguema

Les chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), participeront le 17 février à une session ordinaire, à Oyala, en Guinée équatoriale.

Le 17 février prochain, les présidents des Etats de la zone Cemac, prendront part à une session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat, dans la ville d’Oyala, en Guinée Equatoriale. Selon le président du Conseil des ministres de la Cemac, Baltasar Engonga Edjo’o, cette rencontre sera consacrée «à l’analyse du projet de budget et du plan d’action 2017, défini lors des dernières assises du Conseil ministres de (l’Ueac), dans un contexte où l’évolution de la crise économique, rappelle l’impérieuse nécessité de mener les réformes de l’ensemble des économies par rapport au secteur pétrolier».

Cette rencontre permettra également d’aborder selon le vice-président de la Commission de la Cemac, «la poursuite de la mise en œuvre de réformes institutionnelles, avec l’installation des cours communautaires, le renforcement de l’union douanière, la libre circulation des personnes, la consolidation du marché commun, et l’état d’avancement des négociations de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Afrique centrale et l’Union européenne», a indiqué Rosario Mbasogo Kung Nguidang.

 

 

Ce dernier a aussi indiqué que les assises d’Oyala vont « débattre de questions liées à l’assainissement des financements publics communautaires, avec l’état d’avancement de la mise en œuvre des directives du cadre harmonisé de gestion publiques de la Cemac».

Les décisions qui seront issues de cette session ordinaire permettront peut-être à la Cemac de faire un pas de plus vers l’intégration sous régionale, et garantir la stabilité à cet espace économique.















Sécurité sociale : La Dynamique Unitaire rejette les nouveaux plafonds de cotisation
Entrés en vigueur depuis le 1er janvier dernier, les nouveaux taux de cotisations imposables à l’employeur et l’employé ne font pas l’unanimité.

Projet adopté en conseil des Ministres tenu le 14 décembre 2016, les nouveaux taux de cotisation imposables à l’employeur et l’employé ont d’après la ligne tracée par le Gouvernement la particularité de fixer « les nouveaux paramètres de financement de l’assurance maladie obligatoire des secteurs publics, privés et parapublics en partenariat avec les acteurs sociaux et experts pour garantir la pérennité de chaque fonds contributif et de la CNAMGS ».

Le nouveau projet fixe la redevance de l’employeur du secteur public à 5% contre 4,1% pour le privé et parapublic. Chez l’employé du public, 2,5% seront déduits du salaire global contre seulement 2% pour celui du privé et parapublic. La revalorisation des cotisations sociales expliquent la volonté du Gouvernement de trouver de nouvelles sources de financement pour les structures de sécurité sociale à l’exemple de la CNAMGS.

Les syndicalistes réunis au sein de la confédération syndicale Dynamique Unitaire (DU) ne semblent pas aptes à s’arrimer à ladite mesure qu’ils considèrent comme un nouveau canal mis en place pour « précariser et paupériser les agents de l’Etat ». Ces derniers disent ne pas se reconnaître en ce nouveau projet parce que n’ayant pas été, selon leurs dires, sollicités lors des consultations préliminaires. « Le pseudo conclave entre le directoire de la CNAMGS et certains syndicalistes qui représenteraient les travailleurs, alors que les travailleurs ne se reconnaissent pas en eux car, n’ayant aucun poids réel sur le terrain est une duperie », fustige la confédération dans la presse.

Et pourtant, une réunion d’échange tenue entre les responsables de la CNAMGS et des confédérations syndicales a eu lieu le 10 février. La réunion a servi de base d’information sur les modalités d’implémentation des nouveaux taux de cotisation.

Représentés, les agents publics réunis autour de la DU se désolidarisent et disent ne pas se reconnaître dans certains syndicats. « Ces fameux syndicats qui sont allés cautionner les taux de prélèvement de 2,5% mensuel sur les salaires des agents de l’Etat, l’ont fait en leurs noms et non au nom des travailleurs », ajoute la DU dans la même publication. En moins de deux mois d’implémentation, le projet de décret de décembre 2016 pourrait bien souffrir de nombreuses contestations.




Secteur pétrolier : Premier contrat EPCI pour Bourbon
Bourbon, le Groupe français spécialiste en fourniture de services pétroliers offshore vient de décrocher auprès de Total Gabon, son premier contrat Ingénierie, approvisionnement, construction (EPCI) pour l’installation d’une conduite pipeline sous-marine.

Satisfait du contrat décroché auprès de Total Gabon et conclu malgré des résultats au quatrième trimestre 2016 décevants, ce projet constitue l’opportunité pour les responsables du groupe Bourbon de faire valoir leur capacité à tenir leurs engagements.

« Ce projet global permet aux équipes Bourbon comme à celles de nos partenaires gabonais, de démontrer notre capacité à apporter aux clients les meilleurs solutions de services intégrés à un coût compétitif » souligne un responsable de l’entreprise.

C’est au second trimestre 2017 que les travaux d’installation conformément au contrat seront lancés. Pour y arriver, Bourbon annonce la contribution d’acteurs spécialisés en fourniture d’équipement comme Cortez Subsea ou encore Wood Group pour l’ingénierie du pipeline. De même, l’entreprise annonce l’implication de ses navires MPSV, ROVs et PSV pour le soutien des opérations de plongée et l’installation de la conduite qui sera posée sur une distance de 25 km.

Avec à peine deux ans d’existence au Gabon, Bourbon figure parmi les entreprises spécialisées en fourniture de services maritimes pétroliers qui gardent le cap même malgré un contexte économique difficile pour les compagnies pétrolières et les sociétés affiliées, minées par la réduction des investissements et des projets d’exploration dans le secteur en recul du à un baril à 52 dollars contre 99 dollars en 2014.

Cependant « la résilience du groupe malgré un marché difficile est effective » assure l’un des responsables de l’entreprise. C’est en partie à cause de l’évolution favorable du taux de change courant de l’euro-dollar et au rebond de l’activité vers les autres pôles d’activité notamment en Amérique que l’entreprise tient. Face aux difficultés actuelles, la société Bourbon présente dans 50 pays, ne dévie pas de sa volonté d’être un leader mondial en matière de services maritimes offshore pétroliers.

Economie : Les patronats d’Afrique centrale pour la levée des entraves au commerce intracommunautaire
L’Union des patronats d’Afrique centrale (UNIPACE) a réclamé lundi dernier à Yaoundé la levée des entraves au commerce intracommunautaire, insistant pour l’ouverture des frontières pour permettre la libre circulation des biens et des personnes au Gabon et en Guinée équatoriale, les deux pays qu’elle accuse de freiner l’intégration économique régionale.

« Dans un environnement qui est celui d’aujourd’hui, il faut dégager les barrières des frontières. Il faut aller aux devants de ce qui est désormais incontournable aujourd’hui : la libre circulation des biens et des personnes », a déclaré dans un entretien à la presse le secrétaire exécutif du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM), et de l’UNIPACE.

Le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine (RCA) et le Tchad s’étaient accordés pour former la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), dans le but notamment de promouvoir le développement et l’intégration économique entre eux à travers la libre circulation des biens et des personnes.

Cette organisation reconnue par l’Union africaine (UA) venait remplacer l’Union douanière et économique de l’Afrique centrale (UDEAC), créée en 1972.

23 ans après et alors que l’UA annonce pour fin-2017 le lancement de sa zone de libre-échange continentale, cet objectif est loin d’être atteint, le Gabon et la Guinée équatoriale « continuant de rejeter l’émission d’un passeport communautaire par lequel les quatre autres pays de la CEMAC ont institué depuis 2006 le principe de l’exemption de visas à leurs ressortissants respectifs » affirme la presse à Yaoundé.

Plusieurs résolutions ont pourtant été prises par l’ensemble des six pays sur ce sujet.

 

La dernière remonte au 23 décembre 2016, date de la tenue d’un sommet extraordinaire à Yaoundé au cours duquel il a été décidé la mise en œuvre de politiques d’ajustement structurel pour chacun d’entre eux comme solution à la crise économique qui sévit dans la région, à cause de la chute des prix du pétrole.

« Pour nous, c’est la priorité numéro un », a précisé le représentant camerounais, en présence du Premier Ministre camerounais, Philemon Yang.

Le salon, placé sous le signe de l’innovation, se tient du 11 au 19 février, avec la participation d’environ 900 entreprises camerounaises et étrangères.

« Il n’est pas concevable qu’un chef d’entreprise camerounais qui doit aller au Gabon ou en Guinée équatoriale mette plus de temps à demander un visa que lorsqu’il va en France ou aux Etats-Unis. Alors que les opportunités d’affaires n’attendent pas toujours et que ses partenaires au Gabon ou en Guinée équatoriale ont besoin de lui pour travailler à finaliser les dossiers », a regretté le Camerounais.

« Pour l’instant, on se bat pour aller vendre à l’Union européenne, alors qu’on ne peut pas vendre aux autres pays d’Afrique centrale, qui vont nous coûter moins cher, qui ont un meilleur contact culturel et qui nous permettent de ne pas nous perdre dans toutes sortes de complications », a- t-il ajouté.

L’insuffisance d’infrastructures, la persistance des barrières tarifaires, la faiblesse de la production industrielle et la non-complémentarité des économies sont autant d’autres freins à l’intégration régionale dans cette zone. Or, a- t-il précisé.

Au plan économique, cette intégration a pour vocation de donner aux entreprises des marchés plus vastes afin de favoriser les économies d’échelle et leur compétitivité.



Cameroun : Frank Emmanuel Biya Bi Mvondo : l’homme qui ne veut pas être Président à la place de son père ? S’interroge la presse
« Fait rare en Afrique ! » écrivent des journaux camerounais. Sur le chemin de la succession à son père, les augures politiques annoncent d’ores et déjà le nom de Franck Biya comme le successeur de son père.
Alors que les portes du palais Présidentiel semblent lui être ouvertes, le dauphin adoubé ne semble guère optimiste à cette idée au point d’être surnommé « l’homme qui ne veut pas être Président ». Est-ce pour autant qu’il faut gommer les ambitions politiques du fils qui porte un patronyme auréolé ?
Voici quelques éléments de réponses lus dans les journaux de ce pays.
« En 2018, Paul Biya, en fin de mandat après ses 32 ans passés sur le fauteuil du Palais d'Etoudi prendra-t-il sa retraite ? « L'élection présidentielle camerounaise de 2018 est certaine, mais encore lointaine. Nous avons le temps de réfléchir et, le moment venu, les Camerounais comme tout le monde sauront si je suis candidat ou si je prends ma retraite », répondait Paul Biya en juillet 2015 lors de la visite de François Hollande. »
Loin de lumière des projecteurs Sous les lambris dorés du Palais du peuple, cette botte en touche présidentielle, de Paul Biya qui a fêté ses 84 ans à la Saint-Valentin, est désormais entourée d'un faisceau de spéculations et de théories qui ajoutent du suspense à la guerre de succession annoncée.
Dans les couloirs du Palais de l'Unité, les murs bruissent l'écho du nom de Franck Biya comme futur « dauphin » de son père. Franck Biya Presqu'une règle de succession en Afrique centrale, l'idée du remplacement du père par son fils ne paraît pas si saugrenue que cela.
Faisant exception à la règle, à 47 ans, Franck Emmanuel Olivier Biya, le fils aîné du Président camerounais, ne semble pas séduit à l'idée de succéder à son père à la tête du pays, croit savoir la presse camerounaise. Pour les journaux : « Il fuit l'échiquier politique, ses combines, ses coups bas et ses jeux d'alliances.
Plus encore, il n'a ni fonction ministérielle officielle, ni mandat électif et n'est membre reconnu d'aucune section du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC, au pouvoir). »
La discrétion pour masquer les ambitions ? D'un autre côté, le père qui cultive un mutisme flegmatique face aux rumeurs et une discrétion presque maladive, a dû déteindre sur son fils. « Là où les fils de chefs d'Etat aiment se farder de la lumière des projecteurs, Franck fuit les micros et les caméras des journalistes. »
Autant d'indices qui écartent au Cameroun la succession de Paul Biya par son Franck. « A un moment, certains caciques du régime ont voulu avec insistance faire prospérer cette idée auprès de Paul Biya, vu que c'était la règle chez ses pairs d'Afrique centrale », confie à La Tribune Afrique, un journaliste-écrivain.
Le quotidien camerounais est conforté dans sa certitude. « Si Franck Biya était intéressé par le pouvoir suprême, il ne serait pas en train de vivre très loin du pouvoir. Il serait à l'école du pouvoir, comme les autres fils de chefs d'Etat, qui occupent des postes clés », ajoute cet observateur averti de la scène politique camerounaise.
Les indices pour le moment n'accréditent pas l'hypothèse du dauphinat destiné au fils. Mais, on ne peut pas totalement écarter le fait que Franck Biya n'y ait pas pensé au moins une fois en se rasant le matin. « Pour ma part, je ne pense pas vraiment qu'il soit dépourvu d'ambitions.
Franck Biya a des ambitions politiques mais il sait les masquer derrière la timidité et la discrétion qu'on lui prête », évalue un analyste politique et de géopolitique en Afrique centrale, basé à Yaoundé.
Mais le jeune Franck, qui a passé une partie de sa jeunesse en Europe et aux Etats-Unis en est revenu novice en politique dont il préfère tirer les ficelles plutôt que d'en être acteur au risque de prêter le flanc aux critiques. Il laisse l'occupation de l'espace public à ses cousins, les neveux du Président BIYA.
Notamment, Edgar Alain Mébé Ngo'o, actuel Ministre des Transports et fils adoptif de Paul Biya (fils de son frère), surnommé "Vice-président" Les affaires pour cultiver les réseaux Pour jouer sur deux tableaux, Franck Biya a compensé son inexpérience politique par son penchant pour les affaires depuis l'interruption dans les années 1990 de ses études aux Etats-Unis pour se lancer au pays dans l'exploitation forestière.
Hors des forêts camerounaises, Franck Biya est un promoteur économique à la tête d'Afrione Cameroun et de SFA Ingénierie.
Difficile pourtant de connaître « avec exactitude les différents secteurs dans lesquels Franck Biya investit, ni l'étendue de son réseau ». « Son père compte beaucoup sur ses conseils, convaincu que son fils ne peut lui mentir. Une des faiblesses de son père durant son magistère aura été le mauvais casting. Il ne connaît pas grand monde dû à la distance qu'il entretient avec son peuple », souffle en off une source bien informée. « Il est important de noter qu'en affaires, il agit ici avec beaucoup de discrétion. Dans ce domaine, il a une force de frappe non-négligeable puisqu'il conseille son père, fait nommer des ministres, directeurs généraux... Et dans ces positionnements, il tire beaucoup de bénéfices, dans une discrétion légendaire », affirme- t-on.
Ces bénéfices ont fait le lit d'accusations de délit d'initié notamment dans l'affaire des bons d'obligations du Trésor à coupons zéro. Cette affaire avait donné lieu à une passe d'armes judiciaire entre le sommet de l'Etat camerounais et des ONG de la diaspora. Franck, président, une hypothèse pas impossible Outre ce point sombre dans le parcours du fils prodigue, Franck Biya a pu côtoyer les hommes et les femmes les plus puissants de la République. Au point de se constituer un puissant réseau qui lui ouvrirait sans peine les portes du Palais.
Sénégal/ Macky Sall sur le budget de la Présidence : « Je coûte moins que Wade »
En termes d’allocation budgétaire de la présidence sénégalaise, Macky Sall soutient qu’il n’a pas encore atteint le niveau du budget de son prédécesseur.

Selon « Le Quotidien«, Macky Sall qui séjourne à Dubaï depuis samedi dernier, pour les besoins du Sommet mondial des gouvernements, assure que le budget actuel de la présidence de la République coûte moins cher au contribuable sénégalais que celui sous le régime d’Abdoulaye Wade.

 

Le Président Sall, dont les propos ont été repris par la presse précise que le budget du Palais a certes connu une hausse depuis 2012, année de son arrivée au pouvoir, mais il n’a pas encore atteint 97 milliards, son niveau sous son prédécesseur. «Jusqu’à présent, je n’ai pas atteint ce montant», indique Macky Sall. Il explique qu’en 2013, le budget de la Présidence était de 43 milliards de francs Cfa. En 2014, il est passé à 61 milliards de francs Cfa.

Cela, à cause des grands travaux de l’Agence en charge de la promotion des investissements et des grands travaux (Apix). Actuellement, déclare Macky Sall, le budget de la Présidence est arrêté à 81 milliards de francs Cfa, en raison des bourses familiales qu’il a portées à 30 milliards de francs. «Il faut que les gens arrêtent», martèle le Président sénégalais. Ces détracteurs considèrent, malgré tout, que le budget de la Présidence ne cesse d’augmenter.

En fait, c’est un économiste sénégalais qui disait, à l’occasion d’une conférence, tenue en décembre dernier, que «Macky Sall coûte 40 millions de francs Cfa par jour au Sénégal».

RDC/ VERS LA HAUSSE DU PRIX DU CARBURANT À LA POMPE À KINSHASA !
Depuis lundi dernier, la livraison de l’essence et du gasoil dans toutes les stations-services de la capitale Congolaise est interrompue plus tôt que d’habitude, soit aux environs de 18 heures.

Le groupement professionnel des distributeurs des produits pétroliers en République démocratique du Congo menace de paralyser les activités si l’État congolais n’actualise pas les paramètres de la structure des prix à la pompe. Une mise au point faite après les nombreuses flambées du taux de change du dollar américain face à la monnaie locale.

Dans une correspondance adressée au ministère de l’Economie nationale en date du 8 févier 2017, la profession pétrolière aurait décidé d’interrompre la livraison aux institutions de l’État congolais et aux sociétés de choix politiques car l’ »État congolais cumule une dette de plus de 60 millions de dollars américains vis-à-vis des distributeurs qui se trouvent dans l’incapacité de continuer les importations des produits », affirment les sources.

« Les pétroliers en ont ras-le-bol. Ils auraient ainsi décidé de faire pression sur le Gouvernement en paralysant le secteur pendant quelques jours. pour rentrer dans leur droit » lit-on dans la presse kinoise.

Selon le groupement des sociétés pétrolières privées, « seul un ajustement du prix de l’essence à la pompe pourrait simplement mettre fin à cette situation ».

D’après les ténors de cette corporation, c’est depuis le mois de novembre 2016 que certains paramètres qui influencent le prix à la pompe ont commencé à bouger.

Il y a notamment le taux de change du dollar américain qui depuis novembre 2016 est passé structurellement de 935.75 francs congolais à plus de 130 francs congolais. Ce qui représente une augmentation de plus de 5% d’un des paramètres pris en compte de la fixation du prix à la pompe.

Pour lier l’acte à la parole, depuis lundi 13 février dernier, les pétroliers congolais multiplient des pressions pour que le Gouvernement réponde favorablement à leur demande.

Ainsi, la livraison du carburant dans toutes les stations-services de la capitale est interrompue plus tôt que d’habitude, soit à 18heures, à la surprise générale des clients. « Ce n’est pas de notre faute. Nous ne faisons qu’appliquer ce que les responsables de la station nous demandent », explique un pompier.

« Cet arrêt du travail aux environs de 18 heures ne se justifie pas par la pénurie. Nous avons un stock important du carburant, mais nous suivons juste le mot d’ordre de l’employé », ajoute un autre.

Tout compte fait, le litre du carburant à la pompe vendu actuellement à 1450 FC (essence) et 1400 francs congolais (gazoil) pourrait augmenter avec toutes les conséquences sur l’ensemble du marché des biens et services.

Le transport en commun, qui devrait être la première cible de cette hausse de carburant, est jusque-là le seul secteur à n’avoir pas été impacté par la chute du franc congolais face au dollar américain.

Bénin : le visa de court séjour est supprimé pour les ressortissants de 31 pays africains
Les autorités béninoises ont décidé en fin de semaine dernière d’exempter de visa d’entrée dans le pays les ressortissants de 31 pays africains, comme l’avait promis le Président Patrice Talon. Cette exemption concerne les séjours de moins de 90 jours.

Le chef de l’État Béninois Patrice Talon, l’avait annoncé en août dernier, lors d’une visite au Rwanda : il envisageait alors de supprimer les visas pour les Africains.

« M’inspirant de l’expérience du Rwanda, j’ai décidé que le Bénin n’exigera plus de visa aux Africains. La coopération Sud-Sud peut avoir un vrai sens. Mon espoir est que la coopération entre le Rwanda et le Bénin peut servir d’exemple », avait déclaré le Président Béninois.

C’est désormais chose faite, toutes proportions gardées. Selon un document du consulat général du Bénin à Paris, daté du 10 janvier 2017, les ressortissants de 31 pays du continent sont désormais exemptés de visa d’entrée pour le Bénin, pour des séjours d’une durée n’excédant pas 90 jours.

GUINÉE: Le gouvernement ferme toutes les écoles et universités jusqu’à nouvel ordre
Après ces douze jours de congés forcés des élèves et des étudiants d’écoles professionnels, le gouvernement guinéen a ordonné la fermeture de toute les écoles du pays depuis hier 14 févier 2017 et cela jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé entre les centrales syndicales qui ont déclenché un mot d’ordre de grève et le gouvernement. Nous vous livrons l’intégralité du communiqué conjoints des trois ministères chargés de l’éducation et de l’enseignement.

Les cours reprendront dans le calme et la sérénité à la fin des négociations. Cette mesure vise à éviter les troubles dans la cité et sécuriser les élèves étudiants et les concessions scolaires et universitaires. Le Gouvernement condamne avec la plus grande fermeté les troubles à l’ordre public et les violences qui accompagnent cette grève légitime.

Les ministres tiennent à rassurer l’ensemble des élèves, étudiants et leurs parents, que des dispositions pédagogiques seront prises pour le rattrapage des heures de cours perdues. »

Tchad : Un Ministre français reçu par Déby, une enveloppe de 10 milliards FCFA débloquée
L’enveloppe qui sera dégagée par la France est chiffrée à 15.000 millions d’euros, soit près de 10 milliards de Francs CFA.
Deux jours, deux étapes, deux pays visités. N’Djaména, la capitale Tchadienne constitue la dernière étape de la tournée du secrétaire d’État chargé du développement et de la francophonie, Jean-Marie Le Guen après le Niger.

L’audience qui a duré une heure et demie s’est déroulée en présence du Chef de la diplomatie tchadienne, Brahim Hissein Taha.

Partenaire privilégié du Tchad, la France envisage d’appuyer le gouvernement dans plusieurs secteurs dont notamment, la santé, le sauvetage du Lac-Tchad, l’assainissement de la ville de N’Djaména.

 











































Politique : Certains Gabonais de France organisent demain 15 février un sit-in devant la tour de Bolloré à Paris
La crise post-électorale est loin d’être terminée pour certains Gabonais de France qui revendiquent toujours la victoire à l’élection présidentielle de Jean Ping.
Dans un communiqué parvenu hier dans les rédactions au Gabon, le comité d’organisation informe qu’une manifestation de contestation sera organisée ce 15 février 2017 devant la tour de Bolloré à Puteaux en Ile de France.
Selon les organisateurs, le but poursuivi est de dénoncer l’appui de Vincent Bolloré et des entreprises du CAC 40 français au gouvernement.
Dans la crise post-électorale gabonaise, le rôle de Vincent Bolloré qui contrôle de nombreux titres des médias, des télécoms, des coups financiers est accusé par la société civile par le camp de l’opposition gabonaise.

Interrogé, les organisateurs expliquent que « la bataille pour le respect de la souveraineté nationale et du vote démocratique du peuple gabonais se base également contre les multinationales dont Bolloré, proche du pouvoir gabonais qui contrôlerait » l’Owendo Terminal (Port de Libreville) et le Terminal conteneurs du port de Port-Gentil. C’est pourquoi nous avons changé de stratégies en nous attaquant aux entreprises du CAC40 français comme Total et Bolloré qui soutiennent les régimes en Afrique ».

Selon ces compatriotes « Bolloré c’est un groupe résolument tourné vers l’Afrique. Comme le dit son président, ’’ce qui fait la spécificité de son groupe, c’est son implantation en Afrique’’. Il y compte pas moins de 70 sociétés, implantées dans 35 pays (21 francophones et 14 anglophones). Il emploie 15 000 personnes (parmi lesquelles 250 expatriés) dans le transport et la logistique, et 3 000 dans la branche tabac.

Avant d’ajouter, « mais ce que plusieurs citoyens français et européens ignorent c’est que Bolloré est un complice de tous les dictateurs africains. Il a construit une partie de sa colossale richesse en tuant le rêve démocratique des peuples d’Afrique ». Ils ajoutent : « Il a outrepassé ses missions et son droit de réserve en s’immisçant dans le domaine politique en appuyant des forfaitures ».

Enfin, selon la société civile gabonaise, rapporte La Loupe, « Vincent Bolloré s’est construit un royaume sur les débris de l’empire colonial français. A travers son lobbying auprès du Parlement européen et des autorités politiques françaises Bolloré a par exemple tenté d’empêcher les sanctions ciblées contre le régime de Libreville et ses affidés. »

Ces groupes soutiennent que : « Comme nous rappelle la résolution de l’Union Européenne, il nous faut à tout prix restaurer l’état de droit au Gabon, d’où notre sit-in devant sa tour ».

Politique/ Minvoul : Manifestations pour la libération de Bertrand ZIBI

Dans la région septentrionale de Minvoul, des proches et sympathisants ont manifesté pour la libération de l’ancien député Bertrand Zibi-Abeghe.

 

Ces manifestants ont marché pacifiquement dans la ville pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur la détention depuis des mois de l’ancien élu du département rapporte Matin Equatorial. Aucun incident n’a été signalé.

 

Maurel & Prom a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 16% en 2016

La compagnie pétrolière Maurel & Prom a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 16% en 2016 au Gabon, annonce un communiqué de la compagnie rendu public dans la presse.

Ce chiffre a été porté par une hausse de 27% de la production d’or noir durant l’exercice. Le groupe français a extrait au Gabon 27 195 barils de pétrole par jour (b/j), soit +27 % par rapport à l’exercice 2015.

Sur les trois derniers trimestres de l’exercice 2016, la production d’huile stabilisée a été en moyenne à 27 958 b/j, précise le communiqué.

Au Gabon, Maurel & Prom s’est spécialisé dans la récupération d’huile dans les champs matures abandonnés par les majors comme Total et Shell.

 

 

Union Européenne/ Agence Nationale des parcs nationaux: 50 ouvrages imprimés pour le plan de gestion des parcs nationaux du Gabon

L’Agence nationale des parcs nationaux(ANPN) a reçu un appui financier à travers le Programme d’appui à la gouvernance sectorielle(PAGOS) pour ses activités liées à la protection et valorisation de l’environnement du Gabon.
C’est un programme engagé le 23 mai 2014 et instauré par l’Union européenne(UE) à hauteur de 660 millions de francs cfa.
Cinquante (50), c’est le nombre d’éditions complètes des plans de gestions des 13 parcs nationaux que l’Agence nationale des parcs nationaux(ANPN) du Gabon a pu imprimer et ce, grâce au Programme d’appui à la gouvernance sectorielle(PAGOS) de l’Union européenne(UE).
Ces documents ont été rédigés suite à la consultation de toutes les parties intéressés par la gestion des parcs. On y trouve, les acteurs locaux et internationaux de la protection de la nature, les scientifiques, les sociologues, les acteurs économiques exploitants les zones tampons des parcs nationaux. Aussi, trouve t- on les communautés présentes en zone tampon et périphérique des parcs nationaux.
Ces plans de gestions sont des documents qui permettent non seulement aux gestionnaires des parcs nationaux d’identifier les valeurs et menaces des aires protégées, mais aussi, définir des plans d’action budgétisés et planifiés.
En outre, ces documents définissent les valeurs du parc national (écosystémiques, spécifiques, naturelles, économiques, culturelles, éducatives) ; les menaces existantes ou potentielles pour les valeurs identifiées ; les conditions souhaitées pour les valeurs au terme de cinq ans de gestion.
Pour l’ANPN, ce sont des documents de références. Ils spécifient, selon l’Agence, les objectifs communs de tous les acteurs travaillant dans les aires protégées. Ils permettent, poursuit-elle, de mutualiser les efforts et de mener une politique de conservation efficace et structurée.
Le plan de gestion est pour l’ANPN, un instrument technique de planification destiné à la fois aux autorités de gestion des Parcs nationaux ,aux bailleurs et porteurs de financements, aux partenaires technico-économiques, aux ONG, associations locales, opérateurs touristiques, à la Communauté nationale et internationale et au Gouvernement gabonais à travers ses ministères et agences d’exécution. Je signale tout de même que le projet a été financé à hauteur de 660 millions de francs Cfa pour une durée de 13 mois. Pour sa mise en œuvre, il est prévu un montant d’un milliard de francs Cfa.
Congo- Brazzaville : 19 partis politiques vont bénéficier de près d’un milliard de FCFA
Dix-neuf partis politiques sur les 153 que compte le pays bénéficieront cette année, d’une subvention de l’Etat estimée à près d’un milliard de FCFA.

Le ministère de l’intérieur congolais a révélé hier la décision du gouvernement d’octroyer cette une subvention de près d’un milliard de FCFA à dix-neuf partis politiques sur les 153 que compte le pays.

Parmi les critères retenus pour recevoir l’aide figure notamment, le nombre des élus au niveau des institutions électives.

En plus de leurs ressources propres, souligne le communiqué, il est interdit aux partis politiques qui bénéficieront des concours financiers de l’Etat , de recevoir des financements des personnes publiques, privées, étrangères, des entreprises, des églises ou des dons.

Guinée: un front lancé par l’opposition pour empêcher un éventuel troisième mandat d’Alpha Condé
Le Président guinéen Alpha Condé, est soupçonné par les partis d’opposition de vouloir briguer un troisième mandat.

L’entourage du chef de l’Etat Guinéen aurait lors de récentes déclarations sollicité une nouvelle candidature d’Alpha Condé en 2020.

Il s’agit notamment du directeur général de la police qui s’est exprimé en faveur d’une nouvelle candidature présidentielle pour Alpha Condé. Puis de la coordinatrice nationale du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le parti présidentiel, a également assuré que le peuple demanderait un troisième mandat.

Cependant M. Condé ne s’est pas encore exprimé là- dessus. Il y a quelques mois, à la question, posée en conférence de presse, de savoir s’il allait se représenter: « Ce sera aux Guinéens de décider ». Répondait-t-il.

Depuis le début de l’année, le débat s’élargit. Les partis politiques ont donc lancé un front contre un éventuel troisième mandat, et empêcher le Président guinéen à procéder à une éventuelle modification de la constitution.

« Ici, le premier objectif, c’est de demander à Monsieur le Président de la République de se prononcer, de réitérer son engagement de se conformer à la Constitution et de ne pas vouloir la tripatouiller, explique Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition.

Le deuxième objectif, si vraiment son intention est de modifier la Constitution, c’est d’organiser, à ce moment-là, la lutte pour refuser le tripatouillage de la Constitution. »

Les partis politiques d’opposition du front rappellent que la Constitution guinéenne limite le nombre de mandats présidentiels à deux.

RCA/ 67 pour cent des jeunes sont déscolarisés à Bangui
Soixante-sept pour cent des jeunes sont déscolarisés à Bangui, révèle une étude sur l’emploi et l’insertion des jeunes vulnérables rendue publique dimanche à la Faculté de théologie de la capitale centrafricaine.

Par ailleurs, 56% de ces jeunes sont vulnérables, ajoute l’étude conçue dans le cadre du projet de partenariat interreligieux d’édification de la paix en RCA. Le but de cette étude était d’identifier les problèmes d’emplois des jeunes dans la capitale centrafricaine et de faire la cartographie des acteurs publics et privés liés à l’insertion des jeunes ainsi de l’identification des filières porteuses d’emploi.

Cette étude va permettre de poser les bases d’une cohésion sociale durable dans la capitale centrafricaine.

Si à Bangui la situation de l’emploi et de vulnérabilité des jeunes est critique, dans les provinces elle est encore pire.

Pareille situation constitue un facteur de poursuite de violences dans le pays, avertit l’étude.

Côte d’Ivoire : Bédié, Soro, la France et l’Onu ont-ils lâché Ouattara ? Lit- on dans la presse à Aidjan
La Côte d’Ivoire est en proie depuis le 5 janvier 2017 à des remous militaro-sociaux. Après les humeurs des soldats de Bouaké, humeurs qui ont paralysé tout le pays durant près d’une semaine, on observait une grève généralisée des fonctionnaires.

Et si le gouvernement ivoirien a pu « arrêter l’hémorragie sans guérir définitivement la plaie, celui-ci a encore jusqu’au 15 de ce mois pour honorer ses engagements vis-à-vis des fonctionnaires et encore 7 mois pour fermer la parenthèse de paiement des primes des insurgés de Bouaké » écrit Soir Info.

Pour, le journal, mais au moment où la population « semblait respirer une bouffée d’oxygène, cette fois ce sont les forces spéciales, le dernier rempart du pouvoir d’Abidjan qui se révoltent en posant les mêmes revendications que leurs frères d’armes de Bouaké. Et si le calme est revenu à Adiaké et dans les autres localités où sont cantonnées ces forces armées, il va s’en dire que la façon de satisfaire à ses revendications est sujet à en provoquer d’autres plus tard. »

Une vraie épée de Damoclès sur la tête des ivoiriens.

Le journal poursuit que : « quand vous regardez ces 8400 soldats qui se mutinent aujourd’hui, ils sont tous d’une seule partie du pays. Ils ont été tous recrutés dans les rangs de l’ex-rébellion. Donc, cela entache profondément l’unité en elle-même de l’armée. C’est un problème. La formation est faite de façon complaisante. »

« Ils peuvent être des guerriers, ils peuvent être braves, mais pas des militaires, ils ne savent pas ce que s’est d’être militaire. Ils ont été recrutés avec complaisance ».

Effectivement en Côte d’Ivoire, le problème de ses mutins n’est pas lié à la conjoncture économique, mais au manque de formation. C’est pourquoi, en même temps que l’état trouve des solutions ponctuelles, « doit mettre en place une vraie réforme dans l’armée. En nous débarrassant de tous ceux qui n’auront pas finalement le niveau requis pour appartenir à une armée régulière dans un pays de droit » relèvent des observateurs de la vie politique ivoirienne.

Pour y arriver, conseille le journal, « le Président Alassane Ouattara doit renouer avec la confiance certes des hommes en armes mais et surtout avec Guillaume Soro qui maitrise encore une bonne partie, Henri Konan Bédié qui a été Président de la Côte d’Ivoire et qui a encore des soutiens au sein de notre armée, avec l’ONU et la France dont la présence des forces militaires dans notre pays dissuade et peut jouer un rôle important de maintien de l’ordre et de paix dans un pays encore fragile. »

Malheureusement, « c’est au moment où l’Etat a le plus besoin de ces partenaires qu’ils plient bagages. Crise de confiance ? »

Le Premier Ministre dresse le bilan de son action

Plus de trois mois après sa nomination à la tête du gouvernement, le Premier Ministre Emmanuel Issoze Ngondet était l’invité ce mardi 14 février de l’émission Ndzimba sur Gabon Télévision.

Au cours de cette émission qui se voulait informative et pédagogique, le Chef du gouvernement, s’est employé à démontrer combien de fois, la mission que lui a confiée le Président de la République Ali Bongo Ondimba le 28 septembre dernier, était à la fois « exaltante, mais aussi prenante ». Il s’agit pour lui, de « traduire dans les faits, l’offre politique du Chef de l’Etat » contenue dans le PSGE (Plan Stratégique Gabon Emergent).

L’échange avec les modérateurs de l’émission, quelques jours après la remise au Président de la République du rapport, portant sur le bilan des 100 premiers jours de son action était l’occasion de décliner son projet réformateur de la gouvernance globale du pays, malgré un contexte économique peu favorable, marqué par l’impact négatif de la crise pétrolière sur le budget de l’Etat.

Emmanuel Issoze Ngondet a tout a abordé ou presque avec une lecture lucide et pratique de la situation sociopolitique et économique du pays. Le dialogue politique inclusif qui doit s’ouvrir sous peu. La situation actuelle est en effet, marquée par un climat de crispation, née des violences post électorales du mois dernier.

A l’initiative du Chef de l’Etat, il s’agit d’amener tous les acteurs politiques et de l’ensemble du corps social, à « comprendre qu’un consensus sur l’essentiel est indispensable » dans ces moments particulièrement délicats. Il s’agit de préserver notre bien commun : le Gabon dans l’unité nationale et la cohésion sociale.

Au plan sectoriel, une action vigoureuse a- t-il dit des « dépenses publiques a été engagée. Cette action se traduit par la priorisation des investissements publics, ayant un effet significatif sur la croissance et l’emploi, » avec l’appui du secteur privé comme « moteur de la transformation économique du Gabon ».

 

Voilà pourquoi, le Premier Ministre a relevé que les travaux préparatoires du Haut Conseil pour l’Investissement tenus le 20 janvier dernier, visait à poser les bases d’un dialogue public- privé qu’il souhaitait « dynamique et fécond », structuré autour du « respect des engagements pris et de la confiance réciproque ».

Parallèlement, le gouvernement s’est attaqué à l’épineux problème de l’encours de la dette. Après un audit commandé il y’a plusieurs années, son remboursement se fait progressivement dans le respect des engagements d’accord partie, permettant aux entreprises de maintenir le niveau de leurs activités.

Au plan structurel, des mesures importantes ont été prises pour rendre notre environnement économique attractif et propice à l’investissement privé, pour rassurer nos partenaires extérieurs. Notamment sur le plan institutionnel et administratif.

La lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Cette question a dit le chef du gouvernement « doit être sous- tendue par l’affirmation de la solidarité nationale et celle de l’Etat à l’endroit de chaque citoyen » pour ne pas faire naître la désespérance chez nos compatriotes en grande difficultés.

Conscient du rôle de l’habitat dans tout processus de développement, le gouvernement fait de cette question, un axe majeur de son action. Confronté à un déficit criard en matière de logement, le gouvernement s’est engagé à construire des milliers de logements et à borner de nombreuses parcelles, afin de résorber la pénurie.

L’accès à l’eau potable et à l’énergie, demeurent deux leviers importants de la lutte contre la précarité. Favoriser l’accès à un plus grand nombre constitue des préoccupations de tous les instants pour mon gouvernement. Facteur important de l’unité nationale, du brassage entre les peuples, le sempiternel problème de la route ne saurait être oubliée. C’est pourquoi, l’Etat a consenti de gros investissements sur les axes :

- La Nationale 1

 

La Can total 2017, bien que n’ayant pas obtenu, les résultats escomptés sur le terrain du jeu, mais la compétition a été bénéfique pour le Gabon, avec le développement des infrastructures dans les principales villes qui ont abrité les matchs.

 

 

 

 


































Mayila reprécise ses conditions pour participer à un dialogue
Le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), Louis Gaston Mayila, a, dans un entretien avec l’agence de presse africaine (APA) reprécisé ses conditions pour participer à un dialogue politique.

« Nous proposons un vrai dialogue, intensif, impartial et ouvert à tous les gabonais, arbitré par l’ONU, l’Union Européenne et l’Union Africaine », affirme- t-il écrit au nom de son parti.

 

« L’Union pour la nouvelle République (UPNR) par ma voix, lors de la célébration de son 10ème anniversaire, a confirmé la position qui est la nôtre depuis le mois de septembre 2016 : nous n’irons pas à un dialogue à l’initiative d’Ali Bongo! », a- t-il rappelé.

Interrogé par téléphone par l’agence africaine de presse (APA), depuis l’Afrique du sud où il séjourne, Louis Gaston Mayila a affirmé que « Jean Ping est mon ami et mon allié politique mais je ne suis pas allé à son dialogue parce que je n’étais pas convaincu des réels contours et de la finalité de celui-ci ».

« Un dialogue entre les gens d’un même camp n’est pas un dialogue », a clairement indiqué Mayila à l’occasion du 10ème anniversaire de son parti.

« Les gens se bousculent. Vous allez le savoir. C’est l’intérêt supérieur de notre pays qui est en jeu », a confié à la presse une source proche de la Présidence de la République rapporte pour sa part, le quotidien Matin Equatorial.

Le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba « serait sur le point de prendre un décret présidentiel » croit savoir le journal, qui créera une commission paritaire majorité opposition pour préparer la tenue de ce dialogue dit inclusif.

Carburants : Divergence entre le gouvernement et la Caistab
« Grosse brouille entre la Caisse nationale de stabilisation et de péréquation (caistab) et le Ministère du Budget et des comptes publics » relève ce jour Matin Equatorial. Et pour cause, la caistab ne semble plus vouloir supporter toute seule le coût du transport du fuel vers les stations d’essence.

La réunion qui a eu lieu les deux entités la semaine dernière « a accouché d’une souris ».

Les positions seraient inconciliables entre Ismael Ondias Souna, Directeur général de la Caisse Nationale de Stabilisation et de péréquation (Caisse Stab) et Mathias Otoungha Ossibadjouo, Ministre du Budget et des comptes publics rapporte le quotidien.

Conséquence : l’ensemble des transporteurs évoluant dans le secteur du fuel seraient dans l’embarras ne sachant pas à « quel saint se vouer. » Du coup, ils ont décidé de paralyser l’activité en stationnant purement et simplement leurs camions citernes.

La crise économique est la principale raison évoquée par la Direction générale la caistab qui « clame estime ne plus être apte à payer la redevance des transporteurs d’hydrocarbures » souligne le journal. Une situation qui à terme pourrait « très certainement occasionner des pénuries sur l’ensemble du territoire national. Des transporteurs qui risquent d’être à la merci des distributeurs. Lesquels distributeurs risquent de fixer selon leur bon vouloir les prix à la pompe » indique Matin Equatorial. Ce qui va sans aucun doute entrainer de gros désagréments voire une inflation des carburants conclu le journal.

Le capital de la Beac au sein de la Bdeac est passé de 6 à 32% entre 2010 et 2016

Au moment où le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), Lucas Abaga Nchama, passe le témoin au tchadien Mahamat Tolli, il dresse un bilan selon lequel, la Banque centrale a renforcé sa participation au capital de la Banque de développement de l’Afrique centrale (Bdeac) de 6 à 32%.

Ce qui signifie que sur un capital de 1200 milliards de FCFA de la Bdeac, la Beac détient actuellement des parts d’un montant de près de 400 milliards de FCFA.

Lucas Abaga Nchama rappelle que c’est grâce à la Banque centrale que la Bdeac a porté son capital de 400 milliards de FCFA en 2010 à, actuellement 1200 milliards de frs cfa.

Bénin/ Financement du Budget 2017: Le régime Talon en quête de 1002 milliards de FCFA
C’est dans le marché financier sous- régional où le gouvernement béninois compte trouver les moyens nécessaires à même de de lui donner les moyens pour exécuter son budget 2017. Le pays compte emprunter environ 1002 milliards de francs CFA à travers des opérations d’émissions de titres publics.

Un décret a été pris à cet effet en conseil des ministres, le 1er février 2017. Il permettra au Bénin de financer une partie de son budget (2010 milliards de FCFA) voté à l’unanimité fin décembre par le parlement. Ce programme d’émission de titres publics du Bénin pour l’exercice 2017 été retenu de commun accord avec l’agence UMOA-Titres et les spécialistes en valeurs du trésor agréées au Bénin.

Cette nouvelle transaction intervient alors que la cote de confiance du Bénin sur le marché financier sous régional semble avoir reçu un coup. En effet, selon la presse locale, le pays n’a pas pu mobiliser les 35 milliards de francs CFA émis sur ses bons du Trésor le jeudi 02 février. Selon le compte rendu final de l’Agence régionale d’appui à l’émission et à la gestion des titres dans l’UMOA, la transaction organisée par l’Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la BCEAO), s’était terminé avec un taux de recouvrement du montant mis en adjudication s’élevant à 71,32 % pour un montant de soumissions de 22,962 milliards, soit un écart de plus de 12,038 milliards de francs CFA.

Par contre, en janvier, l’emprunt obligataire émis par l’Etat béninois pour 25 milliards, s’était soldé par un résultat de 27 milliards de FCFA. Les spécialistes attirent l’attention sur le rapprochement entre les deux opérations en ce début d’année qui pourrait à la base du désintérêt relatif des investisseurs.

Cameroun - Économie: Le Cameroun envisage de rembourser totalement sa dette extérieure au-delà de 2067
L’encours de la dette publique du Cameroun s’élevait à 3811 milliards de FCFA en fin juin 2015, selon la Caisse autonome d’amortissement (CAA), le gestionnaire de la dette publique du pays.

«L’encours de la dette publique du pays sera totalement remboursé au-delà de l’année 2067 pour ce qui est de l’extérieur et de l’année 2032 pour celle de l’intérieur», révèle le magazine économique Investir au Cameroun, qui cite le document de stratégie d’endettement du Cameroun pour la période 2017-2019.

D'après l'analyse de ce document, apprend-on, «le pic des remboursements atteindra à peu près 600 milliards de FCFA pour la dette intérieure. Ce sera entre 2023 et 2024. C’est aussi à la même période que le pic des remboursements de la dette extérieure va atteindre les 400 milliards de FCFA. Le Comité national en charge du secteur, laisse présager dans cette stratégie que la dette publique du Cameroun demeure viable sur un horizon de 20 ans. Mais avec un degré de risque de surendettement qui, bien que modéré, appelle à davantage de diversification des produits d’exportations».

Mais déjà au cours de l’année 2017, indique le magazine économique, environ 540 milliards de FCFA seront remboursés par le Cameroun. «Dont 170 milliards de FCFA au titre de la dette extérieure, et 360 milliards de FCFA pour la dette intérieure. Y compris 110 milliards de FCFA de remboursement de crédits TVA».

Selon les économistes, rapporte le journal, « la dette extérieure désigne l'ensemble des dettes qui sont dues par un pays, État, entreprises et particuliers compris à des prêteurs étrangers. Il est important de faire la distinction entre la dette extérieure brute (ce qu'un pays emprunte à l'extérieur) et la dette extérieure nette (différence entre ce qu'un pays emprunte à l'extérieur et ce qu'il prête à l'extérieur). » Ce qui est le plus significatif, c'est la dette extérieure nette.

« Un niveau trop élevé de dette extérieure est un "facteur de risque-pays important": en cas de fluctuations de la devise nationale, les montants des intérêts et du principal de la dette extérieure (si elle est libellée en monnaie étrangère) peuvent rapidement, par effet de levier inverse, conduire à la crise économique, voire au défaut de remboursement.


Rançons de mutineries en Côte-d’Ivoire, « un État affaibli et affaissé »selon la presse libre
L’État ivoirien « est dangereusement affaibli. C’est une lapalissade que de le dire, ou de l’écrire. Rien n’indique mieux cet affaiblissement que la série de mutineries qui secouent les différents corps de l’armée nationale depuis le 6 janvier dernier »lit- on ce matin dans la presse dite libre à Abidjan.

« Quand les mutins ont commencé à terroriser les paisibles populations de Bouaké, c’est le sommet de l’État qui prit peur ! Ouattara a alors commis deux graves erreurs : primo, il a tenu à se rendre à Accra, au Ghana, pour honorer sa parole donnée à son ami Nana Akufo-Addo. Secundo, il s’est empressé de céder, de tout concéder, en attribuant 12 millions à chacun des 8.400 délinquants entrés en mutinerie – abusivement appelés ‘’militaires’’. Car le militaire, c’est d’abord la discipline ! » affirme- Soir- Info.

Certes, « il était l’invité d’honneur à la prestation de serment du nouveau président du Ghana, qui l’a pris pour un modèle à suivre. On peut comprendre pourquoi il a tenu à effectuer le déplacement à Accra, mais c’était certainement une faute politique que de prendre l’avion, quand le pays était à feu et à sang. Cela donnait l’impression d’une fuite en avant, et d’une insouciance devant le péril que courait la république ».

Ce n’était pas la première fois non plus que le Président voyageait – ou refusait d’écourter son séjour à l’étranger – tandis que des populations étaient massacrées, comme à Bouna en mars 2016, ou que des positions des forces armées étaient attaquées à l’Est ou à l’Ouest du pays.

La facilité avec laquelle les mutins sont partis d’une revendication portant sur 5 millions de francs chacun à 12 millions, après la tergiversation du gouvernement pendant 7 petits jours, était spectaculaire. Plus sidérante encore était la célérité avec laquelle, selon la presse, « Ouattara a succombé à cette arnaque d’État. Il a tout lâché. Les mutins ont perçu 5 millions chacun sous 72 h, plus la ferme promesse d’un virement mensuel d’un million de francs sur les sept prochains mois. »

Pour les journaux, le Président Ouattara s’est montré fébrile, ou apeuré, et, le fusil sur la tempe, il s’est exécuté, en concédant aux soldats tout ce qu’ils exigeaient.

« Ouattara s’est montré trop faible devant la soldatesque, en ouvrant la boîte de Pandore. Ce faisant, l’effet domino s’est mis en branle : les gendarmes ont bientôt commencé à tirer des coups de feu en voyant leurs frères militaires boire dans les maquis, les jolies filles aux bras ! »

Pour la presse ivoirienne, « L’État, en effet n’est plus seulement affaibli ; il est affaissé ! Aussi longtemps que cette boîte de Pandore restera ouverte, tous les corps dits ‘’habillés’’ voudront s’y engouffrer, pour braquer la république en plein jour, avec les armes que le contribuable leur a offertes. Ces hommes ont abandonné depuis longtemps leurs missions de protection de l’intégrité de nos frontières, ainsi que la protection des institutions de la république et celle des populations et de leurs biens. »

Les fonctionnaires aussi sont entrés en grève pour exiger leur part du gâteau. Leurs revendications sont plus légitimes, mais soulignent de nombreux titres « ils ont le désavantage de n’être point armés. Leurs négociations seront donc plus longues et à l’issue incertaine. Cependant, Ouattara leur aura donné les munitions avec lesquelles il sera combattu : les fêtes du 1er mai 2011, 2012, 2013 et 2014, il a les tous simplement snobés en se rendant en France pour des visites privées précisément à la veille ou à l’avant-veille de ces célébrations. »

Ce faisant, il a refusé de les recevoir, laissant cette tâche peu honorable à des lieutenants, qui n’avaient aucune autorité pour satisfaire les revendications des travailleurs. En mai 2015, il a reçu pour la première fois les travailleurs ivoiriens, sans doute parce qu’il avait besoin de leurs voix pendant la présidentielle d’octobre suivant. C’était trop peu et trop tard.

Abidjan info, affirme : « Aujourd’hui, Ouattara est très affaibli. L’État est trop affaibli par ces mouvements d’hommes en armes, qui prouvent que notre stabilité politique n’est que de façade. La 3ème République est déjà sur la balançoire. Chaque corps de l’armée pense à présent pouvoir tordre le bras à l’État et exiger de lui des millions. Ils ne revendiquent plus rien : ils exigent tout désormais. Et l’État, comme un petit garçon apeuré, se dépêche de tout leur octroyer, séance tenante. C’est vraiment pitoyable ».

 

En conclusion pour la presse sur place, Il faut restaurer l’autorité de l’État et lui rendre sa vigueur. « Parfois, comme Laurent Gbagbo, il faut pouvoir regarder ces gens-là droit dans les yeux et leur dire :’’Je ne vous donnerai rien du tout. Je n’augmenterai le salaire de personne’’. Parfois, il faut les pousser à la faute, car personne ne peut réussir un coup d’État aujourd’hui en Côte d’Ivoire. »

 

 

 







































Bruno Ben Moubamba : « Ma présence au gouvernement n’est pas obligatoire »
Bruno Ben Moubamba (BBM), Vice- Premier Ministre en Charge de l’Urbanisme, est – il entrain de déchanter après son entrée au gouvernement ? L’homme vient a exprimé hier son dépit, en affirmant ne pas « être obligé » de rester à tout prix au gouvernement relate tous les titres parus ce matin.

 

Au gouvernement depuis quatre mois, Bruno Ben Moubamba n’en finit pas d’attirer l’attention sur lui, au point que d’observateurs s’interrogent sur ses multiples sorties et ses prise de positions, parfois contre ses collègues du gouvernement.

Si d’aucuns, selon lui « estiment qu’il veut attirer l’attention sur lui pour être maintenu plus longtemps au gouvernement, » l’intéressé réfute cette affirmation. «Faux !», rétorque t- il dans un post sur sa page Facebook. «Ma présence au gouvernement n’est pas obligatoire et je n’y resterai pas à tous prix», a- t-il tenté de rassurer.

Pour Matin Equatorial, « Bruno Ben Moubamba, dont le récent désaccord avec son collègue en charge de l’Education nationale a montré le malaise qu’a entrainé son entrée au sein de l’équipe dirigée par Emmanuel Issoze Ngondet, la présence au gouvernement à n’importe quel prix est l’apanage et «le rêve des faux amis» d’Ali Bongo. »

Lui, assure ne pas être comme «eux», disant s’être «engagé gratuitement à défendre les institutions et en priorité celle du Président de la République, pour les principes, les valeurs et les normes de la Nation». Rien de plus.

Mais le « post » du VPM, dont certains pressentent que sa présence au gouvernement ne tient désormais plus à grand-chose, « sert également de mise en garde. Une mise en garde qui n’est pas loin de viser un autre de ses collègues : Alain-Claude Bilie-By-Nze, le ministre de la Communication, qui l’a accusé la semaine dernière de ne pas «jouer collectif» ajoute le journal.

Il faut dire que Bruno Ben Moubamba n’a pas apprécié le recadrage du porte-parole du gouvernement. «Le Vice-Premier ministre ne peut être tancé que par le Président de la République et par le Premier ministre», a- t-il tenu à rappeler, refusant de se faire blâmer par une «personnalité qui ne respecte pas la hiérarchie des normes et pour qui le peuple n’a aucune considération».


Politique : Marc Ona demande à l’OIF de prendre position sur la crise post-électorale gabonaise
L’activiste Marc Ona en sa qualité de coordonnateur de la campagne africaine « tournons la page » a adressé hier une lettre au Secrétaire général de la Francophonie, Michaelle Jean pour lui demander de publier le rapport d’observation par son institution de l’élection présidentielle gabonaise du 27 août dernier et de prendre position sur la crise post-électorale au Gabon. « Pourquoi l’OIF, cinq mois après le scrutin, n’a-t-elle toujours pas publié son rapport d’observation ? Quand ce rapport sera-t-il rendu public ? » S’interroge Marc Ona et son organisation.

« Compte tenu du rapport très critique de la mission d’observation de l’Union Européenne, n’est-ce pas le rôle de l’OIF que d’apporter de nouveaux éléments afin permettre un jugement objectif quant à la validité du scrutin ? », poursuit le document contresigné par Laurent Duarte Coordinateur et porte-parole de Tournons la Page.

« Quelle position adopte l’OIF concernant les violations des droits humains commises à la suite des élections et qui se perpétuent aujourd’hui avec l’arrestation d’opposants et l’emprisonnement de leaders d’opinion de premier plan, à commencer par Bertrand Zibi ? » questionne encore le document.

Marc Ona déplore les félicitations de Mme Jean au Président de la République Ali Bongo Ondimba pour le succès de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2017) organisée par le Gabon du 14 janvier au 5 février dernier.

L’activiste estime que « le pouvoir gabonais ne mérite pas ces félicitations pour avoir interpellé 5 jeunes affiliés à l’opposition qui avaient manifesté pacifiquement leur hostilité contre cette CAN. »

Je rappelle, cependant que depuis lors, les 5 jeunes ont été libérés après avoir été présenté à un juge, plus d’une semaine après leur interpellation.



Magistrature : Vers l’apaisement
La grande Assemblée générale des magistrats et des greffiers a abouti à une résolution d’apaisement.

En effet, magistrats et greffiers se sont entendus : « pas de manifestations ». Le Ministre de la Justice a multiplié les contacts avant la tenue de la grande messe pour expliquer à qui de droit qu’il n’est ni de près ni de loin impliqué dans une quelconque tentative de déguerpissement des « Toges » du Palais de Justice.

Finalement il n’y aura rien ! La colère des magistrats et des greffiers s’est calmée. Tous en Assemblée générale, tenue hier 8 février, ont décidé de passer l’éponge sur les prétendus propos du Ministre de la Justice prônant le déguerpissement des « Toges » du Palais de justice par les forces de l’ordre.

« Depuis lundi déjà le Garde des sceaux avait expliqué aux syndicats qu’il n’avait jamais tenu de tels propos pour chasser les magistrats de la salle des pas perdus et éventuellement envoyer les forces de l’ordre. Le Ministre a souligné en outre, qu’il ne pouvait pas s’engager dans de tels propos graves. Donc après les contacts avec le Garde des sceaux, la marche prévue a été annulée. On a donc compris qu’il y a eu de la manipulation ».

Le président du Syndicat national des magistrats gabonais, Synamag, Germain Ella Nguema a dans la même foulée annoncé la tenue prochaine de deux Assemblées générales, celle des magistrats et l’autre des greffiers. Objectif : apprécier les avancées après 3 mois de grève, le cahier de charge étant actuellement en étude.

« Le Ministre de la Justice nous a invité en début de semaine à la distribution des robes. Il nous a fait aussi une déclaration allant dans le sens de l’apaisement. Je crois que si les choses vont dans ce sens, nous disons sans trop nous avancer que nous allons vers la suspension du mouvement de grève qui paralyse la justice de notre pays depuis plusieurs semaines », a lancé le président du Synamag.

Pour rappel, le cahier des charges du Synamag contient 30 points de revendications. Pour l’heure seuls 6 sont essentiel et constituent des préalables au maintien ou non mouvement d’humeur des magistrats.

Greve à l’UOB : Le départ de Ropivia exigé
En plus des revendications de primes de rendement, le personnel de l’Université Omar Bongo exige depuis le 8 février, le départ sans conditions du recteur Marc Ropivia.

Le mouvement de grève enclenché depuis le 6 février par le personnel de l’Université Omar Bongo(UOB) a pris une autre tournure. Le départ du recteur, Marc Ropivia est désormais exigé.

Si les revendications ne portaient jusqu’ici que sur le paiement des primes de rendement, de l’arbre de Noël et de la libération de deux de leurs collègues arrêtés il y’a plus de deux semaines par la police judiciaire, les agents de l’université ont fait du départ du recteur la condition principale pour lever leur mouvement de grève. «Nous savons que l’argent est disponible mais nous ne voulons plus de cet argent. Nous exigeons désormais le départ de Ropivia et toute son équipe», a déclaré Aristide Etoua Nteme, le président du Syndicat national du personnel de l’enseignement supérieur. «Ropivia est à l’origine de grosses malversations financières depuis 4 ans qu’il est à la tête du l’Université. », s’est il offusqué.

A en croire Aristide Etoua Nteme, ces malversations financières sont observées depuis plusieurs années. « Depuis que l’opération Airtel money existe le contrôleur financier ne sait plus ce que l’on fait des fonds de l’université. Ceux-ci sont désormais versés de la direction des affaires financières au rectorat. Et nous ne pouvons plus laisser cette situation perdurer », a- t-il déclaré.

« L’Etat a mis assez d’argent depuis plusieurs années sans résultats. Ropivia plongé l’université dans une situation chaotique : pas de toilettes et d’eau », a- t-il martelé.

Au-delà des revendications de primes habituelles, « l’UOB ne reverse plus nos cotisations à la CNSS depuis plus de 6 mois » a ajouté Aristide Etoua Nteme.

Les besoins en financement des Etats de la CEMAC estimés à 17.313,2 milliards FCFA (spécialiste)
Les besoins cumulés en financement des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sont estimés à environ 17.313,2 milliards FCFA de 2016 à 2020, selon le chef du service dettes, politiques publiques et suivi des réformes des Etats à la direction de la recherche de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Nafé Daba rapporte ce matin la presse camerounaise.

Dans la Lettre de la recherche, magazine de l’Institut d’émission, il affirme que lesdits besoins revêtent un caractère structurel «hors de portée, pour la politique monétaire qui a vocation à agir sur le court terme».

Selon cet expert, la théorie économique voudrait cependant que le financement direct du déficit public, par le canal de la Banque centrale, soit une source d’inflation et crée des pressions sur les réserves de change.

«Etant donné que l’objectif de la BEAC, au plan interne, est de promouvoir la stabilisation de l’inflation autour de 3%, elle ne saura davantage intervenir directement dans le mécanisme de financement du déficit budgétaire des Etats de la CEMAC.»

Au risque de s’éloigner de ses objectifs, cette institution, dans le cadre de sa mission de conseil aux Etats membres, prône plutôt la mise en œuvre de réformes structurelles, la mise en mouvement du partenariat public-privé destiné à poursuivre les grands chantiers d’émergence et la diversification des économies et des sources de revenus.

Pour Nafé Daba, le recours au marché des capitaux et aux emprunts du Fonds monétaire international (FMI), à travers le compte des ressources générales, constitue «une des pistes à explorer vigoureusement».

Et de préconiser aux Etats de privilégier le financement extérieur semi-concessionnel ainsi que le recours à la dette intérieure négociable, réputée non inflationniste et nécessaire à l’approfondissement du marché financier, les avances directes aux pays, en raison des distorsions qu’elles génèrent, devant être progressivement abandonnées au profit des instruments de marché.

Pour l’expert de la BEAC, la maîtrise à terme de l’endettement public est aujourd’hui liée, d’une part, à la mise en œuvre d’une politique d’endettement prudente et, d’autre part, à l’amélioration de la qualité de la dépense publique et à l’accélération des réformes structurelles nécessaires à une forte impulsion de la croissance.

Il convient de noter que les économies des pays de la CEMAC restent fortement tributaires des cours mondiaux du pétrole, qui a représenté 74% des exportations en 2015 et environ 42% des recettes budgétaires et dont la chute des cours a provoqué une aggravation du déficit budgétaire, base engagement, hors dons, à 5,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2016, contre 3,4% du PIB un an plus tôt.

Ce marasme a ainsi induit le repli de la croissance économique à 0,7% (-6,5% pour le secteur pétrolier et +3,4% pour le secteur non pétrolier), la détérioration du solde courant, dons officiels inclus à 12,4% du PIB en 2016 contre 13,3% en 2015, ainsi qu’une baisse des réserves officielles de change de 34,4%, provoquant un repli du taux de couverture de la monnaie à 63,8% contre 77,1% en 2015.

Dans ce contexte, apprend-on encore, la BEAC a assoupli les conditions d’obtention de crédit, permettant ainsi aux banques et aux Etats de recourir à ses ressources à moindre coût.

Dans le même ordre d’idées, l’expert fait observer une évolution remarquable des crédits à l’économie ayant presque triplé en volume, passant de 2872 milliards à 7539 milliards FCFA entre 2008 et mars 2016.

Guinée équatoriale : changement de capitale de Malabo à Djibloho
Le gouvernement de la Guinée équatoriale a décidé de déplacer son siège de la capitale Malabo, sur la côte, vers une nouvelle ville encore en construction dans la forêt tropicale. Le Président Téodoro Obiang Nguema a choisi le nouveau site de Djibloho comme l’une des villes qu’il voulait développer en utilisant la richesse pétrolière. Djibloho deviendra la nouvelle capitale administrative du pays. La ville se situe à proximité de plusieurs parcs nationaux.

Il est aussi prévu que les députés y resteront pendant une période initiale de trois mois. Le premier ministre, Francisco Pascual Obama Asue, les a avertis qu’ils ne devraientpas se comporter comme s’ils étaient en vacances dans la nouvelle capitale rapporte la radio nationale.

Guinée Bissau: le Premier Ministre accuse Alpha Condé
Le Premier Ministre de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo, nommé en novembre, s’en prend à la médiation du Président guinéen qu’il accuse de jouer un rôle négatif dans la crise.
Alpha Condé, sous l’égide de la CEDEAO.
Toutefois la nomination d’Emballo, qui a prêté serment avec son gouvernement le 13 décembre, a été rejetée par le PAIGC, le parti majoritaire à l’Assemblée nationale.

Umaro Sissoco Embalo a déclaré à l’AFP, savoir que le Président Condé est contre sa personne et que ce dernier ne s’en cachait pas d’ailleurs.

Il affirme que des rapports des services de renseignement de Guinée Bissau montrent que le Chef de l’Etat guinéen a appelé des hommes politiques à Bissau pour bloquer son programme au parlement.

Et puis Emballo ajoute qu’il pourrait demander à la CEDEAO de choisir un autre médiateur pour remplacer Alpha Condé.

La Guinée-Bissau est plongée dans une crise politique depuis la destitution en août 2015 par le Président José Mario Vaz de son Premier Ministre Domingos Simoes Pereira, le chef du PAIGC, auquel tous deux appartiennent.

Pourtant la constitution du pays dispose que le choix du Premier Ministre revient au parti majoritaire.

 

Mais le PAIGC ayant perdu la majorité absolue à la suite de la fronde de 15 députés, le Président bissau guinéen veut s’appuyer sur une majorité alternative, constituée des 41 députés du Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième formation à l’assemblée et des 15 frondeurs.

Côte d’Ivoire-Mutinerie militaire : Les Forces spéciales réclament 17 millions FCFA et une promotion pour chacun
Ces revendications ont été révélé à la chaine de télévision internationale TV5 monde hier par le porte-parole des mutins.

En effet, dans l’édition de son « Journal d’Afrique », ce jour, cette télévision dédiée à la Francophonie a donné la parole à un soldat encagoulé, et dos à la camera se présentant comme le porte-parole de ces soldats. Ce dernier, se montrant particulièrement menaçant s’est voulu clair sur leur détermination : « On veut nos 17 millions et nos galons de sergent. S’ils refusent de prendre nos revendications en compte, le pays va subir », a- t-il prévenu. « C’est quelque chose que nous avons déjà commencé et nous sommes prêts à terminer… jusqu’à la mort » a- t-il insisté.

Une délégation gouvernementale a entamé les négociations avec les mutins dans la journée de mercredi, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, le même jour.

 

 























Communiqué de SATRAM suite à l’interpellation de son DG
La société SATRAM a publié dans la presse hier, un communiqué en direction de ses partenaires, clients et associés suite à l’interpellation de son Directeur général, Monsieur Mohamed Aït BEN ALI.

COMMUNIQUE

Depuis quelques temps, relayant des publications dont la crédibilité reste à prouver, les réseaux sociaux répandent des informations alarmantes sur la société SATRAM. SA et ses dirigeants.

Prises à la lettre, ces informations seraient de nature à porter un grave discrédit sur la personne morale elle-même, les organes sociaux et les personnes qui la dirigent; toute chose qui ne manquera, si l’on n’y prend garde, d’éclabousser la confiance que l’Etat, les Hautes Autorités, les Institutions de la République, les Partenaires sociaux, ses Clients et ses Employés lui témoignent jusqu’à ce jour, outre la fracture qu’elles pourraient engendrer dans la cohésion des familles des actionnaires dont les membres sont exposés.

Aussi, pour mettre fin à cette campagne de dénigrement et informer autrement l’ensemble des parties intéressées citées plus haut, les ayant-droits de feu ALJ Ahmed et de feu JAKHOUKH Lahcen, co-fondateurs de la société SATRAM SA , société de droit gabonais, tiennent à les rassurer sur leur détermination à maintenir et à perpétuer l’œuvre quarantenaire de leurs parents défunts avec la même responsabilité, la même solidarité et la même disponibilité , malgré le contexte économique difficile du moment.

Aussi, tiennent-elles à faire la mise au point suivante :

Les sociétés EGCA SA et SATRAM SA existent distinctement et ne sont pas constituées en groupe ;
La totalité du capital de EGCA SA est détenue à parité et exclusivement par les familles ALJ et JAKHOUKH ;
Le capital de SATRAM SA est entièrement détenu par la société EGCA SA, la famille JAKHOUKH et la famille ALJ ;
Les familles JAKHOUKH et ALJ, uniques détentrices du capital de SATRAM SA, n’ont décelé aucune braderie des biens de leur société ni initié aucune action à l’encontre de Monsieur Mohamed Aït BEN ALI, son Directeur Général dont le mandat, toujours en cours, ne souffre d’aucun vice légal;
Elles prennent acte de l’interpellation de Monsieur Mohamed Aït BEN ALI dans le cadre d’une enquête judiciaire dont les motifs leur sont inconnus et attendent de connaître les suites de l’affaire ;
Afin d’assurer la continuité des activités des deux sociétés, de garantir le service à leurs clients et le respect de leurs engagements auprès des banques, organismes de crédit, assurances, fournisseurs et autres partenaires pendant la période d’indisponibilité du Directeur Général, les conseils d’administration de EGCA SA et SATRAM SA se sont réunis en urgence pour adopter les mesures idoines ;
D’avance, les sociétés EGCA SA et SATRAM SA déclinent toute responsabilité pouvant résulter de l’implication directe ou indirecte et à titre purement personnel de tout dirigeant en son sein dans des activités étrangères à leurs objets sociaux ;
Les familles ALJ et JAKHOUKH, solidaires, ne peuvent enfin passer sous silence l’abjecte propagande d’un certain ‘’légataire universel’’ se désignant prétentieusement comme ‘’compagnon de route ‘’ de feu JAKHOUKH Lahcen.

Aussi, sans nier la collaboration ponctuelles d’autres personnes qui se reconnaitront dans cette aventure, doivent-elles rappeler à tous, au Gabon et par le monde, pris chacun comme un témoin vivant de la présence et de l’ambition commune de feu JAKHOUKH Lahcen et de feu ALJ Ahmed qu’à part ces deux- là, il n’y aura eu d’autres compagnons que leurs bien aimés époux et pères défunts susnommés, dans la volonté de faire société ensemble.

Fortes de ce qui précède, elles s’en remettent à la protection de la loi, des Hautes Autorités Gabonaises et de l’ensemble des institutions et des associations garantes des droits de l’Homme, notamment les droits de la veuve et de l’orphelin, afin que la tentative manifeste de main basse orchestrée par ledit ‘’légataire universel’’ ainsi que ses affidés, encore tapis dans l’ombre, ne puisse jamais prospérer !

Politique : Jean Ping convoquera une réunion pour décider d’aller aux élections législatives ou pas
L’opposant Jean Ping, a indiqué hier dans une interview à la presse nationale et internationale, qu’il convoquera au temps opportun une réunion pour décider s’il faudra participer aux prochaines élections législatives ou pas.

« La question n’a pas été évoquée lors du dialogue national », a avoué Jean Ping précisant que c’est un sujet embarrassant pour sa coalition et lui-même. Les partis qui soutiennent son action sont pour une participation à ces élections pour ne pas « laisser le pouvoir tirer seul un penalty sans arbitre et sans gardien » a- t-il dit, et surtout rafler la majorité à l’Assemblée nationale.

Jean Ping a clairement indiqué qu’il ne souhaitait pas que le gouvernement organise ces élections. Il a espéré qu’il sera installé dans le fauteuil présidentiel et organisera naturellement ces élections initialement prévues en juillet 2017.

Si Jean Ping et sa coalition hésitent encore sur les prochaines élections législatives, l’ex ministre des Affaires étrangères du Gabon a dit par contre qu’il ne participera pas au dialogue politique que prépare le gouvernement.

Sur un air moqueur il a dit qu’il participera au dialogue si l’ordre du jour porte sur la transmission du pouvoir. « J’irai dans ces conditions pour négocier les conditions de départ d’Ali Bongo et son équipe », a- t-il affirmé promettant de garantir la sécurité de celui qui deviendra alors ancien Président de la République du Gabon.

Si cela n’est pas l’ordre du jour, Jean Ping a dit « Niet ».

Ping déplore un rapport de force déséquilibré pour prendre le pouvoir
Par ailleurs et dans le même temps, Jean Ping qui applaudit à haute voix la résolution du parlement européen, a déploré un rapport de force déséquilibré pour prendre le pouvoir.

« La tour de pise a décidé que le pouvoir soit toujours exercé par une même famille », a- t-il avoué parlant de la Cour constitutionnelle qui a proclamée la réélection du Président Ali Bongo Ondimba.

« L’armée et les milices décident que si vous bougez on vous tue », a- t-il souligné dans cet entretien à la presse, en listant les raisons qui l’empêcheraient, selon lui de « s’installer dans le fauteuil présidentiel conquis dans les urnes. » « Donc c’est bouché », suffoque l’opposant.

Toutefois, Jean Ping dans l’interview qu’il a voulue parfois offensive et provocatrice a indiqué qu’il ne s’avoue pas vaincu.

« Si c’est boucher, nous allons prendre d’autres voix et vous allez les voir », a- t-il promis en précisant qu’à un moment ou à un autre, il sera obligé de recourir aux « rapports de force » sans citer un seul.

« Maintenant ils tremblent. Ils savent qu’ils ne s’imposeront pas. Ils savent qu’ils ne réussiront pas. Ils savent que le peuple gabonais est décidé d’aller jusqu’au bout», a- t-il renchérit « le regard serein, »selon Matin Equatorial, évoquant ce qui « se passerait dans l’entourage » du Chef de l’Etat.

« Nous ne comptons pas uniquement sur la communauté internationale. Nous allons prendre nos dispositions et nos responsabilités », a averti Jean Ping dans cette interview diffusée intégralement par la chaîne de télévision proche de l’opposition Radio- Télévision Nazareth (RTN) et la presse privée.

Faits divers :
Le DG de la CNSS Désiré Lasségué accusé d’expropriation
Le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Désiré Lassegué, serait depuis quelques mois au centre d’une affaire d’expropriation du terrain de son voisin et d’abus d’autorité au quartier Bel-Air, dans le deuxième arrondissement de Libreville.

L’histoire se passe de commentaires à Bel Air où Désiré Lasségué aurait acquis depuis 2010 une parcelle de terrain d’environ 500m2. Ayant entrepris de bâtir sur cet espace, l’actuel patron de la CNSS s’est rendu compte que son « terrain était petit et ne pouvait pas contenir les divers bâtiments qu’il voulait dresser à cet endroit » rapporte la presse ce matin.

Si au début, il a utilisé des relations de bon voisinage pour bénéficier des cessions de certains lopins de terre par leur propriétaire lui permettant de réaliser ses projets, aujourd’hui, il semblerait qu’il aurait user de sa position de haut commis de l’Etat pour exproprier définitivement ses bienfaiteurs.

C’est du moins ce qui ressort d’une plainte de l’un de ses jeunes voisins qui s’est retrouvé avec son portail scellé par l’actuel DG de la CNSS Désiré Lasségué, le 2 janvier dernier.

Selon les témoins et les explications de ce voisin, le terrain discuté par Désiré Lasségué a été acquis en mars 2008 par Stéphane Fotso. Celui-ci explique qu’il dispose de l’attestation de cession faisant foi. D’une superficie initiale de 1342 m2, la parcelle se dressait sur une colline qu’il a fallu terrasser. M. Fotso explique qu’il a toujours eu des relations de bon voisinage avec son entourage, de même qu’il s’est employé à entretenir sa parcelle de terrain en y érigeant des poteaux en matériaux durables pour sa délimitation.

En 2011, date à laquelle le directeur général a entamé la construction de ses logements, il constate que le terrain est étroit. «Il s’est rapproché de moi me demandant de l’espace pour construire la cuisine de sa femme et de mes «neveux»», a raconté M. Fotso dans la presse. «Nous en avons discuté un moment et vue la relation de voisinage que nous entretenions, j’ai cédé gracieusement une surface d’un peu plus de 100m2 afin qu’il termine sa construction. Ce qui m’avait le plus motivé est que je savais que sa femme était enceinte et je voulais lui faire plaisir», a poursuivi le jeune homme qui ne se doutait pas alors que sa bonté le perdrait.

A ce niveau, tout allait bien puisque, selon les sources, M. Lassegué a terminé son chantier. Mais les choses se seraient détériorées lorsque Stéphane Fotso est tombé malade et s’est rendu à l’étranger pour se faire soigner. A son retour, a- t-il déclaré, «j’ai constaté que mon voisin, M. Désiré Lassegué a fait main basse sur mon terrain en érigeant une seconde barrière pour le diviser en deux quelques temps après sa nomination à la CNSS». Devant la gravité des faits, M. Fotso explique qu’il a tout fait pour régler le problème à l’amiable.

Mais l’actuel directeur général de la CNSS, s’appuyant sur sa position au sein de la haute administration, aurait apposé une fin de non-recevoir.

Pis, il se raconte que, devant témoins, il aurait proféré des menaces à l’endroit de sieur Fotso, lui demandant d’«aller se plaindre où il veut», tout en lui indiquant qu’il gagnerait le litige quel que soit l’endroit où il l’entrainerait.

Face à ce langage, Stéphane Fotso a entrepris la construction d’une barrière pour sécuriser sa parcelle en débutant l’édification d’un logis pour sa petite famille. Après la pose d’un portail en février 2016, le lot est resté fermé jusqu’à ce que le 2 janvier 2017, les voisins l’appellent vers 8 heures du matin et lui annoncent la destruction de son portail.

Sur les lieux, il constatera en effet que son portail est ouvert et qu’on y avait déversé du matériel de construction. «Je me suis renseigné et on m’a expliqué que M. Lasségué était le responsable de la violation de ma propriété », a déclaré M Fotso qui ajoute que M. Lasségue lui a répondu que le terrain lui appartenait et que c’était sa propriété. Pour lui prouver qu’il était tout ce qu’il y avait de sérieux, il a fait sceller le portail empêchant «le vrai propriétaire» d’y entrer.

Ahuri et touché par la brutalité avec laquelle le directeur général de la CNSS lui enlève les efforts de toute une vie, Stéphane Fotso ne sait plus à quel Saint se vouer. «De 1342m2 de superficie initiale en 2008, les 2/3 se trouvent aujourd’hui être l’objet de litiges. Comment peut-on comprendre ça quand sait qu’il s’agit d’un haut cadre de l’Etat censé connaître la loi?», se lamentait ce jeune propriétaire exproprié.

En attendant de faire toute la lumière sur cette affaire, beaucoup d’interroge sur son issue et sur le comportement jugé « abusif » de Mr Désiré Lasségué.

BEAC: Abbas Mahamat Tolli aux commandes
Le nouveau gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale et son équipe ont pris fonction hier à Yaoundé.

Depuis hier, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) est rentrée dans une nouvelle ère. Abbas Mahamat Tolli a officiellement pris ses fonctions comme gouverneur de cette Banque centrale, de même que les autres membres de son gouvernement.

Il s’agit du Camerounais Dieudonné Evou Mekou vice-gouverneur ; du Gabonais Désiré Guedon Secrétaire général ; du Congolais Cédric Ondaye Ebauh Directeur général de l’exploitation et du Centrafricain Bienvenu Marius Roosevelt Feimonanzoui directeur général du contrôle général.

Le poste de directeur général des études, finances et relations internationales attribué à la Guinée équatoriale, pourra maintenant être pourvu, le mandat de Lucas Abaga Nchama (de nationalité équato-guinéenne) étant arrivé à son terme.

La passation de service s’est déroulée au siège de la BEAC à Yaoundé, à l’abri des caméras.

Juste une signature des documents pour marquer la fin du mandat de Lucas Abaga Nchama (5 février 2010-5 février 2017) et le début du mandat du Tchadien Abbas Mahamat Tolli. Le nouveau Gouverneur, pendant les sept prochaines années, devra conduire la politique monétaire des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) : le Cameroun, le Tchad, la RCA, la Guinée équatoriale, le Congo et le Gabon.

Abbas Mahamat Tolli et son équipe prennent les commandes de la Banque centrale dans un contexte de crise et d’incertitudes. Au niveau sous- régional, la chute des cours des matières premières à l’instar du pétrole couplée à l’insécurité altèrent les performances économiques de la zone. Depuis 2014, la courbe de croissance ralentit. Les dernières projections faites en décembre dernier tablaient sur un repli à 1% contre plus de 4% en 2014.

Au plan international, l’issue des négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni dans le cadre du Brexit et l’orientation de la politique économique de la nouvelle administration américaine sont des facteurs qu’il faudra absolument intégrer dans la gestion quotidienne de la Banque. Abbas Mahamat Tolli, qui a occupé les fonctions de président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a « certainement une expérience qui sera mise à profit tout au long de son mandat. »

Algérie : La succession de Bouteflika en débat

Aux Etats-Unis, un rapport présenté à l’administration Trump par The Washington Institute for Near East Policy augure d’une probable instabilité de l’Algérie, avec notamment un successeur du Président Abdelaziz Bouteflika « déjà choisi ».

Selon Le matin, quotidien algérien, aux Etats-Unis en une semaine, un rapport présenté à l’administration Trump par The Washington Institute for Near East Policy (Winep) et deux dossiers de la presse américaine augurent d’une probable instabilité de l’Algérie entourant la succession de Bouteflika.

Toujours selon le journal, l’institut Winep prédit à l’Algérie dans un compte-rendu de dix pages, « une difficile transition » et « une succession contestée ou houleuse », ajoutant que le rapport présenté par Robert Satloff et Sarah Fauer, explique d’abord que ce pays d’Afrique du Nord avait échappé au printemps arabe à cause principalement de la décennie noir. Le rapport précise « en Algérie, l’un des principaux producteurs de pétrole et de gaz, où les souvenirs d’une guerre civile tout au long des années 1990 ont probablement supprimé l’appétit pour un changement radical cette fois-ci, le régime des personnes âgées et le président en difficulté a rapidement répondu aux rumeurs de dissidence en plongeant dans les revenus de l’Etat pour élargir les avantages sociaux et ainsi éviter les troubles plus larges ».

L’Institut américain relève que « les appareils politiques et de sécurité en Algérie restent opaques, mais le pouvoir est généralement présumé résider parmi les groupes de chefs militaires, d’agents de renseignement, d’hommes d’affaires et de politiciens collectivement appelés le pouvoir ».

Evoquant les problèmes de santé d’Abdelaziz Bouteflika, le rapport, toujours selon Le matin « les problèmes de santé de Bouteflika, conjugués à une série de restructurations au sein des services de sécurité de l’État et entre ceux-ci, ont soulevé des inquiétudes quant à la stabilité du pays en cas d’un plan de succession peu clair. Très probablement, les militaires et les services de sécurité choisiront, ou auront déjà choisi, le successeur de Bouteflika, bien qu’une succession contestée ou houleuse reste une possibilité ».

Selon les auteurs, « une succession douce ne serait pas un gage de stabilité à cause de la situation économique délicate qu’affronterait le nouveau Président ».

Congo : Le Pape François attendu à Brazzaville cette année
Le Secrétaire du Vatican, le Cardinal Pierto Parolin, a annoncé récemment à Brazzaville, au cours d’un échange avec la presse que « le Pape François désire venir en Afrique cette année 2017 et le Congo pourrait être l’un des pays qu’il visitera ».

«Le Pape est très proche de l’Afrique. Le Pape désire venir en Afrique cette année et on espère que la République du Congo sera l’un des pays qu’il peut visiter », a annoncé le Cardinal Pietro Parolin. «Je pense que le peuple congolais peut rêver de voir le Saint père venir ici voir ce beau pays, alors je me ferai l’interprète de ce désir des congolais de voir le Pape ici à la suite de la visite rendue par Jean Paul II qui a visité le Congo en 1980 », a- t-il ajouté.

Pour son premier déplacement en Afrique, le Pape François s’était rendu du 25 au 30 novembre 2015 au Kenya, en Ouganda et en République centrafricaine.

CAN 2017 : Chacun des 16 pays a touché de l’argent Voici ce que le Gabon a empoché malgré l’élimination
Toutes les 16 nations qui ont pris part à la 31ème édition de la CAN 2017 ont perçu de l’argent de la Confédération africaine de football (CAF). Du premier au dernier.
C’est l’une des grandes innovations de la Confédération africaine de football (CAF) et aussi des retombées du contrat de sponsoring signé avec Total en juillet 2016, en remplacement d’Orange. La Confédération africaine de football a revu à la hausse l’ensemble des primes versées aux 16 pays qualifiés pour la CAN 2017 et pour la 32ème édition en 2019, au Cameroun.

C’est en novembre 2016 que les nouveaux montants ont été communiqués aux 16 pays qualifiés. Un mois plus tard, l’instance confédérale versait déjà une avance de 146 millions de francs cfa à chacun des pays qualifiés pour sa préparation.

Au terme de cette compétition, les Lions Indomptables du Cameroun vainqueurs de la 31ème édition de la CAN se sont frotté les mains. Benjamin Moukandjo et ses coéquipiers ont rejoint leur terre natale, le lundi 6 février 2017, avec une enveloppe de 2,4 milliards de francs cfa alors qu’en 2015, les Éléphants de Côte d’Ivoire, vainqueurs de cette compétition avaient touché environ 1 milliard de francs cfa.

Quant à l’Egypte, finaliste malheureux, il a reçu 1,1 milliard de francs cfa alors qu’il y a deux, le Ghana battu en finale touchait à peine la moitié de cette somme.

Le Burkina Faso et le Ghana, les deux perdants des demi-finales sont repartis avec environ 1 milliard de francs cfa.

Les 4 quarts finalistes malheureux, en l’occurrence le Sénégal, le Maroc, la RDC et la Tunisie s’en sortent avec une cagnotte de 500 millions francs cfa alors qu’en 2015, les quarts finalistes avaient 1 tiers moins que ce montant.

Les 3èmes de chaque poule où on retrouve le Gabon, l’Algérie, la Côte d’Ivoire et le Mali perçoivent chacun 354 millions de francs cfa. Comparativement à la précédente édition, ce montant a connu une hausse de 15%.

Les derniers de poule que sont l’Ouganda, le Togo, le Zimbabwe et la Guinée Bissau se consolent avec 292 millions de francs cfa, soit un bonus de 19% par rapport à la précédente édition.

Cette revalorisation de cagnotte concerne aussi les 9 autres compétitions organisées par la CAF.

Pour ce qui est du Gabon, la presse s’interroge « où ira cette argent et qui va gérer cette manne ? »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Can 2017/ Bilan : 192 milliards. Le Cocan dresse un premier bilan

Le Haut-commissaire au Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Cocan) 2017, Christian Kerangall a dressé hier un premier bilan de la 31e édition de la compétition dont la victoire finale est revenue aux Lions Indomptables du Cameroun.

Au cours d’une conférence de presse, le patron du Cocan- Gabon s’est exprimé sur le coût de l’épreuve en terre gabonaise. Il affirme : «On annonce dans la presse 463 milliards de francs CFA».

Il faisait ainsi allusion aux chiffres annoncés par certains médias que d’aucuns présentent comme étant proches de l’opposition. «On en est loin», a- t-il répondu. Si l’on note que le budget corrigé en juillet 2015 était à 303 milliards de francs CFA, le Haut-commissaire a indiqué que la réalisation, aujourd’hui, est à environ 192 milliards de francs CFA.

Il a cependant ajouté que son organisation rendra ses comptes au gouvernement avant le 15 mai prochain. Il a en outre précisé que ce «rapport complet» sera déposé à la Cour des comptes et sera «communiqué à la télévision».

Evoquant l’affluence dans les stades, le Haut-commissaire du Cocan a affirmé qu’«il y avait 535.000 places disponibles sur l’ensemble de la compétition».

Cependant, il assure qu’«on va être à 330.000 ou 350.000 spectateurs dans les stades durant toute la compétition». Il est à relever que lors du match Tunisie-Zimbabwe au stade d’Agondjé d’une capacité de 40.000 places, l’on n’avait enregistré qu’environ 1.800 personnes malgré la distribution gratuite des billets.

Mr Kerangall a expliqué, minimisant l’aspect lié à cette distribution gratuite des tickets d’entrée dans les stades, qu’avant le match de la finale Cameroun-Egypte, le taux de remplissage des stades était de 66%. «Hier, le stade était rempli à 100%, ce qui va améliorer le pourcentage», a- t-il ajouté. Pour lui, le taux moyen de remplissage des stades sur toute l’histoire de la Can est d’environ 40%.

A propos des stades, celui de Port-Gentil a le plus retenu l’attention dans cette conférence. «On a l’impression que pour certains, la Can 2017 ce n’est que le stade de Port-Gentil », a indiqué Kerangal avant d’expliquer que «ce stade est jouable». «Il n’y a aucun problème technique. On a des documents techniques là-dessus. Croyez-vous que la Caf aurait pu laisser les joueurs professionnels sur ce stade s’il était blessant ?», s’est-il interrogé. «Le terrain n’est pas beau pour la télévision, mais il est super pour le jeu», a- t-il déclaré.

Le Haut-commissaire au Cocan s’est également exprimé sur les retombées de cette Can 2017. Il estime qu’il n’est pas encore temps d’en parler. «Pour les retombés, je crois qu’il est difficile d’en parler aujourd’hui», a- t-il répondu. Et pour l’image du pays, il a déclaré : «nous avons fait notre job. Soyez justes, soyez vrais. Dites la vérité de tout ce que vous avez vécu. Dites ce que vous avez vu au Gabon. Dites la vérité, c’est tout. Pas de polémique, d’arrière-pensées. Il faut dire la vérité aux gens», a- t-il martelé.

Malgré les messages de boycott sur les réseaux sociaux, sur les chaînes de radio et de télévision autant au Gabon qu’à l’extérieur, les choses se sont déroulées tant bien que mal.

Dans le même temps, l’Union africaine félicite les Lions indomptables.
La présidente sortante de la Commission de l'Union africaine, le Dr Nkosazana Dlamini Zuma, dans un communiqué rendu public hier, a félicité le Gouvernement et le peuple camerounais, en particulier l'équipe nationale de football, les Lions indomptables, pour avoir remporté le trophée de la Coupe d'Afrique des nations 2017.

Justice/ Grève : Le Procureur Général et le Premier Président de la Cour d’appel ordonnent le déguerpissement des grévistes
L’affaire fait grand bruit. Selon le Procureur Général et le Premier Président de la Cour d’appel, le Ministre de la Justice a décidé d’user de la manière forte pour chasser les magistrats présents au piquet de grève sis palais de justice. Le président du syndicat des magistrats, Synamag estime que cet acte aura de lourdes conséquences dans le pays.

Question : Mr le président depuis longtemps vous êtes en grève. Qu’en est-il de la décision du ministre de la justice d’envoyer les forces de l’ordre déguerpir les magistrats ?

Germain Nguema Ella (GNE) : Je suis étonné de cette information et de cette réaction. Il y a eu une Assemblée Générale vendredi dernier.

Les collègues nous ont fait savoir que le Procureur Général et madame le Premier Président de la Cour d’appel ont reçu des instructions du Ministre de la justice de nous déguerpir de la salle du Palais de justice ou nous avons notre piquet de grève.

Comment peut-on envoyer soit des policiers ou des gendarmes nous chasser de notre lieu de travail ? La loi nous donne l’autorisation de rester au piquet de grève qui est le lieu du travail. En plus nous sommes des magistrats et nous incarnons le pouvoir judicaire qui fait partie des trois composantes de la république avec l’exécutif et le législatif.

Je crois qu’emmener les forces de l’ordre nous violenter c’est assez grave et c’est de la fiction. Cela va entrainer de lourdes conséquences dans ce pays. Je doute que cela soit possible. Si cela se réalise ce sera très grave. Au nombre des conséquences, le petit service minimum qui existe va complètement disparaitre.

Mr le président quelle est la réaction des magistrats ?

Il y a une Assemblée Générale ce mardi 7 février qui concerne les magistrats de la cour de cassation. Nous allons voir comment vont réagir. Le Procureur Général et madame le Premier Président de la cour d’appel sont des hauts magistrats qui ont rang de magistrats de la cour de cassation.

Ils ne peuvent pas raconter n’importe quoi. Ils ne peuvent rapporter que les instructions reçus. Quand nous aurons fait le tour de toutes les juridictions, c’est-à-dire, le tribunal, la cour d’appel et la cour de cassation. Ce mercredi 8 février nous allons convoquer une grande Assemblée Générale pour décider de la conduite à tenir.

Pourquoi depuis 3 mois que vous êtes en grève, rien ne bouge ?

C’est le comble dans ce pays ! Nous sommes en grève pour rien que 6 points sur les 30 de notre cahier de charge. Les 6 points peuvent être facilement réglés. L’Etat ne nous prend pas au sérieux. On ne veut pas nous rendre digne. On aime nous voir dans cette situation de précarité qui favorise la corruption.

Le judicaire est un pouvoir qui tend vers la mendicité. Nous sommes pourtant les seuls à prêter un serment de dignité.

Cela signifie que nous devons avoir un comportement responsable, mais malheureusement le serment que nous prêtons n’a pas de réalité à la pratique. Il faut que le Président du conseil supérieur de la magistrature, (le Chef de l’Etat), s’implique personnellement pour régler définitivement ce problème. On ne demande pas d’aller sur la lune. On pose des problèmes pratiques et techniques. C’est le peuple qui subit.

Il y a des gens en prison qui mérite de sortir. Nous demandons des bâtiments pour les tribunaux administratifs à Port-Gentil et Franceville. On affecte des magistrats la bas, alors qu’il n’y a pas de bâtiments. Comment peut-on sortir de l’Ecole supérieure de la Magistrature et rester 3 ans sans travailler.

Je vous fais remarquer que la cour d’appel administrative est située au quartier kalikack, à Libreville. Cette Cour d’Appel est dans les locaux d’un motel, c’est inimaginable.

La population commence déjà à en avoir marre. Il faut trouver une solution pour les détenus. Il y a ceux qui sont en détention préventive. Mais cela perdure, il y a forcément des innocents. Les coupables doivent savoir combien de temps ils vont être en prison. Le tribunal du travail ne peut pas travailler alors qu’il y a des licenciements massifs dans ce pays.

Rien n’est fait pour trouver des solutions. Nous n’avons que des promesses du Ministre de la justice. Les choses se règlent à pas de caméléon et d’escargot. C’est extrêmement triste pour notre pays. »

Liberté dans le monde/ Freedom house 2017 : Le Gabon peu « libre»
Le rapport 2017, de l’ONG américaine Freedom house, sur la liberté dans le monde, place le pays parmi les 49 États « non libres. »

Il n’existerait point de liberté dans notre pays, selon le dernier rapport 2017 de l’ONG Freedom house, intitulé «des populistes et des autocrates: une double menace pour la démocratie mondiale». L’ONG classe le Gabon dans la catégorie des États pas libres, avec un score cumulé de 32 points sur 100.

L’étude publiée le 1er février dernier s’appuie sur deux indicateurs principaux, à savoir la liberté politique et la liberté civile avec des indicateurs allants de «1 à 7», sachant que plus l’indicateur est bas, plus le pays est libre. Le Gabon pour sa part a respectivement enregistré des notes de 6/7 et 5/7, pour une moyenne 5.5 / 7.

Toutefois, dans la zone de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), le Gabon, fait meilleure figure en se positionnant devant le Congo (27/100), suivi du Cameroun et de l’Angola (24/100). La Guinée équatoriale ferme le classement dans cette région avec un score de 8/100.

Selon le dernier rapport Freedom house 2017, sur 195 pays, 87 sont jugés «libres», soit 45% des pays du monde, et 39% de la population mondiale.

59 sont «partiellement libres», soit 30% des pays et 25% de la population mondiale et les 49 autres sont inscrits dans la case «non libres», soit 25% du total des pays et 36% de la population mondiale.

Les pays les plus libres selon le rapport sont la Finlande, la Norvège et la Suède avec un score de 100, suivis par le Canada et les Pays-Bas (99), puis l’Uruguay, la Nouvelle Zélande et l’Australie (98).

La France a quant à elle une note agrégée de 91, les États-Unis obtiennent un 90. Parmi les États ayant connu le plus fort déclin en matière de libertés ces 10 dernières années, l’on retrouve la République Centrafricaine, la Turquie ou encore la Hongrie qui malgré son statut de « pays libre » chute dangereusement d’année en année.

Liberia : les officiels interdits de voyage, en raison des difficultés de l’Etat
Les officiels libériens interdits de voyager pendant 60 jours. Ainsi en a décidé la Présidente Ellen Johnson Sirleaf afin de réduire les dépenses de l‘État.

Selon une annonce publiée par la Présidence, la mesure s’applique à tous les ministres, les chefs des organismes gouvernementaux, leurs adjoints et leurs assistants.

Seuls les fonctionnaires dont le voyage représente un impératif majeur dans l’intérêt national seront autorisés à voyager par la Présidente, ce, après une réunion individuelle avec le fonctionnaire.

Cette mesure intervient alors que l’on déplore une fuite de capitaux alarmante dans le pays. Les critiques pointent du doigt les fonctionnaires proches de la Présidence accusés d’envoyer régulièrement d‘énormes sommes d’argent à l‘étranger.

L‘économie du Liberia a été durement touchée par l‘épidémie d’Ebola et la chute globale des prix des matières premières.

Nigeria : "Buhari devrait révéler de quoi il souffre", selon l’opposition
Les polémiques sur l‘état de santé du Président nigérian Muhammadu Buhari ne s’estompent pas. Pour ne rien arranger, son Cabinet a annoncé hier qu’il prolongeait son séjour à Londres, où il s’est rendu il y a plus d’une semaine pour des analyses médicales. Selon l’opposition, il est temps de savoir de quoi souffre exactement M. Buhari.
Des réponses, voici ce qu’exige l’opposition nigériane. Hier, le Peoples Democratic Party (PDP), le principal parti d’opposition s’est exprimé sur le séjour du Président Buhari à Londres.

Dans un entretien au journal local Punch, le parti a estimé que le peuple avait le droit d’avoir des détails sur le mal dont souffre le Président parce que ce dernier utilise des fonds publics.

“Il devrait leur dire (aux Nigérians) quel est son véritable état de santé”, a suggéré un responsable du parti. Sa déclaration intervient alors que dimanche, le cabinet de la Présidence a informé que le Président Buhari prolongeait son séjour à Londres dans l’attente des résultats de ses examens médicaux.

Tout le monde peut tomber malade, mais quand un Président tombe malade, ce ne devrait pas être une question confidentielle.

“Il y a des dates fixées pour obtenir des résultats médicaux”, a- t-il ajouté, suggérant que le Président devrait déjà connaître sa date de retour.

Certes le camp présidentiel a annoncé que Muhammadu Buhari souffrait d’une infection à l’oreille, mais à l’en croire, en raison du secret médical, c’est au Président seul que revient la décision de dire ce qui ne va pas, a affirmé un porte-parole de M. Buhari. Ajoutant au passage qu’il n’y a pas de vacance de pouvoir vu que le vice-Président Yemi Osinbajo assure l’intérim.

Le spectre du passé

Ces explications sont pourtant loin de convaincre la population nigériane qui se montre de plus en plus exigeante sur l‘état de santé de son Président. Hier, alors qu‘était organisée à Abuja une manifestation contre la cherté de la vie, le débat s’est ravivé.

Des interrogations qui traduisent bien les inquiétudes des Nigérians qui vivent encore dans le souvenir du décès au pouvoir du Président Umaru Yar’Adua, en 2010. Pour rappel, ce n’est que dans ses derniers instants que la population a appris qu’il souffrait d’une maladie rénale de longue date. Plus tôt, dans la décennie 90, c’est le Président Sani Abacha (1993-1998) qui mourait au pouvoir, le 8 juin 1998 d’une crise cardiaque.

Burkina : l’avant-projet de Constitution bientôt présenté aux citoyens
Le calendrier de la réforme constitutionnelle se précise au Burkina Faso. Avec plus d’un mois de retard par rapport au planning initial – causé, selon ses responsables, par des « problèmes d’intendance » –, la commission constitutionnelle s’apprête à présenter son avant-projet de Constitution de la Ve République aux Burkinabè.

Durant la deuxième quinzaine de février, ses membres devraient être envoyés dans les treize régions du Burkina et dans plusieurs pays africains (Côte d’Ivoire, Mali, Ghana, Sénégal, Gabon) et occidentaux (France, Belgique, Italie, États-Unis, Canada) accueillant une importante diaspora burkinabè. Objectif : présenter cette ébauche de Constitution aux citoyens et recueillir leur avis sur le texte.

 

Une concertation nationale le 18 février ?

« Nous aimerions que cette grande concertation nationale soit organisée le même jour dans toutes les provinces du Burkina Faso. Nous songeons notamment au samedi 18 février », explique le professeur Luc Marius Ibriga, rapporteur de la commission. Composée de 92 membres, celle-ci comprend des représentants du Chef de l’État Burkinabé, des partis politiques, de la société civile, des forces de défense et de sécurité, ainsi que des juristes et des défenseurs de l’environnement.

Le financement de ces assises populaires autour de la future loi fondamentale, qui devrait coûter plusieurs dizaines de millions de francs CFA, est en cours de bouclage à Ouagadougou. « Faire une Constitution adaptée aux réalités sociales et aux aspirations des citoyens a un coût », justifie un responsable de la commission constitutionnelle.

« Un symbole de la rupture avec l’ancien régime Compaoré »

Une fois cette vaste consultation populaire organisée, le projet de Constitution sera remis à Roch Marc Christian Kaboré probablement courant mars, si tout se passe comme prévu. Le Président Burkinabé aura alors huit jours pour transmettre ses remarques à la commission constitutionnelle, laquelle validera ensuite le texte définitif qui sera soumis à référendum. Celui-ci ne devrait donc pas avoir lieu, au mieux, avant le mois d’avril.

Proposée par le candidat Kaboré lors de l’élection présidentielle de novembre 2015, cette nouvelle Constitution « se veut un symbole fort de la rupture avec l’ancien régime de Blaise Compaoré » lit-on dans la presse ce matin. Elle mettrait fin à la IVe République, instituée le 2 juin 1991.

 

 











Telle une pique lancée à l’endroit de son compagnon de la présidentielle d’août 2016, le président de Démocratie nouvelle a dit toujours attendre la suite du dialogue de Jean Ping organisé en décembre dernier. Pour René Ndemezo’o Obiang, seul les assises appelées par le Gouvernement ont la possibilité d’aboutir à des faits concrets.

Un mois après la tenue du Dialogue national pour l’alternance (DNPA) organisé à Libreville par Jean Ping et ses soutiens, aucune avancée réelle n’a été observée, a semblé se moquer René Ndemezo’o Obiang, le 4 février, à l’occasion de la présentation des vœux de nouvel an de son parti, Démocratie nouvelle (DN).

Directeur de campagne de l’ancien président de la commission de l’Union africaine lors de la présidentielle d’août 2016, pour lui «depuis le 23 septembre 2016, l’élection présidentielle est bel et bien terminée». Aussi, exhortant implicitement son ancien compagnon à accepter comme lui de prendre part au dialogue politique appelé par Ali Bongo, il a tenu à rappeler aux opposants ayant exprimé leur refus de participer à ces assises qu’«il y a un temps pour tout : Un temps pour la guerre, un temps pour la paix, comme il y a un temps pour les élections et un temps pour les négociations». D’autant que les initiatives solitaires, selon lui, n’aboutissent à rien de véritablement bénéfique pour le pays. «Le dialogue suppose que, dans un conflit politique, des antagonistes se retrouvent face à face autour d’une même table. Mais si je réunis mes partisans et que je qualifie ça de dialogue, c’est très bien si je veux me donner bonne conscience. Mais pour influer sur la situation politique réelle, ceci n’a absolument aucune incidence», a estimé le président de DN, prenant exemple sur le DNPA de Jean Ping et les siens.

René Ndemzo’o Obiang a par ailleurs dit attendre que soit fait «un point sur le niveau d’application des résolutions» issues dudit dialogue.

S’agissant de la perception faite par certains de sa future participation au dialogue annoncé par le Président de la République, la réponse de René Ndemzo’oObiang à cette question s’est voulue plutôt concise et sèche : «le pouvoir en place n’a pas eu besoin de nous pour s’établir, tout comme il n’a pas besoin de nous pour chercher une quelconque légitimité».

 

Toutefois, allant au dialogue organisé par le même gouvernement, DN a rappelé ses trois principales conditions : « la décrispation du climat politique par la libération et l’arrêt des intimidations à l’endroit des activistes et autres opposants au pouvoir, la promesse écrite du gouvernement et des participants au dialogue que les résolutions prises seront applicables dans les faits et la mise en place avant le début des concertations d’une commission devant réfléchir sur les questions sur lesquelles les échanges porteront et le format de ceux-ci ».

Gabon/ Politique/ Résolution de l’UE : la réaction de l’ancien Ministre Séraphin Moundounga

Après la résolution du Parlement européen sur la dernière présidentielle au Gabon, Séraphin Moundounga, ancien ministre de la Justice, désormais en exil en France a été interrogé par l’APS (agence de presse africaine) basée à Paris.

Au-delà de la résolution,, il évoque les pistes pour une de sortie de crise au Gabon, le prochain dialogue politique etc.

Question : Le Parlement européen vient d’adopter la résolution sur la présidentielle du 27 août dernier. Pensez-vous que cette résolution va faire bouger l’ordre politique en place à Libreville ?

Séraphin Mondounga : Le Parlement européen, comme je le présageais déjà depuis le processus amorcé le 12 décembre dernier à Libreville, vient de confirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits de l’homme et notamment le droit de choisir et de révoquer librement ses dirigeants.

En l’espèce le choix porté par le peuple gabonais sur le président élu Jean Ping et , conséquemment, la révocation de l’ancien chef de l’État, Ali Bongo dont la fin, de l’obstination à ne pas accepter l’expression souveraine du peuple gabonais est irréversible et désormais imminente, à une échéance dictée par le fait qu’il est l’unique chef d’Etat sortant, africain, à être pris la main dans le sac et les doigts à la fois dans la confiture, ainsi qu’internationalement reconnu, panafricainement et internationalement, comme battu, tel que vient de le confirmer le vote quasi unanime du Parlement européen, sur saisine des observateurs européens sollicités par l’ancien pouvoir gabonais.

Question : Il est maintenant question d’une autre procédure visant à demander au Conseil européen d’adopter des sanctions. Croyez-vous qu’elle aura le même succès que la résolution votée au Parlement européen à 553 voix sur les 647 votants ?

La résolution votée par le Parlement européen procède de l’article 9 de l’accord de Cotonou liant l’Union européenne et ses États membres aux États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ; article dont les dispositions font de 3 valeurs démocratiques (Etat de droit, Droits de l’Homme et Démocratie) des éléments à caractère essentiel.

Ainsi, dont toute violation par tout signataire de l’accord autorise les autres membres à prendre des sanctions si le dialogue politique prévu à l’article 8 dudit accord de Cotonou qui doit être engagé entre l’Union européenne, les autorités de fait ou de droit de l’Etat en cause, son opposition et sa société civile (et non ni le Dialogue national du président élu Jean Ping ni celui que préconise Mr Ali Bongo qui sollicite des prolongations comme au football) ne permet pas de mettre un terme à la violation des droits concernés et si les consultations prévues par l’article 96 du même accord de Cotonou échouent aussi.

Puisqu’il s’agit d’une obligation internationale, toutes les parties sont tenues par une obligation d’appliquer tout traité ou toute convention internationale de bonne foi, en application du principe édicté à l’article 26 de la Convention de Vienne sur le droit des traités en partant du principe latin Pacta sunt servanda («Les conventions doivent être respectées»). Je ne peux préjuger de la mauvaise foi d’un partenaire, car, pour moi, sa bonne foi est présumée acquise une fois le traité signé et ratifié.

L’application de l’accord de Cotonou bénéficiera de cette application de bonne foi par la Commission de l’Union européenne, par le Conseil européen comme par les tous les États membres. Pour la paix et la démocratie au Gabon, mais aussi pour le triomphe du droit international et pour la sécurité en Europe et dans tout le monde libre, victimes collatérales d’immigrations massives et de la vascularisation du terrorisme, du fait des régimes tyranniques et d’États faillis dans l’étranger proche des grandes démocraties.

D’aucuns disent : ces différentes résolutions n’auront aucune prise réelle sur le pouvoir de Libreville. Ne pensez-vous pas qu’ils ont raison, au regard des exemples congolais ou burundais ?

D’abord, comparaison n’est pas raison. Ensuite, grâce aux sanctions européennes et internationales, le processus politique qui a failli se figer en RDC s’est décanté pour empêcher un troisième mandat anticonstitutionnel tel que désormais en bonne voie, pour que ce pays-frère puisse connaître une paix durable ; là où au Burundi la crise est née des divergences entre l’interprétation de la Constitution, prenant ou pas en compte la période de transition dans l’inventaire des mandats présidentiels eu égard à un accord politique ayant ouvert la voie à la transition de l’époque.

Pour le Gabon, le cas est tout aussi différent des deux autres pays qu’il l’est de toutes les situations en Afrique subsaharienne, de tentative de fraude particulièrement inintelligente que tous les fraudeurs sont publiquement «éventrés».

Les sanctions ciblées comme l’interdiction, aux membres du coup d’État politico-militaro-juridicio-constitutionnel, d’entrée dans le territoire des États membres de l’Union européenne, du survol de l’espace aérien européen ainsi que le gel de leurs avoirs et la mise sous scellés de leurs biens dans tout le monde libre, contribueront à accélérer le processus de retour à la paix au Gabon par le triomphe de la volonté populaire exprimée le 27 Août 2016 et la répartition de toutes les graves violations des droits de l’homme depuis le 31 Août et qui se poursuivent chaque jour.

Vous avez été identifié comme l’une des figures de proue du lobbying ayant amené à l’obtention de la résolution obtenue du Parlement européen. Que pouvez-vous en dire ou encore quelles ont été les actions menées ?

Ma volonté à contribuer au triomphe de la volonté souveraine du peuple gabonais est une constante de mon action politique amorcée comme Député à 26 ans et ce jusqu’à ce jour, notamment en refusant le 30 août 2016 d’alléger un imaginaire hacker des résultats électoraux pourtant non informatisés, tel que je l’avais dénoncé en publiant le même jour un communiqué sur ma page Facebook.

Aussi, toutes les démarches menées par l’ONG UNITÉ, depuis son lancement à Libreville, le 5 septembre 2016, jour de ma démission et la formalisation de cette démission, le 6 septembre, ainsi que de la création effective de cette ONG le même jour, ne sont que des modestes contributions aux efforts fournis par tous les leaders politiques et ceux de la société civile pour libérer le peuple gabonais de la tyrannie et faire entendre les appels des Gabonaises et des Gabonais à être secourus par la communauté internationale.

Invitée à appliquer le principe de la responsabilité internationale de protéger un peuple en danger soit en raison d’accords particuliers comme l’accord de Cotonou, soit sur autorisation du Conseil de Sécurité des Nations Unies comme ce fut le cas en 2011 lorsque le Gabon, dirigé par Ali Bongo, avait voté la résolution des Nations Unies ayant sauvé le peuple libyen contre les atrocités de Mouammar Kadhafi.

En dehors du lobbying que vous menez tambour battant auprès de l’Union européenne, avez-vous d’autres solutions pour sortir le Gabon de la crise sociopolitique actuelle ; mieux, faire respecter le verdict des urnes que continue de réclamer Jean Ping ?

Il ne s’agit pas d’une seule réclamation du président élu Jean Ping. Il s’agit de faire triompher la volonté souveraine du peuple gabonais, exprimée le 27 août 2016, pour que quiconque sera désormais appelé à exercer une quelconque fonction publique, élective au Gabon, demeure à l’écoute et au service du peuple, en s’interdisant de s’en servir et de l’asservir, conscient et convaincu que le peuple qui l’a choisi est en droit de le révoquer.

Aussi, le recomptage transparent de votes semble être la principale piste de sortie de crise; des alternatives pouvant être :

– la reprise partielle du vote dans les zones litigieuses du Haut-Ogooué et du deuxième arrondissement de Libreville mais sous protection internationale et sous non plus simple observation internationale mais supervision internationale ;

– la mise en place d’une transition à la durée et aux modalités à déterminer, avec quels acteurs et pour quel rôle à faire jouer – sous protection et supervision internationale – au président élu Jean Ping et au contestataire Ali Bongo qui s’agrippe quoique très cerné de partout, pour aboutir à la révision de la Constitution et un rééquilibrage institutionnel promoteur de tous les 3 pouvoirs, tout en instituant une démocratie à la fois participative et interactive, pour mieux marquer la centralité de la société civile dans tous les processus politiques destinés à promouvoir les valeurs et la prospérité pour tous. Cette transition devrait aboutir à des nouvelles élections présidentielles suivies par les législatives, si ce n’est en même temps.

Les animateurs et artisans du régime d’Ali Bongo et même certains observateurs s’étonnent de l’espoir investi par l’opposition en l’Union européenne et se demandent qu’aurait fait l’opposition si le pouvoir de Libreville n’avait littéralement pas créé cette opportunité en invitant les observateurs de l’UE à la dernière présidentielle. Avez-vous une idée de ce qu’aurait fait l’opposition sans l’investissement a posteriori de certains députés européens, à l’instar de l’Allemand Jo Leinen ou de la Bulgare Mariya Gabriel ?

Je ne peux, faute de compétence, présager ce que ferait ou ne ferait l’opposition gabonaise car l’ONG UNITÉ n’est pas au service des particularismes mais s’est mise au service du peuple gabonais pour faire triompher sa volonté souveraine et contribuer à la paix.

Pour le reste, j’observe que plusieurs leaders politiques et de la société civile sont très actifs dans la conduite d’actions non violentes permettant de passer, aisément et sûrement, de la dictature à la démocratie, tel que préconisé par le Professeur Gene Sharp qui déconseille, par ailleurs, d’accepter de négocier avec un dictateur sauf si c’est pour lui ménager la piste de sortie vers un pays d’exil comme on vient de le vivre en Gambie.

Gene Sharp interdit aussi des actions violentes, convaincu, comme au sein de l’ONG UNITÉ, que toutes les actions non violentes passées, actuelles et futures, menées par nous tous et par chacun partout où nous nous trouvons, vont contribuer à désintégrer la tyrannie, sans délais.

 

 

 

Comment pourriez-vous expliquer l’atonie actuelle de l’opposition sur le terrain purement gabonais ?

En répondant à la précédente question, il me semble que vous pouvez, en fouillant, trouver la réponse à votre présente question. Sauf si je l’ai mal comprise. Auquel cas je sollicite votre indulgence pour pardonner ma lanterne.

Sans doute révélateur de l’état moral des troupes, croyez-vous que l’appel au boycott de la Can 2017, lancée par certains leaders, notamment de la société civile, ait été suivi ?

La réponse donnée ci-haut me paraît aussi partiellement applicable ici. Pour ce qui est de la participation des Gabonaises et des Gabonais à la fête ou au deuil de la Can, en dépit des billets d’entrée qu’on leur a payés pour mieux les infantiliser, au lieu de les rendre solvables en payant leurs arriérés de salaires et primes et indemnités multiformes, nous avons tous constaté qu’on a tenté de remplir les stades avec des mineurs ainsi gravement instrumentalisés en violation des conventions internationales sur les droits de l’enfant ; le remplissage par des étrangers et immigrés clandestins promis à une régularisation massive de situation de séjour au Gabon n’ayant pas suffi.

Vous avez porté sur les fonts baptismaux, une ONG dénommée Unité. Où en est-elle ? Quelles actions entreprises depuis sa création ?

L’ONG UNITÉ, lancée le 5 septembre 2016 et dont la création a été formalisée par une assemblée générale, le lendemain 6 septembre à Libreville, nous a amené à agir en son nom pour faire entendre la voix du peuple gabonais, opprimé par un tyran, devenu sanguinaire, auprès du monde libre et épris de paix et des valeurs démocratiques, en France en Belgique, en Allemagne et États-Unis, avant d’aller très prochainement au Canada et au berceau de la de la démocratie et de la République en Grèce, ainsi que partout où nous sommes soit sollicités soit admis à notre demande.

Notre activité doit davantage prendre d’ampleur depuis la légalisation de l’ONG UNITÉ en France par enregistrement ayant donné lieu à une codification par les autorités compétentes françaises, avec un numéro SIREN ; ce qui confère, depuis le 27 décembre 2016, une personnalité juridique, morale, à notre ONG à tous, nous tous, les épris de paix et de valeurs démocratiques partout où nous nous trouvons dans le monde. On peut avoir plus de précisions sur l’ONG UNITÉ (Union pour la Nation, l’Intégrité, le Travail et l’Egalité) en visitant le site web

Ali Bongo appelle à un dialogue que vous déclinez. Frederik de Klerk et Nelson Mandela étaient pourtant radicalement opposés, mais ils ont fini par s’entendre sur un minimum commun pour créer la nation arc-en-ciel. N’est-ce pas une leçon de l’histoire dont le Gabon peut s’inspirer ?

Je constate simplement que vous ne dites pas que je n’ai pas aussi participé au Dialogue national convoqué et déjà réuni par le président élu Jean Ping. Pourquoi alors participer à un Dialogue convoqué par un individu que les Gabonaises et les Gabonais ont souverainement et notoirement révoqué et dont il confirmé qu’il n’est pas légitime, par la communauté internationale, depuis les déclarations de toutes représentations diplomatiques d’États démocratiques au Gabon, jusqu’aux rapports d’observation des élections par l’UA, par la fondation américaine NDI, la mission d’observation de l’Union européenne puis désormais le Parlement européen ? On a un accord avec l’UE, l’accord de Cotonou.

Il devrait être appliqué par la procédure souple du Dialogue politique de l’article 8. Nous constatons tous que la junte politico-militaire d’Ali Bongo, par le porte-voix que je ne peux nommer et par le biais d’une Chambre qui représente les collectivités locales et non pas le peuple, faute d’une Assemblée nationale élue mais au mandat prorogé par une Cour constitutionnelle qui a cessé de rendre justice au nom du peuple gabonais, que la junte politico-militaire qui écume et sévit au Gabon, refuse le dialogue politique de l’article 8 de l’accord de Cotonou.

Il reste à l’Union européenne et aux États européens de passer à l’article 96. Puis, si sans nouveau résultat, aux sanctions ciblées auxquels tout le monde libre est en droit de s’associer et ce avant la mise en œuvre, sur autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies, du droit de la responsabilité internationale de protéger un peuple en danger, le peuple gabonais.

 

 

Last but not least, en tant qu’ancien ministre de la Justice Garde des Sceaux que pensez-vous de la vague d’arrestations dernièrement intervenue au Gabon dans le cadre de l’opération Mamba en vue de l’assainissement des finances publiques ?

Dans une tyrannie personne n’a aucun droit. Car, seul le tyran a des droits tel qu’enseigné par Étienne de La Boetie en ces termes :

– le tyran qui le devient par une élection traite le peuple comme un taureau, un buffle qu’il faut dompter ;

– le Tyran qui s’impose par les armes grâce à une guerre ou même à un coup d’Etat, traite le peuple comme un trophée de chasse, une proie, un gibier ;

– le tyran devenu tyran par hérédité ou dévolution successorale, ainsi «né et nourri au lait» sortant du sein «de la tyrannie, regarde le peuple comme composé de cerfs reçu en héritage», un troupeau d’esclaves dont le salut passe, exclusivement, par le refus, tôt ou tard, de la servitude volontaire, en désobéissant au tyran, tous et partout, jusqu’à la naissance de la démocratie sur les cendres de la tyrannie. L’article 78 de la Constitution est sans ambiguïté.

Les membres du gouvernement comme les responsables d’institutions constitutionnelles, ne sont responsables des faits allégués, au moment de leur commission, d’être des délits ou des crimes, rien que devant la Haute Cour de justice, qu’il faut réunir, y compris pour toute personne concernée par lesdits faits.

Mais est-ce qu’il y a État de droit dans une tyrannie puisque le peuple n’a aucun droit ? Les «collabos» actuels l’apprendront un jour à leurs dépens quoiqu’ils s’en glorifient aujourd’hui et qu’ils tentent d’intimider même des leaders et personnalités qu’ils connaissent pourtant inintimidables et insusceptibles d’être pervertis par des biens matériels et autres prébendes.

 

Congo : L’Assemblée nationale planche sur la loi portant statut de l’opposition politique
La loi est inscrite à l’ordre du jour de la quatorzième session de l’Assemblée nationale, qui s’est ouverte le 1er févier à Brazzaville
Animé par le désir d’assainir le paysage politique congolais, le gouvernement a soumis à l’appréciation des députés deux projets de loi d’une importance indéniable, à savoir : le projet de loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques, ainsi que le projet de loi déterminant le statut de l’opposition politique au Congo.

Ces deux projets de loi sont inscrits à l’ordre du jour de la quatorzième session de l’Assemblée nationale, qui s’est ouverte le 1er févier à Brazzaville. Dans son discours d’ouverture, le président de l’institution a relevé l’importance et le bien-fondé des affaires inscrites à l’ordre du jour de la session.

« Notre menu est constitué de plusieurs affaires qui engagent la vie de notre nation et l’honneur de notre institution. C’est l’occasion d’exhorter les commissions permanentes de notre institution, au travail des dossiers afin que nous puissions épuiser notre ordre du jour dans les délais prescrits ; parce que cet aspect fait partie des indicateurs de performance de l’Assemblée nationale », a déclaré le président de l’Assemblée.

Parlant de la crise économique que traverse le Congo, il a indiqué qu’elle n’est pas une fatalité, mais plutôt une conjoncture.

Aussi rude soit-elle, a- t-il dit, les députés ont foi en la capacité du gouvernement à pouvoir trouver les ressorts nécessaires qui permettent de satisfaire les préoccupations légitimes de la population congolaise.

Abordant les questions sécuritaires, le Président a déclaré que la situation dans le département du Pool demeure préoccupante et interpelle les élus du peuple. « J’en appelle à tous à lever le pied et à ne pas suivre les extrêmes. Quand on suit les extrêmes, on se perd.

Aucun peuple n’est allé de l’avant en écoutant les voix qui s’éloignent du milieu ; parce que le milieu, somme toute, constitue le droit chemin. Quand on suit le droit chemin, on se trompe rarement », a- t-il expliqué. Par ailleurs, il a salué les actions diplomatiques que pose le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, dans la recherche de la Paix en Libye, en République centrafricaine et en République démocratique du Congo. « Toutes les démarches qui visent à rechercher la paix en Afrique et dans le monde méritent le soutien de la représentation nationale », a- t-il conclu.

Diplomatie : Plus de 50 000 Camerounais en France et plus de 8 000 Français au Cameroun
En refaisant l’actualité du Cameroun, Philippe Larrieu a indiqué que les allégations de l’implication de son pays dans le mouvement terroriste Boko Haram sont infondées.

Le 13 janvier dernier, Philippe Larrieu, le Ministre conseiller de Gilles Thibault, l’Ambassadeur de France au Cameroun a entretenu la presse les sujets qui font actuellement l’actualité dans ce pays. Le Diplomate qui totalise plus de 100 jours en terre camerounaise a indiqué au cours de sa communication, qu’il y a actuellement plus de 50 000 Camerounais en France et plus de 8 000 Français au Cameroun.

Il s’est appesanti sur les sujets tels que le terrorisme, la crise anglophone avec un accent porté sur la traduction en anglais du texte de l’Ohada.

Pour ce qui est du prétendu soutien de la France à la secte terroriste Boko Haram, Philippe Larrieu précise qu’il s’agit des allégations infondées. «C’est archifaux. La France ne peut pas se permettre de soutenir un mouvement qui s’attaque même à nos citoyens.

Au contraire, dans l’approche globale de la sécurité, la France a activement contribué à l’instauration du front commun contre Boko Haram après le sommet de 2014. La France sera toujours disponible aux côtés du Cameroun. Elle apporte son appui aux renseignements dans la lutte contre les engins explosifs et la dotation des forces spéciales d‘équipements tactiques».

Au sujet de la crise anglophone, en dénonçant un article publié la semaine dernière par un confrère, celui qui est la deuxième personnalité de l’Ambassade de France au Cameroun a déclaré que «les projets de coopération de la France au Cameroun touchent toutes les Régions. La France considère que l’anglais comme le français est lié à un processus de développement social.

C’est la France qui a financé la traduction en anglais du texte de l’OHADA». Philippe Larrieu qui a évoqué le dernier sommet des Chefs d’État de la zone CEMAC a « laissé entendre que c’est le pays de Paul Biya qui a évité la dévaluation du FCFA. »

CPI : Reprise du procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, ce lundi 6 février
Le procès Laurent Gbagbo-Charles Blé Goudé qui a court à la Cour pénale internationale (Cpi) reprend, ce lundi 6 février 2017, à la Haye. Pour cette reprise, c’est le témoin P106 qui sera entendu à la barre. Suspendu le 09 décembre 2016, le président de la Chambre, le juge Cuno Tarfusser avait expliqué que la durée de cette pause était liée à un « problème de budget ».

« La Cpi n'a pas reçu les fonds suffisant pour mener trois procès en parallèle et les audiences auront donc lieu en alternance », avait-il déclaré, rapporte la presse ivoirienne.

Charles Blé Goudé et l’ex-Président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo. Ont vu leurs procès s’ouvrir le 28 janvier 2016, à la Cpi.

La presse relève aussi qu’à sa création 60 Etats avaient ratifié le Traité de Rome à l’ouverture de la CPI en 2002. Elle compte à présent 124 Etats membres. Les pays à financer la Cour sont aujourd’hui plus nombreux. Son activité s’est développée. En 2004, sa dotation s’élevait à 49,7 millions d’euros, indique t- on.

Mankeur Ndiaye (Ministre des Affaires étrangères): « Le Sénégal n’est pas diplomatiquement isolé et il l’a prouvé lors de la crise gambienne »

Le Ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur Mankeur Ndiaye, sur l’échec de la candidature de Bathily qui serait dû à un isolement diplomatique du Sénégal, a voulu expliquer la situation. À l’en croire, le choix des pays de la CEDEAO qui ont choisi de voter contre le candidat de la communauté n’a rien à voir avec un isolement diplomatique du Sénégal.
Mankeur Ndiaye d’expliquer que tous les chefs de l’état ont à l’unanimité reconnu que le professeur Bathily avait lemeilleur profil. Mais le choix de voter pour un autre s’explique par autre chose que l’isolement diplomatique. Mankeur Ndiaye de dire qu’un pays isolé diplomatiquement ne peut pas en 48 heures, mobiliser la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nations Unies pour faire partir Yaya Jammeh.
Mankeur explique que le Sénégal a obtenu l’accord de la CEDEAO pour une intervention militaire mais aussi de l’adoption de la résolution des Nations Unies, et tout ça en 48 heures.
Mankeur Ndiaye de reconnaître que pour des raisons personnelles ces pays ont refusé de voter Bathily mais cela ne veut en rien dire un isolement diplomatique.
Macky Sall : Devenir Président n’était pas une ambition pour moi !
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall vient de faire une révélation de taille, il n’avait pas d’ambition pour devenir, Président de la République. Des propos tenus, lors de la cérémonie de la 5ème édition de la Grande rentrée citoyenne au Grand Théâtre de Dakar.

C’est lorsque j’ai subît une injustice au sein de l’Assemblée Nationale alors que j’étais le président de cette institution, j’ai décidé de la combattre a fait remarquer, le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, devant des milliers de jeunes.

C’est cette injustice qui a fait qu’il est devenu aujourd’hui, le Président du Sénégal dira Macky Sall. Mais au départ il n’avait qu’une seule ambition travailler pour son mentor d’alors l’ancien chef de l’État Abdoulaye WADE.

































































Projet de résolution de l’UE contre le Gabon, ce qu’en pense Vivien Patrice Lloyd Amos Makaga Pea (UJPDG)
Au moment de l’examen au parlement européen d’une résolution contre le Gabon suite à la réélection du Président sortant du Gabon, Ali Bongo Ondimba, le premier responsable de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG, au pouvoir) a publié un libre propos dans lequel il s’insurge naturellement contre cette démarche. Voici le contenu :

 

« Quand le Parlement du « roi blanc » européen méprise la Souveraineté du Gabon et snobe son alter ego Africain

Une forte rumeur fait état de ce que le Parlement Européen serait sur le point de présenter à l’adoption de ses membres, une résolution contre le Gabon ou du moins ses autorités.

En Alpha, dans mes modestes réminiscences d’étudiant en droit, il m’a été enseigné que la souveraineté d’un État traduisait de manière sommaire d’une part, le fait qu’à l’extérieur , un État n’était pas tenu de se soumettre à des INJONCTIONS ou obligations à l’égard d’autres États et des organisations internationales autres que celles qu’il a librement acceptées, et d’autre part, qu’en interne, il déterminait de son propre chef, les droits et devoirs qu’il assume à l’égard des personnes ou situations juridiques pour lesquelles son ordre juridique s’applique.

Il m’a été également enseigné, que le droit international coutumier consacrait de manière indiscutable le principe de non- ingérence dans les affaires intérieures des États, au nom du principe d’égalité souveraine consacré par les Nations Unies et ratifié par ses États membres. Aujourd’hui, il me surprend que ces principes de droit international pourtant scandés à audible voix par les « rois de la démocratie mondiale », fassent l’objet du désormais « deux poids deux mesures » qui fait du continent africain et de ses dignes fils, le paillasson sur lequel le « roi blanc » européen, pose l’échelle de son interventionnisme « colonio-impérialiste ».

Au menu du jour de son insatiable libido, le Gabon. Cette ancienne vache à lait de la « France à fric foccardienne », au Peuple vaillant et affranchi, qui a récemment frôlé l’embrasement et le chaos, sous l’égide bien-pensante de la reine mère Européenne. Doit-on rappeler à ces « régents » de Strasbourg, déterminés à saucissonner le Gabon par une résolution au contenu inique et insipide, que le processus électoral d’Aout 2016 au Gabon a connu son point culminant avec l’ épuisement du contentieux de même nom, le Vendredi 23 Septembre 2016 par décision souveraine de la Mère de nos juridictions nationales, la Cour Constitutionnelle!?

 

 

Frappée du sceau de l’autorité de la chose jugée et auréolée de sa forclusion, cette décision de la Cour Constitutionnelle gabonaise, quel que soit les griefs que pourraient lui opposer ses pourfendeurs de circonstance, et rendue en présence de hauts magistrats africains, signifie en Droit qu’ aucune institution étrangère à l’Etat souverain du Gabon, fusse-t-il « Parlement Européen », n’est fondée à ouvrir un nouveau contentieux en la matière, à moins que l’Union Africaine qui agit sur son ressort territorial par parallélisme à l’Union Européenne, ne soit devenue une « sous-préfecture institutionnelle » de l’Europe à l’insu de ses États membres.

Il me fait dire de ce qui précède, que le continent africain ne se sera toujours pas affranchi du « roi blanc », prêt à tout pour conserver ses intérêts, tant que nous lui laisserons l’occasion permanente de jouer avec arrogance, à ce fameux jeu de « lancée de nain » pour la plus grande maltraitance du petit nègre d’Afrique, peut-être parce que n’est-il-toujours « pas entré dans l’Histoire »?Suivez mon regard…

Non Chers concitoyens européens du monde, le Gabon ne sera jamais votre punching-ball, ni votre précédent jurisprudentiel impérialo-dominateur! Le Gabon n’acceptera pas de se faire guillotiner sur l’autel de votre mafia infeste!

Car l’Afrique comme l’Europe s’est désormais affranchie, l’Afrique comme l’Europe est désormais souveraine, l’Afrique comme l’Europe a désormais ses institutions, l’Afrique comme l’Europe est désormais debout, l’Afrique comme l’Europe a désormais sa Relève , l’Afrique comme l’Europe n’est plus soumise, l’Afrique comme l’Europe, ne sera plus jamais régentée par des citoyens étrangers à son territoire, l’Afrique comme l’Europe est « désormais » entrée dans l’Histoire, et ses dignes fils de la nouvelle génération se dresseront comme un bouclier pour désormais assurer sa protection!

Non chers Concitoyens européens du monde, l’inégalité de traitement devant les lois internationales à laquelle vous voudriez nous astreindre par votre boulimie obsessionnelle à diriger au- delà de vos frontières incestueuses, m’amène à conclure par une mise en garde: Nous n’avons pas vu votre premier coup venir, nous n’encaisserons pas un second. Non seulement nous allons l’esquiver, mais surtout, l’Afrique souveraine vous rendra la « politesse » du premier coup. J’ai dit ».

Social/ Face aux nombreux fronts sociaux dans les administrations publiques du pays : Le BDP à l’écoute de Dynamique unitaire

C'est une démarche pour le moins inédite à laquelle s'est livrée le Bloc démocratique populaire (BDP), en début de semaine. Ce parti politique de la majorité républicaine est allé s'imprégner des revendications de la confédération syndicale Dynamique unitaire (DU) en grève depuis un mois. Paskhal Nkoulou, président dudit parti et les siens, ont échangé avec les responsables de cette confédération à leur siège d'Awendjé, à Libreville. L'objectif étant d'entendre les causes du débrayage des syndicalistes par eux-mêmes. Sans à priori", ont-ils insisté.

Parti qui se veut citoyen, le BDP choisit d'autant plus cette démarche, comme l'a rappelé son premier responsable, le pays fait face à un "climat heurté depuis les élections présidentielles d'août dernier, et même bien avant". Un climat morose qui se manifeste, entre autres, par des revendications syndicales et des grèves dans de nombreuses administrations publiques. Notamment dans les secteurs de l'Education et de la Santé.

Aussi, Paskhal Nkoulou a- t-il noté, au sortir de cet échange, qu'il y a " une cassure dans la chaîne de relais entre ces syndicalistes et le gouvernement" et qu'il fallait "que les uns et les autres se parlent...Il faut que les uns et les autres fassent l'effort d'aplanir leurs positions", a –t-il recommandé.

Congo- Brazzaville : Justin Koumba mis en examen à Paris pour détournements de fonds
Justin Koumba, l’actuel Président de l’Assemblée congolaise, serait visé par une information judiciaire pour blanchiment, ouverte à Paris. C’est ce que rapporte la presse indépendante ce matin dans la capitale congolaise.
Selon les informations, l’actuel Président de l’Assemblée nationale du Congo-Brazzaville, Justin Koumba, âgé de 69 ans, aurait été mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire menée à Paris par la juge Patricia Simon.

Les enquêteurs de l’Office centrale de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) le soupçonnent d’avoir blanchi en France de l’argent issu de détournements de fonds sur des marchés publics passés par l’Assemblée de Brazzaville. « Ce fidèle du Président Denis Sassou-Nguesso, en poste depuis dix ans, effectue des séjours réguliers à Paris où il détient notamment deux appartements, avenue Georges V et rue François 1er, dans le 8ème arrondissement. Ses avocats français, Jean-Pierre Mignard et Jean-Paul Benoit, n’ont pas souhaité faire de commentaire » selon ce que rapporte, Les dépêches de Brazzaville.

Le journal ajoute que : « les fils du Président Congolais, Denis-Christel, son gendre Guy Johnson et ses neveux Edgar, directeur des grands travaux, et Wilfrid, qui a la main sur les taxes pétrolières, risquent eux aussi une mise en examen dans les prochaines semaines. Le clan est soupçonné d’avoir détourné des fonds publics via des sociétés offshores aux Seychelles et à Maurice, ayant des comptes bancaires à San Marin. La justice a déjà saisi plusieurs appartements à Paris, Neuilly et Courbevoie, et une villa au Vésinet. »

Congo : Sassou Nguesso rappelle ses ambassadeurs
Plusieurs ambassadeurs congolais accrédités dans les pays africains, européens, américains et asiatiques viennent d’être rappelés à Brazzaville, par décret du Ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Pour l’Afrique, il s’agit des ambassadeurs de l’Algérie, Marie Thérèse Avéméka; du Cameroun, Mme Bouanga Kalou; du Nigéria, M. Jean Marie Mowélé; de l’Egypte, Raphaël Malonga; du Kenya, Jean Jacques Ossélé; de la Guinée Equatoriale, Mme Célestine Nkouakoua; de la RCA, Gabriel Entcha-Ebia; du Tchad, Pierre Ambandzounou; Gabon-Namibie, Patrice Ndounga et du Sénégal, Pierre Michel Nguimbi.

Pour la partie Europe, la presse note les ambassadeurs de la Belgique, Roger Julien Menga; de la Suisse, M. Okio; de l’Allemagne, M. Jacques Yvon Ndolou et de la Russie, Aimé Clovis Guillond.

En Asie, les ambassadeurs du Congo en Chine, M. Daniel Owassa et en Inde, M. Félix Ngoma sont aussi frappés par le même décret sans oublier celui de Cuba en Amérique du sud, M. Paul Onguémby.

Selon une source digne de foi, ces ambassadeurs sont coupés de leurs budgets depuis plusieurs mois et nombreux sont actuellement dans l’impossibilité d’assurer leurs missions.

En Côte-d’Ivoire les salaires de fin janvier des fonctionnaires enfin disponibles
Après des jours d’inquiétudes les fonctionnaires ivoiriens peuvent enfin retrouver le sourire. Leurs salaires du mois de janvier seraient enfin disponibles depuis la soirée du mardi dernier, a indiqué la presse ivoirienne.

Selon cette dernière, le retard constaté était dû à une procédure de paiement, car tous les services de l’Etat y compris financiers, ont également observé la grève de 3 semaines déclenchée par la plateforme syndicale.

Les fonctionnaires et agents de l’Etat ont observé une grève pour exiger, le retrait de la loi de l’ordonnance sur la réforme de retraite, le paiement des stocks d’arriérés de 2012 etc…

Conférence de haut niveau de la BEAC : La RCA épargnée par les chocs exogènes, selon le Directeur général de Commercial Bank Central Africa, Yves Dessandé
La conférence de haut niveau organisée récemment à Yaoundé, par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) sur le thème suivant : « les banques centrales face aux chocs exogènes : stratégies de sortie de crise », a offert au Directeur général de Commercial Bank of Central Africa (CBCA), Yves Dessandé, l’occasion de souligner la particularité de la République Centrafricaine, seul pays membre de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à ne pas être touchée de plein fouet par les effets pervers de la baisse des prix des hydrocarbures.

Yves Dessandé a considéré qu’à l’inverse des pays producteurs de pétrole, la République Centrafricaine est plutôt » sur le chemin du relèvement grâce aux efforts consentis par les autorités, à la suite des élections ayant porté aux commandes de l’Etat le Président Faustin-Archange Touadéra », ajoutant que « la croissance du pays s’est sensiblement améliorée ».

Il a également mis en exergue « les promesses faites par les partenaires financiers et techniques du pays lors de la conférence des bailleurs de fonds de la République Centrafricaine à Bruxelles, en Belgique, en novembre dernier ».

Il est toutefois revenu sur le cas des pays producteurs de pétrole, soulignant que « ces pays rencontrent d’énormes difficultés liées à la baisse des cours du pétrole et cela est perceptible à trois niveaux qui sont : la baisse de la croissance, qui est passé de 5% il y a deux ans à 1% actuellement ; l’augmentation du déficit budgétaire des pays de la zone CEMAC ; enfin, la réduction des réserves de change ».

Le Directeur général de CBCA a apprécié à sa juste valeur l’initiative du gouvernement de la BEAC de rassembler des personnalités de haut niveau pour réfléchir sur des solutions appropriées se rapportant à la politique monétaire et budgétaire en vue d’atténuer les chocs issues surtout de la baisse des cours du baril du pétrole.

Il a insisté sur l’accompagnement des pays de la zone CEMAC par la Banque centrale et les partenaires techniques dans le but d’améliorer les réponses destinées à atténuer les chocs exogènes en prenant en compte les précautions liées aux politiques monétaires et budgétaires.

L’objectif de cette réunion de haut, qui a regroupé des gouverneurs des banques centrales d’Afrique et d’ailleurs, de hautes personnalités des organisations financières internationales, des universitaires et les représentants des 52 banques des pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) est de réfléchir sur des solutions innovantes aux crises auxquels sont exposés pays de la zone.

Cameroun - Economie. La dette publique du Cameroun s’est établie à 4725 milliards en 2016 de FCFA contre 4488 milliards de FCFA en 2015
Selon les données disponibles au ministère des Finances, l’encours de la dette publique camerounaise au 31 décembre 2016, est estimé à 4 25 milliards de FCFA (26,3% du PIB), contre 4488 milliards de FCFA (26,7% du PIB) au 31 décembre 2015, soit une augmentation de 5,3%.
Le service de la dette publique totale, lui a connu l'année dernière une hausse de 115,4% en glissement annuel, en s’établissant à 727,7 milliards de FCFA, dont 324,6 milliards de FCFA au titre de celle de l’extérieur et 402,9 milliards de FCFA pour celle relative à l’intérieur. C’est ce que rapporte la presse économique camerounaise.
Les décaissements effectifs de la dette extérieure s’élèvent à 505 milliards de FCFA, et ceux de la dette intérieure à 394 milliards de FCFA, dont environ 189 milliards de FCFA de bons de trésor assimilable. Par ailleurs, l’évaluation de la mise en œuvre de la stratégie d’endettement 2016 fait ressortir que le taux d’intérêt moyen pondéré du portefeuille de la créance publique s’élève à 2,5%, dont 3,9% pour la dette intérieure, et 2,1% pour celle de l'extérieur.
La durée moyenne de refinancement du portefeuille de la dette publique est de 8,4 ans, dont 9,9 ans pour l’extérieur et 3,3 ans pour l’intérieur.
En outre, environ 6,1% du portefeuille total est soumis à des taux d’intérêt variables, et plus de 77,9% la dette extérieure est exposé aux variations de taux de change.
Cameroun/ Train de vie de l’Etat: il faut faire des économies
Le 31 décembre 2014, dans son message de fin d’année à la Nation, le Président Paul Biya, rappelait que l’administration publique gagnerait à réduire son train de vie.

 

Plus tôt, le 9 décembre de la même année, dans sa communication spéciale pendant le Conseil ministériel, il invitait le gouvernement à rationaliser les dépenses et à améliorer leur qualité dans un contexte international marqué par la rareté des ressources financières.

Cette prescription était consécutive à une observation faite par le Chef de l’Etat Camerounais lui-même. A ce sujet, il déclarait qu’« il m’a malheureusement été donné de constater que la qualité de la dépense publique n’a cessé de se détériorer, avec notamment une accumulation de dépenses dont la nécessité n’est pas évidente ».

Citant quelques exemples, le Président camerounais avait mentionné l’augmentation effrénée des dépenses en biens et services, l’accroissement excessif des missions notamment à l’étranger, la multiplication des comités et des projets inappropriés, l’accroissement abusif des subventions ».

D’où les efforts de modération exigés sous la forme d’une instruction : « Je demande au gouvernement de réduire son train de vie en bloquant les dépenses des biens et services, et en réduisant drastiquement les frais de mission et les achats de véhicule et de carburant », prescrivait-il.

Expliquant le bien-fondé de ces mesures, Paul Biya indiquait que l’enjeu était de dégager des ressources qui trouveraient un meilleur emploi dans les grands projets et dans l’amélioration des conditions de vie de nos populations ».

Dans le même ordre d’idées, le 26 janvier 2017, le Premier Ministre, chef du gouvernement, a demandé au Ministre Camerounais des Finances, d’actualiser la mercuriale. Cette instruction s’inscrit dans un contexte économique particulier. Celui du début de l’exercice budgétaire 2017, qui se situe lui-même au lendemain de la tenue, le 23 décembre 2016 à Yaoundé, du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat d’Afrique centrale sur la situation économique et monétaire dans la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

21 résolutions avaient été adoptées par les chefs d’Etat d’Afrique centrale à l’issue de ces assises, dans le but de restaurer une croissance forte, durable et inclusive en zone CEMAC. Ces résolutions s’articulent autour de cinq grands piliers, parmi lesquels, la mise en place d’une politique budgétaire adéquate, notamment, par la réduction significative du train de vie de l’Etat.

Selon la presse camerounaise, à ce propos, hier lors du Conseil de cabinet tenu à Yaoundé, le Ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a indiqué que la situation qui prévaut dans la zone CEMAC commande que des mesures soient prises au plan interne pour améliorer la qualité de la dépense publique.

Ainsi donc, outre la régulation budgétaire, les dispositions prises vont dans le sens du respect scrupuleux des quotas d’engagement trimestriel, le plafonnement des virements de crédit et la rationalisation des dépenses de consommation courante. Bref, le maître-mot semble être la lutte contre les gaspillages des ressources par l’élimination des poches déjà identifiées..

UA : Après l’échec d’Abdoulaye Bathily : Le Sénégal accuse ses «faux amis»
C’est le Ministre des Affaires étrangères du Tchad, Moussa Faki Mahamat, qui a été, finalement, élu Président de la commission de l’Union Africaine. Il succédera à la Sud-Africaine N’Nkosazana Dlamini-Zuma. Pour le Sénégal, il y’a eu « traitrise. »
Le candidat tchadien s’est imposé devant des candidatures et non des moindres, dont celle du Sénégalais, le Pr Abdoulaye Bathily. L’échec du Pr Abdoulaye Bathily peine à passer dans son pays. Les titres à la « Une » de nos confrères du jour ne vont pas avec le dos de la cuillère.

Ainsi, à la une des quotidiens L’AS et L’OBSERVATEUR, on peut lire les titres suivants : «Le Sénégal trahi par ses faux amis» ; «Le Sénégal poignardé par ses voisins immédiats ». Ces titres en disent long sur le courroux d’une certaine presse envers ceux-là qui sont considérés comme les «faux amis immédiats du Sénégal».

Selon un confrère du quotidien national sénégalais, « LE SOLEIL », qui a publié sur sa page Facebook que Bathily n’aurait eu que dix (10 voix) et que des pays de la CEDEAO à savoir la Guinée, le Nigéria, le Niger, le Mali et le Burkina Faso n’auraient pas voté en sa faveur. Mais, il a eu, ensuite, la lucidité d’analyser cet échec en ces termes : «Si cette info se confirme, la défection de ces pays, à l’exception du Nigéria, pourrait s’expliquer.

Pour la Guinée, l’on relève qu’entre Alpha Condé et Macky Sall, ce n’est pas le grand amour.

L’épisode de l’épidémie Ebola, la crise gambienne en attestent. En plus, Condé étant déjà choisi comme Président de l’Union Africaine, il va s’en dire que la candidature d’Abdoulaye Bathily était hypothéquée d’avance. Pour « le Mali, voter pour le candidat de Déby, ce n’est rien d’autre qu’un retour de l’ascenseur. Et cela se comprend ».

Le Tchad a engagé et perdu beaucoup d’Hommes dans le conflit au nord Mali. Certes, le Sénégal y est engagé aussi, mais le Tchad est le seul pays, au plus fort du conflit, qui a déployé des troupes au sol pour faire face aux djihadistes.

Concernant le Niger, un lourd contentieux oppose Macky Sall et Issoufou à propos de la présidence de la Commission de l’UEMOA que Macky Sall ne veut pas céder au Niger. Et au Burkina, certains ne pardonnent pas toujours à Macky Sall sa médiation lors du coup d’Etat perpétré par le Général Diendéré».

Une analyse lucide, claire et dépourvue de toute subjectivité. Mais, d’autres «journalistes» ont d’autres lorgnettes avec lesquelles ils tentent vaille que vaille de faire croire à la population que le Sénégal a été trahi. Au- delà de cette analyse de notre confrère qui traite clairement la question et justifie le choix du Mali (reste à confirmer), il faut aussi dire le choix du Président guinéen Alpha Condé pour succéder à Idriss Déby Itno à la Présidence tournante de l’UA ne plaidait pas en faveur du Sénégal et de son candidat.

Que le Président de l’UA et celui de la Commission soient de la même zone était difficile dans un contexte où chaque zone tente de positionner ses candidats.

En ce qui nous concerne, le Mali ne saurait jamais être un «mauvais» ou «faux» ami du Sénégal comme tente de le faire croire désespérément une certaine presse. Il faut chercher les causes de l’échec ailleurs que chez ses voisins.

D’ailleurs, s’exprimant dans les colonnes du quotidien L’OBSERVATEUR qui accuse les «voisins immédiats» du Sénégal, un politologue indexe les errements de la Diplomatie sénégalaise. Il faut avoir l’humilité de faire son autocritique et en tirer les leçons que de toujours chercher la petite bête à ce qui vous veulent le plus grand bien.

Le Mali ne saurait jamais poignarder un pays avec lequel il partage la même devise et avec lequel il fut UN dans le temps. « Il n’y a qu’à demander au Professeur Abdoulaye Bathily qui, lors de son passage à Bamako pour sa campagne, a vu toute la sympathie que lui a témoigné ce Peuple frère. »


Tchad/ Idriss Déby Itno sur le FCFA: « La France dirige nos économies depuis 70 ans cela doit cesser »
Le Franc CFA est sujet de polémiques et de divergences d’idées et de positions. Pour beaucoup d’économistes et d’observateurs, c’est la preuve que l’Afrique n’est pas détachée de la mainmise occidentale. Pour le Président tchadien Idriss Déby Itno, le moment est venu de revoir en profondeur les accords monétaires entre la France et les pays de la zone CFA.
Etalant sa position par rapport au Franc CFA, le Président tchadien pense que «le moment est venu de revoir en profondeur les accords monétaires qui nous lient avec la France. Là-dessus, je suis formel. Je ne renie pas le franc CFA, mais il doit devenir la vraie monnaie souveraine des Etats qui l’utilisent ».

En plus des Comores 14 pays d’Afrique subsaharienne partagent cette monnaie considérée par ses détracteurs comme la dernière monnaie coloniale en cours. A en voir les clauses (50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français), ces détracteurs n’ont pas tout à fait tort.

Déjà en début janvier, des mouvements activistes s’érigeaient dans toute l’étendue du territoire africain pour « dénoncer cette mainmise française », le président tchadien pense lui que, «c’est un très bon débat qui ne doit pas être un sujet tabou. Il y a des divergences parce que d’aucuns la défendent quand d’autres la jugent comme une forme de colonisation. Il est indéniable que la situation actuelle où le compte d’opérations des exportations de 14 pays africains est géré par le Trésor d’un pays européen, fut-il, l’ancienne puissance coloniale, ne peut plus continuer».

Au Président tchadien Idriss Déby Itno d’ajouter que «cette période qui dure depuis 70 ans est dépassée. Il faut que les autorités françaises acceptent d’examiner avec nous ce qui, dans nos accords, marche ou ne marche pas. Le franc CFA est certes un facteur d’intégration très important, mais là où le bât blesse, c’est que nous n’avons pas la possibilité de placer, ne serait-ce qu’une partie de nos ressources dans le circuit bancaire pour qu’elles génèrent des intérêts ».

«Les sommes en jeu se chiffrent en dizaine de milliards. Soyons lucides : la façon actuelle dont est géré le franc CFA est un frein au développement de nos pays. Réviser nos accords avec la France est absolument nécessaire et incontournable», soutient le Président Déby pour conclure.

























Sport/ Infrastructures : 33 milliards de FCFA pour achever les travaux du stade Omnisports Omar Bongo
La banque français, Société Générale, mobilisera sous peu 33 milliards de francs CFA (FCFA) pour achever les travaux du stade Omnisports Omar Bongo de Libreville, 46.000 places, annonce un communiqué du ministère gabonais des Sports.

Le chantier démarré depuis 2010 sera relancé juste après la Coupe d’Afrique des nations (CAN Total, Gabon 2017) qui se déroule au Gabon jusqu’au 5 février prochain, précise le communiqué.

Selon le communiqué, les travaux exécutés auparavant par l’entreprise Entraco sont désormais confiés à la société Ceddex (entreprise adjudicataire) sous la supervision de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (maître d’ouvrage délégué).

Dès la semaine prochaine, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Nicole Assélé, convoquera une réunion autour de son collègue de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du Développement durable. Cette rencontre cruciale définira le modus-operandi et la feuille de route des travaux d’achèvement et de livraison de ce stade mythique de la capitale gabonaise.

Le stade devait au préalable abriter les matchs de la CAN 2012. Le gouvernement et la Confédération africaine de football (CAF) avaient renoncé à cause de la lenteur des travaux. Idem pour la CAN 2017. La CAF a pointé des nombreuses contrefaçons peu avant la CAN 2017, selon des sources concordantes.

L’on ne « communique pas sur les sommes déjà engagées depuis l’ouverture du chantier présenté comme un véritable gouffre à sous ayant permis certainement des détournements des fonds » écrit le journal indépendant La Loupe ce matin.

A côté du stade, un palais des sports de 6 000 places assises sera érigé à l’endroit où se trouvait le stade annexe. Le palais abritera en janvier 2018, la CAN de handball messieurs.

Économie

Hydrocarbures : le Gabon maintient ses ambitions de production de brut à plus de 220 000 barils par jour

Cette option a été réitérée à la suite de la visite, les 26 et 27 janvier derniers, du Ministre du Pétrole, Pascal Houangni Ambouroue sur les sites de productions de Gamba et Rabi de Shell Gabon rapporte ce matin Gabon Economie.

Au-delà d’une simple visite de terrain, ce déplacement du Ministre du Pétrole revêtait un double intérêt. Le premier, s’inscrivait dans le cadre où l’entreprise anglo-néerlandaise s’apprête à quitter le Gabon après 56 ans de présence interrompue, et suite à la cession de ses actifs terrestres au groupe américain, Carlyle et qu’il fallait donc s’assurer d’un certain nombre de détails relatifs à ce départ.

Le second quant à lui, était relatif à la reprise des activités, au lendemain de sa médiation réussie dans le différend qui a opposé, pendant plusieurs jours, cette société à ses employés, et qui a causé un énorme manque à gagner à Shell Gabon.

Ainsi, Pascal Houangni Ambouroue, au cours de cette descente sur le terrain, a ainsi pu s’enquérir de la qualité des installations et des unités de production de cette entreprise qui constitue également, le premier opérateur pétrolier au Gabon avec une production d’environ 60.000 barils de brut par jour, à partir de 5 champs, dont 4 terrestres (Gamba/Ivinga, Rabi/Kounga, Toucan et Koula).

D’après le Ministre, malgré un contexte économique difficile marqué par la chute du cours du baril de pétrole et un départ imminent de Shell, le Gabon entend tout « mettre en œuvre pour maintenir sa production pétrolière national à plus de 220 000 barils par jour, afin de financer la diversification de son économie » a indiqué le Ministre au terme de sa tournée.

 

Économie

Téléphonie : le Gabon a franchi la barre de 3 millions d’abonnés

Ce record a été battu à la fin du mois de septembre 2016, sous l’impulsion notamment, du dynamisme de la téléphonie mobile depuis le déploiement de la technologie 3G/4G à Libreville et dans certaines villes de l’intérieur du pays, indique-t-on à la direction générale de l’économie. Ainsi, le nombre d’abonnés au téléphone mobile a augmenté de 5,8%, passant à presque 3 millions de clients actifs.

Par ailleurs, le nombre d’abonnés au téléphone fixe et à l’internet haut débit, a quant à lui progressé du fait des offres promotionnelles de gratuité de l’installation des kits Duo téléphone/internet.

Sur les neuf premiers mois de l’année 2016, le secteur a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 188 milliards de francs, en hausse de 1% par rapport à 2015 lit- on aussi dans Gabon Economie.

CAN: le stade d'Oyem, un "éléphant blanc" au coeur de la forêt ? S’interroge un envoyé spécial de la presse algérienne
« Locomotive pour l'urbanisation de la région du nord-Gabon ou "éléphant blanc" ? écrit cet envoyé spécial de la presse algérienne.

L'avenir du stade d'Oyem, construit à la périphérie de la 4e ville du pays au coeur de « la forêt équatoriale » selon lui « pose question », alors que la série de six matches de la CAN-2017 qu'il a pu accueillir s'est achevée dimanche.

Après RD Congo-Ghana, l'une des affiches des quarts de finale, quand se déroulera la prochaine rencontre d'envergure dans l'enceinte d'Oyem ? « Il faudra attendre déjà que les travaux soient complètement terminés... d'ici "juin 2017", selon les responsables du chantier.

Achevé à "95%", l'écrin flambant neuf de 20.000 places, impeccable à l'intérieur et répondant aux normes de la CAF et de la Fifa, a donné un spectacle peu commun durant la première quinzaine de la compétition.

Aux abords de l'enceinte, les tractopelles et la centaine d'ouvriers chinois, employés par la société de construction, étaient toujours à pied d'oeuvre pour la mise en place d'espaces verts et pour livrer les parkings et l'hôtel d'une vingtaine de chambres initialement prévus.

"L'objectif du gouvernement sera de faire de ce stade un pôle économique pour la région du Woleu-Ntem " avec la création de "2000 emplois" pour "fin 2017", explique à l'AFP le chef de projet de la construction du stade d'Oyem.

 

- Eau courante et électricité -

Mieux, il s'agit d'une "véritable opportunité pour faire de cet endroit, le point central d'un schéma directeur d'aménagement urbain d'où pourra éclore une nouvelle ville avec des logements sociaux, des commerces, des écoles et autres équipements collectifs", avait déclaré l'ancien Ministre des sports Blaise Louembe, lors de la pose de la première pierre en septembre 2015.

"Le fait d'avoir situé le stade à 17 km de la ville d'Oyem va permettre de développer tous les villages qui seront tout autour", ajoute le chef du projet. Un enjeu majeur pour le Gabon, qui compte seulement 1,8 million d'habitants dans un territoire grand comme la moitié de la France. »

Pourtant selon Pierre Mbé, habitant du village d'Assok-Ngomo qui jouxte l'enceinte, ni "l'eau" courante, ni "l'électricité" censées être apportées ne sont encore arrivées.

"Pour moi, la CAN, ce stade là, c'est une fierté, non seulement pour Oyem, mais pour mon village. Mais nous sommes en colère, car sur tout ce que l'on nous avait promis, il n'y a rien", confie le villageois. Un problème résolu "d'ici trois mois" promettent les responsables du chantier.

Mais ce qui inquiète davantage les habitants, c'est l'utilisation prochaine et la rentabilité incertaine d'un stade qui aura coûté environ 75 millions d'euros, selon plusieurs sources.

- 'Chasse aux porcs-épics' -

"C'est un gâchis terrible!", déplore le maire d'Oyem Vincent Essono Mengue, élu "indépendant" et ancien Ministre qui ne croit pas à la viabilité du projet.

"Si on avait de l'argent à mettre quelque part ce ne serait pas dans une CAN. Nous manquons de routes. On a rafistolé les voiries juste pour que quand vous les visiteurs venez , vous ne voyiez pas ces trous", confie-t-il à l'AFP.

Un avis partagé par Rémy Ebanega, président du syndicat des joueurs professionnels du Gabon, qui ne voit pas son club formateur l'US Oyem, principal club de la ville qui joue actuellement en deuxième division, remplir l'enceinte tout au long de l'année.

"Si déjà pour la CAN, il n'y a personne qui va au stade, imaginez pour le championnat gabonais", explique-t-il à l'AFP, alors que l'affluence des trois derniers matches de la compétition n'a pas dépassé les 8000 personnes, dans une ville qui compte environ 70.000 habitants. »

CAN: une aubaine et des coûts pour une économie qui cherche à sortir du tout-pétrole, écrit un journaliste burkinabé
La Coupe d'Afrique des Nations de football représente un intérêt économique et des coûts importants pour le Gabon, qui veut diversifier ses ressources pour sortir de sa dépendance au pétrole et rejoindre le club des pays émergents d'ici 2025.

La CAN, une aubaine économique sur le chemin de "l'émergence" ? La question représente un enjeu très politique dans ce petit pays d'1,8 million d'habitants, sorti profondément divisé du dernier scrutin présidentiel et la réélection pour sept ans d'Ali Bongo Ondimba en septembre dernier.

En Afrique, le Gabon passe pour un pays bien loti. "Avec un PIB par habitant de 8.581 dollars en 2015, le Gabon est largement au-dessus de la moyenne de ses voisins et classé par les institutions internationales comme un pays à revenu intermédiaire", relève une note de la diplomatie française.

Avec la chute des cours du pétrole, le pays est cependant confronté à de grosses difficultés visibles à l'oeil nu à Port-Gentil, la capitale économique où les multinationales (Halliburton,...) ont taillé dans les effectifs avec des pertes d'emplois par centaines. Le chômage touche officiellement 16% de la population active, même si le gouvernement affirme avoir créée 60.000 emplois entre 2010 et 2014.

Dans ce contexte économique, "la CAN représente un atout majeur pour le Gabon", affirme un document de la présidence remis à la presse.

 

"Le développement des infrastructures et d'appui a permis de créer 3.000 emplois directs et indirects dans les secteurs du BTP", ajoute ce document.

- Un coût d'organisation de 700 M EUR ? -

"L'organisation de la CAN-2012 avait déjà permis au Gabon de se doter d'infrastructures routières et numériques renforcées, avec un réseau national de 1.572 km de route bitumée, la 4G disponible sur le territoire et la fibre optique dans la capitale", ajoute la présidence.

"(En 2017), les travaux ont permis d'améliorer l'accès à l'eau et l'électricité, la réfection de l'aéroport d'Oyem et la construction des routes d'Oyem, le développement de l'axe routier Tchengué-Port Gentil et le déploiement de 600 km de fibre optique", poursuit la présidence.

Ces arguments laissent de marbre l’opposition gabonaise. "L'organisation en 2012 et 2017 de la Coupe d'Afrique des Nations coûte d'ores et déjà aux contribuables gabonais la somme de 863 milliards de FCFA. Soit 400 milliards en 2012 et 463 milliards en 2017", accuse le regroupement politique, la Coalition pour la nouvelle république, dans un communiqué vendredi dernier.

"Vous voyez vous-mêmes qu'il n'y a pas assez d'écoles. Comment pouvez-vous investir massivement dans des stades ?", a lui-même lancé M. Ping en recevant vendredi quelques journalistes étrangers venus couvrir la CAN.

« Le Gabon s'est doté pour 2017 d'un budget en baisse à 2.477,5 milliards de francs CFA contre 2.626 milliards pour l’exercice budgétaire 2016, soit une baisse de 148,5 milliards de francs CFA. »

Et le pays a été récemment contraint d'ouvrir des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) pour éviter une dévaluation du FCFA dans la zone.

Tandis que les autorités privilégient plutôt l'accueil des matches de l'"équipe nationale" ou l'organisation de "grandes compétitions internationales", M. Ebanega pointe les coûts que représente son éloignement.

 

 

"Le taxi va me coûter plus cher que le billet du match ! C'est un gros budget donc rien que pour ça, si quelqu'un était motivé pour le regarder, il ne pourra pas", souligne-t-il.

De là à déjà qualifier le stade d'"éléphant blanc" ? L'édile, qui garde le souvenir d'un projet similaire pour un "sommet de l'Organisation de l'unité africaine", en est convaincu.

"Le défunt Président Omar Bongo avait cru bon de construire une belle cité loin des habitations, loin des villes. Aujourd'hui vous pouvez y faire la chasse aux porcs- épics et autres dedans", raconte-il, espérant être "encore vivant" dans dix ans pour poser la question suivante: "Où en sommes-nous aujourd'hui ?"

Côte d’Ivoire /Les militaires français supplémentaires sont bel et bien arrivés à Abidjan
Des militaires français supplémentaires ont bien été envoyés en Côte d’Ivoire, à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur. Cette information est confirmée par la présence de ces derniers dans plusieurs endroits du pays rapporte la presse indépendante.

Les soldats français déployés ont pour mission d’organiser l’exfiltration de ressortissants français et européen résidents en Côte d’Ivoire en cas de troubles. « Ces bérets verts ont rejoint leurs camarades du 43 Bima d’Abidjan avant de se déployer dans plusieurs villes du pays » écrit soir info.

Malgré le calme revenu, « la confiance est loin d’être de mise en Côte d’Ivoire. Outre l’alerte de prudence envoyée par les USA à leurs ressortissants, rien que le récent remaniement effectué dans l’armée par le chef de l’État Alassane Ouattara finit de convaincre de l’incertitude qui plane sur le pays. Le Président s’est de nouveau entouré d’anciens Chefs de Guerre de la rébellion pour préparer les éventuelles batailles à venir », selon les sources.

Depuis la mutinerie d’anciens soldats rebelles qui réclamaient 12 millions de FCFA chacun au gouvernement ivoirien, les ex-Fds se sont émancipés au point de sortir de leurs casernes eux aussi, ce qui n’a pas été un signal rassurant pour l’entourage du Président Ouatara.

Pendant les heures chaudes des manifestations de soldats, d’abord des 8400 de l’intérieur du pays puis les ex-Fds à Abidjan et dans d’autres villes, le pouvoir a sollicité l’aide de Paris pour contenir les mutins. François Hollande s’était montré hésitant, ne souhaitant pas laisser trainer de casseroles dans ce pays à quelques mois de son départ de l’Élysée. « Le fait de déployer un contingent sur les bords de la lagune Ébrié ne répondrait qu’au besoin de la France de protéger ses ressortissants » ajoute le journal.

Des militaires français qui « ne semblaient pas maitriser le pays étaient visibles à Bouaké, Daloa, Man, San Pedro et même à Yamoussoukro. Ces commandos parachutistes ne se cachent d’ailleurs pas puisqu’ils patrouillent dans ces villes pour répéter les résidences de leurs compatriotes ». La Côte d’Ivoire n’en a peut-être pas terminé avec les troubles.

Bourse : la Cosumaf planche sur le rapprochement Libreville-Douala
La Banque africaine de développement et la Banque mondiale ont été approchées par la Commission de surveillance du marché financier de l'Afrique centrale (Cosumaf) pour mettre en œuvre les recommandations qui lui ont été remises par le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger voilà un an. Objectif : concrétiser le projet de rapprochement des bourses de Douala et Libreville.

Le patron de la Cosumaf, Rafaël Tung Nsue, se voulait positif le 25 janvier dernier, lors de son passage à la conférence organisée à la Banque de France à Paris par la Fondation pour les études et les recherches sur le développement international. Selon lui, la relance d’un marché financier d’Afrique centrale − approuvée depuis 1999 par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) − aura bien lieu.

Et pour financer la mise en œuvre des recommandations remises début 2016 par le cabinet Roland Berger, la Cosumaf se tourne à nouveau vers la Banque mondiale − qui avait financé la mission des consultants du conseil en stratégie allemand − et la Banque africaine de développement.

 

Cette dernière avait déjà, en 2011, proposé deux scénarios : l’un consacrant la spécialisation des places, avec les actions au Cameroun et les obligations au Gabon ; l’autre consistant à fusionner les deux marchés pour donner naissance à une place financière installée à Douala, tandis que le régulateur et le dépositaire central seraient basés à Libreville.

1,5 milliard d’euros d’émissions par an

Pour matérialiser le rapprochement entre la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC, à Libreville) et du Douala Stock Exchange (DSX), dont Roland Berger estimait en février 2016 qu’il pourrait générer 1 000 milliards de F CFA d’émissions par an d’ici à 2020, Rafaël Tung Nsue, mais aussi Marcel Ondèle, le secrétaire général de la Cosumaf, sont à pied d’œuvre pour débloquer de nouveaux financements auprès de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement.

Un programme de 3 à 6 millions d’euros est visé. Il a pour objectif l’installation de plusieurs groupes de travail censés plancher sur les moyens de mettre en œuvre les recommandations de Roland Berger, dont le rapprochement Libreville – Douala.

Prenant de vitesse ses partenaires, le Cameroun s’est doté dès 1999 de son propre marché financier, le DSX, un an avant la désignation officielle de Libreville comme siège de la BVMAC, pourtant bourse commune aux six membres de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). Depuis lors, « c’est la guerre feutrée entre les deux places, et les coups bas sont parfois de mise ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Durant quatre jours, les experts ont travaillé sur la contribution attendue de l’Union africaine, de la Cééac et de la Crgl au retour définitif de la paix en RCA et en particulier celle de l’Angola, qui a une longue expérience dans la réconciliation nationale post-conflit, avec l’appui du Tchad et de la République du Congo.

 

Signalons qu’au mois de décembre dernier, le Secrétaire général de la Cééac avait été reçu par les plus hautes autorités centrafricaines, dont le président Faustin Archange Touadera. Une rencontre au cours de laquelle le chef d' Etat centrafricain avait évoqué les maux qui minent son pays à savoir: le processus de réconciliation qui traîne les pas; l’administration qui est mise à mal; les déplacés qui occupent toujours l’espace aéroportuaire après la destruction de leurs habitations pendant la guerre; la quasi inexistence d’une armée nationale et le poids de l’embargo sur les armes bref, tous ces maux qui ne favorisent pas la sortie rapide de la crise. La RCA en appelle à l’implication totale de la Cééac dans le processus.

 

Au cours de cette rencontre, le président centrafricain s’était félicité de l’implication de la Cééac dans la recherche des solutions depuis le début de la crise dans ce pays, jusqu’à ce jour. « Nous disons merci à notre organisation communautaire pour le soutien multiforme apporté à la RCA… et saisissons l’opportunité pour lui exprimer la reconnaissance du peuple centrafricain pour ce qu’elle a fait en RCA et continue de faire. »

 

L’ambassadeur Allam-Mi, qui se dit toujours favorable à une initiative africaine commune de l’Union africaine, la Cééac et la Crgl, soutenue par les Nations unies et tous les partenaires de la RCA, continue de consulter les Etats membres de la Cééac, les institutions internationales et toutes les personnes ou organisations éprises de paix et impliquées dans la recherche d’une paix durable et définitive en République centrafricaine.

 

 

Afrique centrale : La COBAC menace de sanctions 57 établissements financiers
La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) menace de sanctionner 57 établissements financiers de la sous-région CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) pour non-respect des règles édictées par la profession, a-t-on appris ce matin auprès de la commission selon le quotidien Matin Equatorial qui rapporte la nouvelle.

Sans nommément les citer, le régulateur du secteur bancaire en Afrique centrale a révélé avoir adressé une injonction à un établissement de crédit, à un holding et à 55 établissements de microfinance (EMF), pour qu’ils se conforment vis-à-vis de la réglementation prudentielle dans un certain délai.

Par ailleurs, le gendarme du secteur de la finance a décidé de proroger le délai d’injonction adressée à deux établissements de crédit et à un autre du secteur financier.

Une autre structure de crédit a été mise en demeure pour transgression récurrente des dispositions réglementaires.

La Commission a pris acte de l’état d’avancement des mesures d’administration provisoire et de liquidation de certains EMF.

Dans un communiqué reçu à Agence africaine de presse APA, elle indique également que statuant sur des demandes d’avis conformes et d’autorisations préalables, elle a délivré l’agrément à quatre EMF et leurs dirigeants et commissaires aux comptes, dont trois de première catégorie affiliés à un réseau et un autre de troisième catégorie.

Par ailleurs, la COBAC a accordé son autorisation préalable pour la prise en compte, par un établissement de crédit, d’un emprunt subordonné dans son passif interne net.

Gabon - UPG: l’actualité socio- politique en débat
L’aile dirigée par Moukagni Iwangou a organisé son conseil exécutif pour jeter un regard franc sur l’actualité socio- politique dans notre pays.
Prenaient part à cette rencontre, les représentants de deux partis politiques amis, en l’occurrence le Parti socialiste français (PS) et l’Union des populations du Cameroun (UPC), présents à Libreville dans le cadre de la coopération nouée avec l’UPG.
COMMUNIQUE FINAL
« A l’ouverture des travaux, le Président a rendu compte au Conseil de la Déclaration faite par la Coalition pour la nouvelle République (CNR), le vendredi 27 janvier 2017.

Après avoir dressé le tableau sombre d’une société clivée de graves inégalités, la Coalition a révélé, à la fois, les incohérences et les desseins du Gouvernement, telle qu’ils transparaissent de la loi des finances 2017.
Dans un pays qui signale une détresse sociale profonde, l’Etat Gabonais, au titre du budget 2017, a choisi de baisser de 6% les crédits alloués à l’Education nationale, de 10% les crédits alloués à l’Enseignement supérieur, et de 42% ceux alloués à la santé, le tout, pour accorder sa préférence au Département de la Défense nationale, largement bien pourvu déjà, qui obtenu une augmentation de 19%, et à celui de la Communication, bénéficiaire d’une augmentation de 4%.
Prenant acte de cet état de fait qui accorde une large part à la propagande et à la violence d’Etat, le Conseil a marqué sa profonde indignation, devant ce mode de gouvernance, qui scelle définitivement le deuil des ambitions du régime pour la Nation.
Sur un tout autre plan, le Conseil a fixé la tenue de la Convention nationale, dans la période du 2 au 5 mars 2017.
Passant à l’examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a délibéré ainsi qu’il suit :
Secrétariat Politique chargé de la Justice et des droits de l’homme Le Secrétaire Politique en charge de la Justice a informé le Conseil, de l’annonce faite par le Gouvernement, sur la mise en place prochaine de la Haute Cour de Justice, le tout, dans un contexte de grande confusion, dans lequel, l’amalgame le dispute au déni de droit.
En se félicitant de la mise en place prochaine de la Haute Cour de Justice, qui permettra de donner suite aux trois (03) procédures déposées en temps utile par l’Union du Peuple Gabonais, le Conseil a tenu à relever sa surprise, devant la légitimation faite par le Gouvernement, de l’intervention illégale du Parquet de la République dans la poursuite des faits retenus contre les membres du Gouvernement. Sous l’alibi de l’indivisibilité du Parquet, en vertu de laquelle, tout procureur est fondé à exercer des poursuites devant toutes les juridictions, le Conseil a fait observer, que s’agissant des faits relevant de la compétence de la Haute cour de justice, la loi qualifie exclusivement le seul Parquet général près la Cour de Cassation, et ceci, à l’exclusion de tout autre autorité de poursuite.
En l’absence de procédure de renvoi, dûment prévue par la loi entre une juridiction de droit commun et la Haute Cour de justice, le Conseil note, la nullité pure et simple des procédures délibérément instruites en violation de la loi, par des magistrats ayant pris des libertés avec des principes connus, et notoirement reconnus.
Evoquant le dossier des droits de l’homme, le Conseil a marqué sa vive indignation devant la détention injustifiée, de Monsieur Sylver MAPANGOU MOUYAMA, militant de l’Union du Peuple Gabonais. Bénéficiaire d’une ordonnance de mise en liberté provisoire, prise courant décembre 2016, de manière conforme aux réquisitions du Parquet, l’Union du Peuple Gabonais s’étonne, de la passivité des autorités gardiennes des libertés, devant l’arbitraire le plus absolu. Se réservant de se pourvoir devant les toutes les institutions compétentes, sur un cas de discrimination flagrante faite à un homme du fait de sa coloration politique, le Conseil exige la mise en liberté sans condition, de Monsieur Sylver MAPANGOU MOUYAMA.
Secrétariat Politique chargé des Affaires sociales. Le Secrétaire politique aux affaires sociales a fait au Conseil, une communication sur la situation préoccupante de la Fondation Horizons Nouveaux, établissement spécialisé dans la prise en charge des enfants défavorisés par le sort, aujourd’hui menacé de fermeture, par faute de subvention pour pourvoir à son fonctionnement, et à la suite des impayés de salaires de ses personnels. Au moment où se dispute dans notre pays, une compétition particulièrement dispendieuse, sans conséquences induites à l’ensemble de la population, le Conseil prend l’opinion nationale et internationale à témoin, sur l’indifférence inacceptable du Gouvernement devant le devoir de solidarité nationale, à l’endroit du handicap, sensoriel ou moteur, de jeunes Gabonais.
Déterminé à distraire l’Afrique, au péril des populations Gabonaises, le Gouvernement dévoile à la face du monde, toute la distance qui le sépare des objectifs du millénaire, s’agissant du combat contre la pauvreté, visiblement souscrit du bout des lèvres, pour plaire à la communauté internationale.
Sauf situation de détournement de deniers publics, qu’il importe de sanctionner, le Conseil appelle à l’urgence d’un collectif budgétaire, en même temps qu’il marque son soutien aux familles désemparées, et sa solidarité aux personnels démunis de leurs droits. »
Crise post- électorale/ « Bruxelles ça promet » écrit Echos du nord

 

Les députés européens s’apprêtent à voter une Résolution sur « la crise de l’Etat de droit en République démocratique du Congo et Gabon » souligne le journal.

 

Pour ce tri- hebdomadaire, tous les « regards seront tournés cette semaine » vers Bruxelles et Strasbourg, dans la mesure où les « eurodéputés devraient prendre des sanctions fermes contre les illégitimes autoritésgabonaises » affirme le journal.

 

Le journal, s’insurge contre les propos du Ministre d’Etat, Bilié Bi Nze, porte-parole du gouvernement qui affirme dans sa récente conférence de presse que « le Gabon n’est pas membre de l’UE. »

Pour le journal, « il ne sait pas que l’Union Européenne, tout comme les autres organisations régionales du monde entier, puisse prendre des sanctions contre n’importe quel régime de la planète, du moment que le pays en question soit membre des Nations-Unies. »

 

Echos du Nord soutien que : « L’Assemblée Générale des Nations Unies a depuis longtemps accordé le statut d’observateur à l’Union Européenne, en qualité de membres non étatiques des Nations Unies. Le droit international autorise l’UE à voter une résolution demandant des sanctions contre un pays avec lequel l’UE a des contacts, ce qui est le cas du Gabon, même si ces pays ne sont pas membres de cette union.

 

Quand l’UE a voté pour demander des sanctions contre la Russie en 2014, suite à l’invasion par la Russie de l’Ukraine, est-ce que la Russie était membre de l’UE ? » conclu le journal.



Contrefaçon : 113 millions de médicaments saisis sur le continent
113 millions de médicaments illicites et potentiellement dangereux ont été saisis en l’espace de 10 jours dans 16 ports d’Afrique, dans le cadre d’une opération conjointe conduite par l’Organisation mondiale des douanes et l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments.

L’opération conjointe de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM), baptisée «Action against counterfeit and illicit medicines» (ACIM), réalisé du 5 au 14 septembre 2016, dans 16 administrations douanières africaines, a livré son verdict le 23 janvier dernier. Les chiffres issus de cette opération inquiètent et ne manquent pas d’interroger la responsabilité des autorités des différents pays concernés.

Selon les résultats issus de cette action mettant à jour le trafic juteux de faux médicaments, 113 millions de médicaments illicites ou contrefaits ont été saisis dans 16 ports maritimes africains, dans150 conteneurs sur les 243 inspectés. Estimés à 52 millions d’euros, soit plus de 34,1 milliards de francs CFA, ces produits nocifs proviennent en grande partie de la Chine et de l’Inde. Ils seraient responsables de la mort de 700 000 personnes chaque année sur le continent africain.

Les traitements de première nécessité constituent la majorité des faux produits pharmaceutiques interceptés. Parmi eux, des médicaments antipaludéen (26,63%), anti-inflammatoires (25,50%), des antibiotiques (15,07%), des analgésiques (13,05%). Selon l’OMD et l’IRACM, les plus importantes interceptions ont été faites au Nigéria, au Bénin, au Kenya et au Togo.

«Cela met la vie de millions de personnes en danger car celles-ci ne savent pas qu’elles ont affaire à des faux médicaments. Sans compter que les faux antibiotiques peuvent être responsables de la montée d’antibio-résistances. Nous sommes face à des trafiquants sans scrupules qui savent qu’actuellement, il est très difficile de remonter jusqu’à eux», a déclaré le directeur de l’IRACM, Bernard Leroy.

Selon l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments, en quatre opérations, près de 900 millions de produits pharmaceutiques ont été saisis.

François Hollande et Ségolène Royal : des ambitions à l’international
Alors que le mandat du Président de la République française tire à sa fin, des ambitions européennes et internationales se font jour au sein de l’Exécutif français, à commencer par François Hollande lui-même qui lorgnerait vers le Conseil Européen.
Son ex-compagne et actuelle ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer se dit aussi intéressée par un poste à l’Organisation des Nations-Unies. Ce qui explique sa présence, depuis hier au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba (Ethiopie) où elle a rendez-vous avec le nouveau patron de l’ONU, également présent à ces assises.
L’échec de Philippe Douste-Blazy, recalé aux entretiens préliminaires, pour le poste de directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ne peut que donner du moral à Ségolène Royal, qui brigue le poste d’Administrateur général du Programme des nations unies pour le développement (Pnud), le troisième poste le plus important de l’Organisation des nations unies (ONU).

L’on comprend donc qu’elle court à Addis-Abeba y rencontrer le nouveau Secrétaire général de l’organisation mondiale, le Portugais Antonio Gutterres, qui va assister au Sommet de l’Union africaine (UA) dans la capitale éthiopienne. Dans le microcosme politique de l’Hexagone, il se disait que Ségolène Royal n’aurait aucune chance de voir son rêve de diriger le PNUD se réaliser si son compatriote Philippe Douste-Blazy devenait le chef de l’OMS.

Au-delà donc de sa participation au Sommet de l’UA et à une rencontre sur les initiatives africaines dans le domaine des Énergies renouvelables, l’actuelle ministre française de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer s’y trouverait en réalité pour convaincre Antonio Gutterres sur sa disponibilité prochaine, sa volonté de rejoindre les Nations unies et sa capacité à diriger le PNUD. Les deux personnalités se connaissent depuis plusieurs années et s’apprécient.

Pour sa part, à cent jours de son départ de l’Elysée, le 9 mai prochain – deux jours après le second tour de l’élection présidentielle française -, François Hollande se projette déjà vers l’avenir. Il a affirmé que son souhait n’était pas de laisser en héritage un bâtiment comme François Mitterrand (la Pyramide du Louvre) et Jacques Chirac (le Musée du Quai Branly), mais plutôt une Fondation dont il voudra s’occuper.

Mais en plus de «La France s’engage», la Fondation consacrée à l’innovation sociale qu’il vient de créer, le chef de l’Etat français rêve de la présidence du Conseil européen – pas à confondre avec le Conseil de l’Europe. Sa visite à Angela Merkel, la chancelière Allemande, à Berlin, le vendredi 27 janvier, n’est pas fortuite et ne porte pas que sur l’arrivée de Donald Trump à la Maison blanche.

Elle aurait en réalité un lien avec son ambition de présider cette grande institution de l’Union Européenne, selon certaines indiscrétions. Le mandat de Donald Tusk, le président en exercice de cette institution (qui n’est non plus à confondre avec la Commission de l’Union européenne), s’achève le 28 mai prochain. «Une date qui tombe à pic pour François Hollande qui aura quitté la rue du Faubourg Saint-Honoré deux semaines plus tôt», laisse entendre une source bien introduite. L’ancien élu de Corrèze pourrait toutefois trouver un écueil sur le terrain, le Conseil européen étant actuellement dominé par la droite.

S’il a pu obtenir le soutien d’Angela Merkel, alors la voie pourrait s’ouvrir grandement pour lui, d’autant plus que pour l’instant, aucun autre candidat ne s’est réellement manifesté pour succéder à l’ancien Premier ministre polonais, Donald Tusk.

Depuis septembre 2014, c’est le Polonais Donald Tusk qui préside à sa destinée. Le salaire annuel du président du Conseil européen s’élève à 300 000 euros (un peu plus de 196 millions de Francs CFA). Si François Hollande parvenait à accéder à ce poste, il aurait donc à représenter l’Union européenne à travers le monde, dans des conférences onusiennes et autres, aux côtés ou non du président de la Commission de l’Union européenne. Il serait ainsi le premier chef d’Etat à occuper ce poste.

Ainsi et visiblement, le couple Hollande-Royal a décidé de mettre le cap sur l’international, après avoir été sur le toit de la France. Ségolène Royal au Pnud, et François Hollande à la présidence du Conseil européen, ça aurait de la « gueule et serait le symbole d’une relance de la grande diplomatie française, alors que Paris était sorti des écrans radars de l’échiquier du monde » écrit Le Canard Enchaîné.

RDC : Les points de blocage de l’accord politique

La signature de l’"arrangement particulier" dans le cadre des négociations directes entre majorité et opposition se fait toujours attendre en RDC. Quatre principaux points de blocage persistent. Conséquence : la mise en oeuvre de l’accord politique du 31 décembre 2016 se fait toujours attendre. « Au grand dam de la population et de l’opposition RD congolaises ». Soutiennent certains analystes.

Quels sont les points de divergence entre majorité et opposition ?

Le premier concerne le mode de désignation du Premier Ministre. Selon l’accord du 31 décembre, celui-ci est désigné dans les rangs du Rassemblement et nommé par le Président. Mais la majorité insiste pour que l’opposition présente cinq candidats, à charge pour le chef de l’État de désigner l’heureux élu.

Le second point de désaccord porte sur la répartition des portefeuilles ministériels, notamment des postes régaliens (intérieur, défense, justice, affaires étrangères) mais aussi d’autres tout aussi stratégiques (mines, finances).

Le troisième point de désaccord entre MP et opposition - et non des moindres - est la question du maintien de la Cenco comme médiateur. La majorité souhaite que le travail des évêques s’arrête après la mise en place de l’accord de la Saint Sylvestre. Pour l’opposition, la Cenco doit accompagner la transition comme modératrice jusqu’à la tenue effective des élections.

La quatrième point de blocage a trait au chronogramme de la mise en oeuvre de l’accord : de la mise en place des mesures de decrispation politique jusqu’à la tenue des élections, en passant par l’installation du nouveau gouvernement, du comité de suivi de l’accord, etc. L’opposition fait tout pour tenir les délais. La MP, à l’inverse, s’ingénie à gagner du temps.

 

Qui sont les responsables du blocage ?

À Kinshasa, certains soutiennent que, la faute de ces atermoiements repose sur la classe politique dans son ensemble. D’autres se montrent plus précis et pointent la responsabilité de la Majorité Présidentielle. Mais, pour certains diplomates, « La MP ne fait qu’exécuter les volontés du Président Kabila", analyse un Ambassadeur en poste dans la capitale RD congolaise.

De fait, à qui profite le crime ? Pour le quotidien le Potentiel. D’une part, « ces manoeuvres dilatoires lui permettent de jouer la montre et de se maintenir au pouvoir au-delà des délais impartis. D’autre part, le fait de constater un "échec" dans les négociations au sein de la "classe politique" (comme s’il n’en faisait pas partie...) lui permet de remettre au goût du jour sa grande idée : organiser un référendum ; officiellement, pour débloquer la situation ; officieusement, pour pouvoir briguer un nouveau mandat. »

Le journal révèle qu’une réunion s’est tenue hier après-midi à l’Hôtel du fleuve de Kinshasa en présence notamment de Lambert Mende, d’Emmanuel Shadary Ramazani, d’André Kimbuta ou encore d’Aubin Minaku. L’objectif : s’accorder sur la stratégie de blocage à mettre en oeuvre le soir afin de ne pas signer l’arrangement particulier, suivant la volonté du Président Kabila lui-même. »

Le quotidien congolais ajoute que : « le chef de l’État RD congolais qui, au passage, a refusé de rencontrer les évêques de la Cenco en dépit de leurs demandes d’audience répétées. "Le Président est dans une tour d’ivoire. Il refuse d’écouter - et même de voir - toute personne qui ne plaide pas dans le sens de l’organisation d’un référendum", s’inquiète un de ses proches. »

« Le Président congolais Denis Sassou Nguesso, qui tente de faire entendre raison à son homologue, l’a vérifié à ses dépens il y a quelques jours. Présent à Kinshasa dans le cadre d’une visite privée, Joseph Kabila a tout bonnement refusé de le recevoir» affirme le Potentiel

En attendant, deux proches de Joseph Kabila, tentent de convaincre sur le terrain diplomatique les partenaires de la RDC de la pertinence d’un référendum pour décanter la situation.

 

Et maintenant ?

Il y a trois scenarii possibles.

« Le premier est un dépassement des divergences entre la Majorité et l’opposition et la conclusion d’un arrangement dans une semaine, après la reprise par la Cenco de sa médiation.

Le second scénario possible, qui a les faveurs du Président Kabila, verrait la MP gripper les négociations pour parvenir à un point de rupture dans les négociations avec l’opposition. Dans l’esprit de ses promoteurs, la seule option possible pour sortir de la crise serait alors un recours au peuple par la voie du référendum.

La troisième option, quant à elle, serait la mise en oeuvre par l’opposition de l’article 64 de la Constitution et l’appel à la mobilisation populaire pour faire échec à ce projet de référendum et contraindre le pouvoir à appliquer les dispositions de l’accord de la Saint Sylvestre. En parallèle, la Communauté internationale renforcerait ses sanctions à l’encontre des dignitaires du régime de Kinshasa. »

En attendant, conclu ce journal, « le climat économique est inquiétant", s’inquiète un dirigeant d’une grande banque en poste à Kinshasa. "Les investissements sont gelés et les Congolais ont perdu 30 % de pouvoir d’achat à cause d’un taux de change franc congolais-dollar très défavorable. Mais", "il y a pire. Le climat politique est, lui, carrément angoissant".

 


































La première voiture made in Gabon sera exposée ce lundi à Libreville
La première voiture made in Gabon sera exposée ce lundi à Libreville au siège du ministère de la Culture, a annoncé un communiqué officiel.

Le véhicule a été mise au point par les membres de l’association GLOST (Gabonaise de loisirs scientifiques et techniques). Les promoteurs du prototype de véhicule automobile GL1 (Gabon Lambaréné 1) seront reçus lundi par le Ministre Délégué à la Culture Olivier Koumba Mboumba dans la foulée de cette exposition.

Pays pétrolier du golfe de Guinée, le Gabon ne dispose pas d’un tissus industriel développé. Cette initiative est presque une exception.

 

 

Rentrée Cour Constitutionnelle : La Présidente M. M. Mborantsuo « confesse sa douleur de la crise postélectorale » souligne « Faits Divers. »
Madame le Président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo a dans une longue déclaration hier à l’occasion de la rentrée solennelle de l’institution pour l’année 2017, écrit cet hebdomadaire « confessé » publiquement sa douleur ainsi que celle de tous les juges constitutionnels suites au lynchage médiatique » dont ils ont fait l’objet lors au contentieux électoral issu du scrutin présidentiel du 27 août dernier.

En effet, la Présidente de la Cour a déploré les injures, les injonctions, les voies de faits, le lynchage médiatique dont les membres de la Cour constitutionnelle ont été l’objet durant la crise postélectorale. Certains juges constitutionnels étant encore traumatisés par « une telle humiliation publique, » a-t-elle affirmé.

La juge constitutionnelle a avoué que c’est pour la première fois de l’histoire que la Cour a atteint un tel niveau de « dénigrement de son action ».

« La Cour a subit des pressions et des intimidations, pas du pouvoir en place » mais d’une certaine classe politique qui estime que dès qu’elle saisit la Cour, celle-ci doit trancher en sa faveur, a dit Mme Mborantsuo sans citer les acteurs politiques pointés du doigt.

Mais pour le journal, « Mme Mborantsuo, mérite ce qu’elle a semé depuis sa création en 1992. » Le journal ajoute : « à quel moment de la sa vie, la Cour Constitutionnelle va- t-elle se démarquer et sortir de la tour pise. »

« C’est une sortie ratée et incongrue» renchéri l’hebdomadaire. « Aucune Cour constitutionnelle au monde n’a connu une telle adversité et un tel désaveu » insiste le journal.

La Présidente de la Cour Constitutionnelle a suggéré au Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, d’engager le pays dans la réécriture des textes qui fondent les institutions du pays pour les adapter à l’évolution du monde et aux spécificités gabonaises.

Pour Faits divers, « tout ceci est bien, mais à commencer par la Cour, dont la refonte est sans cesse réclamé par l’ensemble de la classe politique », pour qu’elle devienne une « institution Républicaine et non partisane » conclu le journal.

 

100 jours du gouvernement : « Quels enseignements ? » « Beaucoup de tchatche et peu de concret », « Un bilan médiocre » etc.

Ce sont là autant de titres parus dans la presse et suffisamment évocateur de l’intérêt qui a été accordé à la remise du rapport des cent jours au Chef de l’Etat.

Si le quotidien l’Union se félicite du caractère « inédit et osé » de l’acte que vous avez posé, du fait qu’aucun Premier Ministre avant vous n’avait pris la responsabilité de faire, en revanche pour les journaux Moutouki et Echos du Nord, l’exercice a plutôt ressemblé à de la « tchatche. »

En effet, le journal écrit : « bradage du service public, privatisation de la santé, privatisation de l’éducation… les trente- six réalisations de Emmanuel Issoze Ngondet, en 100 jours de gouvernement, ne sont visibles que dans son esprit. »

Après avoir relevé une kyrielle de secteurs dans lesquels, on observe des « manquements », ces journaux indépendants, concluent que : « le pouvoir a fait du discours utopique et cynique son leitmotive. »

Alors que l’Union, pour sa part, conseille au gouvernement qu’à « l’avenir, faire montre de réalisme et de prudence. De même, le gouvernement devra veiller à ce que les actions priorisées face préalablement l’objet d’un chiffrage et d’une évaluation de leur soutenabilité budgétaire, au regard des ressources réellement disponibles. »

Politique : Jean Ping livre une déclaration ce vendredi à Libreville
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 août dernier, Jean Ping et la coalition des partis politiques qui soutiennent son action politique livreront ce vendredi à Libreville une déclaration, a annoncé le service de communication de M. Ping.

La déclaration sera lue dans la résidence privée de Jean Ping au quartier Charbonnages dans le 1er arrondissement. Le contenu n’est pas encore connu.

L’on suppose que cette déclaration pourrait porter sur le déroulement de la Coupe d’Afrique des nations (CAN Total, Gabon 2017) dans le pays et la position attendue du parlement européen sur le Gabon.

La coalition de Jean Ping fonde énormément d’espoir sur cette résolution portée par des eurodéputés dont certains seraient favorables à l’adoption des sanctions contre notre pays.

Can 2017/Expulsion de Robert Brazza : Le démenti du concerné
C’est un journal local, L’Aube qui avait donné l’information. « Robert Brazza, l’animateur de « Soir de Can » sur Canal + a été expulsé du Gabon en pleine compétition ». Faux, répond l’intéressé qui a démenti cette affirmation à travers sa page Facebook.

L’information a eu l’effet d’une bombe : Robert Brazza expulsé du Gabon. Selon l’auteur de l’article paru récemment , le journaliste de CANAL + avait été chassé du Gabon pour avoir critiqué le mauvais état des pelouses. « Contrairement aux propos sans fondement tenus par certaines personnes dans une parution gabonaise, je n’ai absolument pas été expulsé par les autorités du pays organisateur de la CAN 2017 », a déclaré Robert Brazza.

Comme pour donner une belle leçon de journalisme à l’auteur de l’article, l’animateur ajoute : « Et si mon absence à l’écran (pourtant programmée de longue date) a semé la confusion dans les esprits, la sagesse voudrait que l’on aille à la source pour en connaître les motifs ».

L’ancien animateur d’Africa N1 est tout de même fair-play, même s’il se désole de cette pratique qui consiste à affirmer des choses au préalable sans procéder à toutes les investigations nécessaires. « Je regrette très sincèrement ce genre de procédé indigne de notre profession et qui, une fois encore, lui donne une image sale et incompétente », a- t-il publié sur son mur Facebook.

Du coup, Robert Brazza donne rendez-vous à ses ‘’détracteurs’’. « Mercredi 1er février prochain, je serai, comme prévu, sur le plateau de Soir de Can, en compagnie de tous les amis et avec vous je l’espère pour parler de l’actualité de la CAN Gabon 2017, des matchs, des joueurs, des terrains (si le besoin s’en fait sentir-eh oui !) Et de l’avenir du football africain ».

Congo-Brazzaville et Tchad : Le gele des avoirs des opposants à Sassou et à Déby en France
"Les fonds, instruments financiers et ressources économiques" des Tchadiens, Mahamat Mahadi Ali, et Mahamat Nouri, ainsi que, ceux du général congolais, Ferdinand Mbaou, ont été gelés "pour une durée de six mois", selon trois arrêtés des ministres de l'Economie et de l'Intérieur publiés le 19 janvier au Journal officiel français, rapporte Afrique Education.

Mahamat Mahadi Ali est le président du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT), un mouvement de rébellion armé créé début avril 2016. Le FACT est une branche dissidente de l'ex-Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), mouvement fondé par l'un des plus influents chefs rebelles tchadiens, le général, Mahamat Nouri, également, visé par ces sanctions.

En février 2008, l'UFDD, réunie avec d'autres rébellions au sein de l'Alliance nationale (AN) dirigée par Mahamat Nouri, avait mené une offensive sur N'Djamena et avait été tout près de renverser le régime du président, Idriss Déby, retranché dans son palais. Ce dernier n'eut son salut qu'après l'intervention des Forces françaises à la demande du président, Nicolas Sarkozy.

Le général, Ferdinand Mbaou, installé en France, depuis 1999, est, quant à lui, un opposant déclaré au Président congolais, Denis Sassou-Nguesso. Ancien chef de la garde présidentielle de Pascal Lissouba (1992-1997), le général Mbaou est parti en exil avec ce dernier, en 1997, quand Denis Sassou-Nguesso a pris le pouvoir à l'issue de la guerre civile. "Mes comptes ont été gelés parce que je m'organise pour aller renverser militairement le pouvoir de Sassou-Nguesso", déclare, fièrement, Ferdinand Mbaou. Et d'ajouter qu'il n'est pas un terroriste mais, plutôt, le « Charles de Gaulle congolais ».

Nigeria : la santé de Buhari au centre d'une polémique
Le Président nigerian se porte bien, a fait savoir son ministre de la communication. Il a réagi aux messages sur l’aggravation de l‘état de santé de Buhari publiés sur les réseaux sociaux.

Des rumeurs alimentées par le voyage de Buhari en Grande Bretagne la semaine dernière.

Le ministre de l’information a appelé les populations à ne pas donner du crédit à ces messages qualifiés de subversifs.

Muhamadu Buhari 74 ans s’est rendu en Grande-Bretagne pour des contrôles sanitaires de routine a fait savoir son équipe.

En juin 2016 déjà la santé du Chef de l‘Etat nigérian était au cœur d’une polémique. À l‘époque, Buhari s‘était aussi rendu en Grande-Bretagne pour soigner ses problèmes au niveau de l’oreille.

Buhari reprendra du service le 6 février. Le gouvernement nigérian promet d’ouvrir une enquête contre les responsables des rumeurs sur son état de santé.

BEAC: Abaga Nchama s’en va
Alors que la nouvelle équipe dirigeante s’installera la semaine prochaine, le gouverneur sortant a dressé le bilan de son mandat hier.

Lucas Abaga Nchama s’en va. Hier, le propos introductif du gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) à l’ouverture de la conférence qu’il a initiée était aussi l’occasion d’évaluer ses sept ans passés à la tête de l’institut d’émission. « Des années jonchées de challenges et défis », a déclaré le ministre camerounais des Finances, « la crédibilité de la BEAC a été renforcée, de même que ses interventions ». Sur la politique monétaire

Le gouverneur de la BEAC cite, parmi les réformes engagées pour améliorer l’efficacité de la politique monétaire, le lancement en novembre 2011 du marché des titres publics émis par adjudications. Les Etats ont ainsi pu mobiliser près de 4000 milliards de F en six ans selon Lucas Abaga Nchama.

Une réforme qui a permis de diversifier les sources de financement des Etats et de réduire progressivement l’excès de liquidités du système bancaire de la zone.

Dans le même ordre d’idées, l’instauration d’un marché de titres de créances négociables pour diversifier les sources de financement des grandes entreprises et des Trésors publics.

Sur la stabilité financière

Au cours des sept dernières années, des mesures ont également été prises pour moderniser les systèmes et les moyens de paiements et accroître la résilience du système bancaire. Le gouverneur de la BEAC cite entre autres, la création du Fonds de garantie de dépôts de l’Afrique centrale (FOGADAC), l’adoption du règlement sur le traitement des établissements de crédit en difficulté et le lancement de la carte bancaire communautaire (GIMAC).

Sur les bénéfices réalisés par la banque

« Il y a également lieu de noter que les résultats de la Banque centrale ont été redressés, grâce à une gestion en bon père de famille, rejetant notamment toute forme de spéculation. Ils ont été bénéficiaires pendant toute la durée de la mandature, avec un niveau exceptionnel atteint en 2015, soit 160 milliards de F », déclare le gouverneur. Pour 2016, les résultats en cours d’examen devraient, selon lui, « être au moins autant que ceux de l’année précédente. »

Sur les chantiers inachevés

Dans ce chapitre figure le renforcement de la qualité de l’information financière, nécessaire à l’accroissement de l’accès aux crédits bancaires. « Bien que le regrettant, je me dois de reconnaître que les réformes monétaires et financières, quelles qu’elles soient, ont toujours besoin de beaucoup de temps pour être bien conçues et mises en œuvre », notera le gouverneur sortant.

Une tâche à laquelle la nouvelle équipe dirigeante devra s’atteler. Conduite par le tchadien Abbas Mahamat Tolli (attendu à Yaoundé ce week-end), nouveau gouverneur de la BEAC, elle entrera en fonction dès la semaine prochaine. Une signature de documents devrait matérialiser la passation de service « sans tambours ni trompettes. »

 

Côte d’Ivoire-Grève: 21,3 milliards F CFA de bonification salariale obtenus pour 41 000 fonctionnaires, stocks d’arriérés en plaidoyer, plus de revendication

21,3 milliards F CFA de bonification salariale pour 41 000 fonctionnaires sur une population totale d’environ 200 000.

C’est le résultat du travail du comité technique mixte Gouvernement-syndicats mis en place, en vue de s’accorder sur les montants et le nombre de fonctionnaires ivoiriens devant bénéficier des 150 points de bonification indiciaire sur leur salaire.

Les membres du comité ont travaillé toute la nuit d’hier pour produire un document qui sera transmis au Gouvernement aujourd’hui même afin de mieux adresser les solutions, a-t-on appris ce vendredi de la presse ivoirienne qui rapporte des source proche des discussions.

Cependant, selon ces mêmes sources, la question des stocks d’arriérés de salaire reste à l’ordre du jour mais fera l’objet de plaidoyer à l’intention des autorités ivoiriennes. «Nous sommes maintenant au stade des plaidoyers. Nous ne sommes pas au stade des revendications comme nous l’avons démarré», assure- t-on. Les informateurs ajoutent que les syndicats des fonctionnaires et agents de l’Etat, à ce stade des négociations, souhaitent l’intervention du Président de la République ivoirienne pour décanter l’épineux problème du paiement du stock des arriérés de salaire estimés à 249,6 milliards FCFA.

 

 






























100 premiers jours du Gouvernement : Remise du rapport au Chef de l’Etat, « mais bilan très mitigé » selon la presse indépendante
Le rapport des 100 premiers jours du Gouvernement a donc été remis hier mercredi 25 janvier au Président de la République Ali Bongo Ondimba.

Toutefois pour certaines publications locales, le document « présenté au Chef de l’Etat laisse de nombreuses zones d’ombre. »

Pour Gabon Economie, « annoncé à 66% de taux global d’exécution des projets dans les domaines des infrastructures, de la diplomatie, l’économie, de l’eau et de l’énergie, du dialogue politique, du travail, de la promotion des investissements, du budget, des sports, de la prévoyance sociale, de l’habitat, de l’agriculture, de l’égalité de chances etc., le rapport des 100 premiers jours d’Emmanuel Issoze-Ngondet, fait une longue énumération des domaines où il y’aurait eu des réalisations, sans pour autant en donner la preuve matérielle de ces investissements. »

Le mensuel ajoute : « il aurait été judicieux de nous identifier les sites pour vérification pratique de projets réalisés. »

Une remise symbolique du rapport détaillant point par point le niveau d’implémentation des 172 mesures présentées à l’opinion publique le 13 octobre dernier n’a- t-il pas été « qu’un nouvel exercice de communication politique, sans donner des gages sérieux à même de convaincre les plus sceptiques. »

Gabon Economie souligne aussi que, « le Chef du Gouvernement a affirmé que 36 mesures ont ainsi été intégralement réalisées, 120 sont en cours de réalisation et 16 n’ont toujours pas connu de mise en œuvre, pour des raisons liées à l’inertie de certaines structures administratives ou en raison de l’indisponibilité de ressources budgétaires. »

Pour le journal, « avec un tel bilan en 100 jours, doit- on se dire satisfait ? En tout cas on est loin et même très loin du compte. Le journal relève par –ailleurs le fait que le Chef de l’Etat affirme en réponse que : « La feuille de route précise et exigeante, doit conduire chaque Ministre à s’impliquer dans ses missions pour répondre aux attentes de celles et ceux des gabonais et gabonaises qui souffrent, faite plus, plus vite, montez en première ligne et rendez compte » « montre bien que le sentiment est globalement mitigé et peu reluisant.

Enfin le journal s’interroge sur le silence autour de la situation de l’école au Gabon. « Partout dans le public, tout est à l’arrêt. Qu’en dit le Premier Ministre ? Pas de cours, pas de tables- bancs. Les chantiers de la route Nationale 1, aucune avancée, on attendait un vrai bilan » conclu le journal.

 

Boycott de la Can : Liberté provisoire pour les leaders du «Jour»

Inculpés pour trouble à l’ordre public et attroupement non armé, les activistes ayant appelé au boycott de la CAN se sont tirés avec une liberté provisoire, à l’issue de leur présentation devant le procureur de la République, puis devant le juge d’instruction, hier 25 janvier 2017 selon la quotidien Matin Equatorial qui rapporte ce matin l’information.
Après une semaine de garde dans les geôles de la police judiciaire, les quatre jeunes leaders de l’association «Jeunesse de l’opposition unie pour la résistance» (Jour), interpellés dans le cadre d’une manifestation organisée dans le 2e arrondissement de Libreville ayant pour message principal «la Can d’accord mais l’école d’abord», ont bénéficié d’une liberté provisoire.

Cette décision plaidée par leurs conseils : Maitres Jean Remy Bantsantsa, Chambier Omanda et Gomez Tchango, a été obtenue à l’issue d’une procédure d’instruction préliminaire ouverte par le Procureur de la République devant le juge d’instruction souligne le journal.

«Nous avons plaidé la liberté provisoire sur le fait que ces jeunes ne représentaient aucun danger. Ils ont des adresses connues. Ce sont des Gabonais qui sont installés à Libreville et qu’il n’y avait aucune raison qu’on les envoie en prison pour des faits pas si graves que ça. Donc le juge d’instruction a pris ses responsabilités et a décidé de les laisser en liberté provisoire, mais l’instruction va se poursuivre», a déclaré Maitre Jean Remy Bantsantsa, assurant tout faire pour «démontrer au bout de cette procédure qu’il n’y a aucune infraction pour qu’ils puissent obtenir un non-lieu».

Pour les membres du Rassemblement héritage et modernité, qui quelques heures avant l’instruction préliminaire ont dénoncé ces interpellations, il s’est agi d’une «arrestation abusive confirmant une nouvelle fois que le régime a comme projet politique la violation permanente des droits fondamentaux des Gabonais. »

 

 

L’Allemagne dote la CEMAC d’un système de gestion transparente des matières premières

La Directrice régionale de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), le docteur Michaela Braun a officiellement remis hier à Yaoundé au Cameroun au représentant du président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), un serveur qui permettra une gestion transparente des matières premières dont la sous-région est l’un des principaux fournisseurs au niveau mondial.

Les fonctionnaires de la Commission de la CEMAC qui ont assisté à la cérémonie ont salué une donation extrêmement utile qui mettra fin aux méthodes archaïques de collecte et de traitement des données sur l’extraction des matières premières en Afrique centrale.

Le système informatique livré par la coopération allemande vise, en effet, à mettre en réseau toutes les informations relatives à l’industrie des matières premières dans la région. Ces informations permettront, tout azimut, de garantir la transparence, la traçabilité et la crédibilité auprès des éventuels investisseurs dans le secteur.

Le serveur et le système informatique qui vont avec permettront un accès rapide aux connaissances au sein de la CEMAC et dans les Etats membres. Ils mettront fin au cloisonnement des informations entre différentes Etats et services de cette institution sous régionale qui tarde à transformer en réalité l’objectif pour lequel il a été créé à savoir « l’intégration sous régionale » à travers notamment la libre circulation des personnes et leurs biens.

Hassan Adoum, Commissaire du département des infrastructures et développement dural qui a réceptionné le serveur a plaidé auprès de l’Allemagne pour que cette puissance européenne poursuive la coopération avec la CEMAC dont les défis sont encore nombreux.

La GIZ a remis ce système grâce au projet de renforcement de la gouvernance des matières premières en Afrique centrale (RMAP-CEMAC), a expliqué le Dr Michaela Braun.

 

La plupart des pays de la sous- région sont producteurs de matières premières, il est cependant difficile, voire impossible d’obtenir des données sur l’exploitation de ces matières premières dans la sous-région. C’est tout l’intérêt du projet de la GIZ.

Kinshasa-Brazzaville: la CEEAC relance le projet d’un pont
Au cours d’une séance de travail tenue à Libreville, les experts des pays membres se sont attelés sur ce dossier de longue date, dont l’objectif est relié plusieurs pays d’Afrique centrale!
Les experts des pays membres de la CEEAC (Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale), qui s’étaient réunis dernièrement ici à Libreville se sont attelés notamment sur le projet d’un pont devant relier les deux villes les plus rapprochées du monde : Kinshasa, du côté de la RD Congo et Brazzaville, pour la République du Congo.

Ainsi, la CEEAC vient de relancer ce dossier initié depuis 2009 pour la construction d’un pont qui doit être jeté sur le fleuve Congo. Un pont qui permettra la mobilité des véhicules et trains entre Kinshasa et Brazzaville. Aussi, ce projet permettra, selon les sources, de relancer un autre dossier de l’époque coloniale de la construction dans l’intérieur du pays d’un chemin de fer de Kinshasa à Ilebo, dans l’ex Kasaï occidental.

La réalisation de ce pont pourrait, une fois de plus, activer un autre projet aussi important du prolongement du chemin de fer de Brazzaville jusqu’à Pointe, deux villes de la République du Congo. Tous ces projets vont permettre de relier plusieurs pays de la sous- région de l’Afrique centrale.

Une inquiétude du côté congolais, c’est de voir la rupture de charge entre la région minière de l’ex Katanga et le port de Matadi. C’est ainsi que pour des nombreux experts du secteur de voies de communication, il est impérieux de construire une voie ferroviaire entre Ilebo et Kinshasa.

Des projets qui doivent cependant attendre longtemps pour leur réalisation, alors du côté de l’organisation sous- régionale CEEAC, les efforts sont déployés pour mobiliser les moyens de lancer effectivement la construction de ce pont sur le fleuve Congo.

Un expert a pu relever : «on est arrivé à ce qu’on peut appeler un point de non-retour ». Du fait qu’il y avait beaucoup de susceptibilités autour de ce pont. On pensait que si jamais on arrivait à réaliser une voie directe entre Brazzaville et Kinshasa, on privilégierait le port de Pointe-Noire (Congo-Brazza) par rapport aux ports (du Congo-Kinshasa) de Boma et de Matadi.

L’ex-président de la Gambie, Yahya Jammeh, a bien été accueilli en Guinée équatoriale après son départ samedi soir de Banjul pour l’exil sous la pression internationale, a confirmé pour la première fois Malabo.
Le Président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo « a informé le conseil des ministres de la décision de l’Etat d’accueillir en tant qu’exilé politique l’ex-chef d’Etat de la République de Gambie Yahya Jammeh«, a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement Eugenio Nze Obiang.

Le Président Obiang a convaincu son ex-homologue d’éviter « toute situation de confrontation armée«, a ajouté le porte-parole. M. Jammeh « a accepté de venir en République de Guinée équatoriale, pays-frère qui lui offre toutes les garanties de sécurité et d’un séjour pacifique », selon cette même source.

Politique

Côte d’Ivoire : les évêques dénoncent un « climat délétère » et expriment leur inquiétude

Les évêques catholiques ivoiriens se disent "inquiets" face aux remous sociaux en Côte d'Ivoire, où les militaires ont récemment fait parler les armes et où la grève des fonctionnaires déclenchée le 9 janvier se durcit. Hier, ils ont dénoncé un "climat délétère qui risque de compromettre gravement tous les acquis enregistrés".
« Nous, évêques catholiques de Côte d’Ivoire, marquons notre inquiétude devant les événements sociaux qui secouent notre pays : mécontentements des militaires, grèves des fonctionnaires et agents de l’État » a déploré l’épiscopat dans un communiqué publié le 25 janvier.Douste-Blazy éliminé de la course au poste de directeur-général de l'OMS
L'ancien ministre français Philippe Douste-Blazy a été éliminé hier de la course au poste de Directeur-général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a annoncé l'agence des Nations Unies dans un communiqué.

Les 34 membres du Conseil exécutif de l'OMS, réunis à Genève, ont retenu trois candidats sur les cinq qui étaient encore en lice: le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus (Ethiopie), le Dr David Nabarro (Royaume-Uni) et le Dr Sania Nishtar (Pakistan). L'Italienne Flavia Bustreo a également été éliminée.

























Haut Conseil pour l’investissement : L’UPG sceptique
Les membres du secrétariat politique du Conseil de l’Union du peuple gabonais (UPG) loyaliste croient peu à l’efficacité de ce rendez-vous dont le but est de parvenir à renforcer le dialogue public-privé pour l’investissement et le suivi de l’évolution des réformes engagées.

À l’occasion de leur conseil hebdomadaire tenu le 21 janvier 2017 dernier à leur permanence de Nzeng-Ayong, les membres de l’Union du peuple gabonais, aille loyaliste, ont critiqué et manifesté leur scepticisme sur la pertinence des enjeux liés à l’organisation du Haut Conseil pour l’investissement (HCI), annoncé sous le thème «Comment relancer l’économie par l’investissement et la diversification pour une croissance inclusive ? »

En effet, sur l’assainissement du climat des affaires, l’UPG se réfère au classement Doing Business annuellement tenu par la Banque mondiale, qui signale la dégradation du climat des affaires au Gabon depuis l’année 2013. A ce constat, le Secrétariat politique de l’UPG met en parallèle, « le peu d’empressement du gouvernement à exécuter les recommandations du Rapport de suivi évaluation arrêté par une Commission interministérielle, pourtant commise par lui-même, pour proposer des réponses aux manquements relevés. »

Sur la mobilisation des investissements, le Conseil selon le journal, « s’interroge sur l’efficacité de la stratégie envisagée, après l’échec du cycle des New York Forum, qui ont drainé un aréopage haut en couleurs, et de l’expérience peu probante du premier Forum national de l’Industrie, qui avait drainé près de sept cent (700) participants en avril 2013. »

Selon les Upegistes, en dehors du transfert de propriété tous les indicateurs qui déterminent la décision d’investir au Gabon sont « négatifs ; la situation de la dette publique du pays, ne pourrait inciter les investisseurs à embarquer dans une telle aventure. »

Autant d’éléments, rapporte le journal, « qui ne militeraient pas en faveur de la réussite » de cette rencontre dont les missions principales sont d’arrêter les orientations liées à la mise en œuvre de la politique d’investissement, de suivre l’exécution de la stratégie nationale de promotion des investissements, d’instruire toute adaptation nécessaire aux évolutions constatées en matière d’investissements, etc. »



Agriculture : Le nouveau Représentant de la FAO découvre les défis agricoles du Gabon
Le nouveau Coordonnateur du Bureau Sous- régional de la FAO pour l’Afrique centrale et Représentant de la FAO au Gabon, Hélder Muteia, a rencontré hier le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine, Yves-Fernand Manfoumbi, lors d’une audience.

Les deux personnalités ont discuté de l’importance du soutien de la FAO au Ministère de l’Agriculture ainsi que des perspectives de coopération entre les deux entités. Cette rencontre intervient dans le cadre de sa récente prise de fonction dans le pays et dans le processus d’élaboration du nouveau Cadre de programmation pays (CPP), qui guidera la coopération entre la FAO et le Gabon.

Un partenariat stratégique

Au Gabon, pour le département de l’agriculture, « le gouvernement est confronté à cinq défis majeurs, auxquels le secteur agricole peut apporter une solution. Il s’agit de: la forte dépendance de l’économie nationale au pétrole, la réduction des importations alimentaires, la baisse du chômage grâce au secteur agricole, l’aménagement du territoire et la lutte contre la vie chère en réduisant le coût des aliments ».

« Nous avons l’ambition de faire de l’agriculture un véritable levier de la diversification, mais surtout un véritable gisement d’emplois. Nous pensons que les partenaires comme la FAO ont une grande expertise pour accompagner notre département ministériel, afin de pouvoir mieux participer à cette ambition forte pour notre pays » a affirmé Yves-Fernand Manfoumbi.

Les deux personnalités ont partagé leurs points de vue sur le partenariat entre leurs institutions et ont examiné les possibilités de collaboration dans plusieurs domaines, notamment : l’appui aux coopératives agricoles, l’initiation des jeunes à l’agriculture et le développement d’un système d’information sur l’élevage au Gabon.

« La question de la diversification de l’économie est importante. Nous allons travailler ensemble pour développer l’agriculture au Gabon, selon la vision du Gouvernement », a ajouté le représentant de la FAO.

Une revue des projets en cours

Au cours de leur entretien, les deux hommes ont passé en revue les projets mis en œuvre par la FAO dans les domaines de l’horticulture urbaine, de l’appui au développement des statistiques agricoles au Gabon, de la gouvernance foncière, de l’appui aux petits éleveurs ainsi que de l’élaboration d’une politique de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Par ailleurs, Yves-Fernand Manfoumbi a souligné le travail important fourni par la plateforme multisectorielle dans le cadre de l’élaboration de la politique de sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui orientera les actions du Gabon dans ce domaine.

Le cadre de programmation pays

Le Ministre Manfoumbi et le Représentant de la FAO ont également discuté du processus d’élaboration du prochain Cadre de programmation pays (CPP) qui orientera l’action de la FAO au Gabon, pour les trois prochaines années.

En effet, en 2013, la FAO et le Gouvernement du Gabon ont signé un protocole d’accord qui portait sur le Cadre de Programmation Pays (CPP) pour la période 2013-2016. Ce document, est le fruit d’un dialogue constructif et inclusif entre le Gouvernement, les parties prenantes nationales et les partenaires au développement, établit un lien étroit entre les orientations nationales contenues dans le Plan Stratégie Gabon Emergent PSGE, le cadre stratégique de la FAO, les engagements pris dans le Plan cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement (PCNUAD) et les stratégies de coopération des partenaires techniques et financiers.

Arrivé à son terme en 2016, le CPP entre dans une nouvelle phase d’élaboration, pour guider l’action de la FAO au Gabon pour les cinq prochaines années, et alignera son intervention dans la réponse aux défis majeurs rencontrés par le pays.

Cette séance de travail qui vient renforcer les relations stratégiques qui existent entre les deux institutions, s’est achevée sur d’excellentes perspectives de partenariat pour la nouvelle année.

 

Infrastructures : La route de Makokou, un véritable calvaire selon les reporters de Gabon économie en mission sur le terrain
Alors que les voiries rurales et inter urbaines enregistrent des cures de jouvence et réfections, celle menant à Makokou, la capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo, continuerait à se dégrader davantage.

D’entrée, le journal écrit : « Pénible ! C’est le qualificatif que bon nombre d’usagers, attribuent à la route menant à Makokou, le chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo. D’une longueur de 94 kilomètres, au départ de la localité d’Ovan (où le bitume s’arrête), la route est à peine praticable. »

Pour ce mensuel, « les cassis résultant du manque d’entretien et les séparations causées par les eaux de ruissellement rendent l’accès difficile voire impraticable. Ainsi pour rallier Ovan à Makokou, il faut compter pas moins de 2 heures 30 minutes. »

C’est en effet, au pas lent que les automobilistes se déplacent sur ce tronçon.

En l’état actuel, seuls les 4x4 et camions s’aventurent sur cet axe routier. « Lorsqu’il pleut ici à Makokou et que cela s’étend sur des kilomètres à la ronde, la route devient presque impossible à pratiquer », explique un autochtone repris par le journal. La conséquence, ajoute-t-il, les véhicules prêts au départ sont contraints d’attendre deux, trois ou quatre jours le temps que le sol sèche, selon l’intensité de la pluie. À différents endroits, des panneaux de signalisations à l’effigie FHEC, indiquent que les travaux avaient pourtant débuté.

Gabon Economie rapporte que : « une base de stockage, gardée par un individu dans laquelle figurent encore des engins lourds prouvent également qu’il y’a bel et bien eu un début de travaux. Alors que s’est-il passé pour que les travaux s’arrêtent uniquement à Ovan ? L’argent aurait-il fait défaut ? » Selon le journal, il a été difficile pour les reporters d’avoir une réponse exacte. Mais, précise le journal, « une chose est sure, si Makokou se meurt à petit feu et s’apparente à un coin perdu du Gabon, c’est avant tout à cause de cet accès routier difficile et ne favorisant ni les échanges économiques ni le tourisme dans la région. »

Afrique :Classement des passeports africains les plus favorables pour voyager

Pour les Africains qui aiment voyager, il préférable de détenir un passeport des Seychelles, de Maurice ou d’Afrique du Sud que d’Ethiopie, de RDC ou de Djibouti… C’est ce que révèle le site Passportindex.org qui établit le classement mondial des passeports en fonction de la facilité qu’ils offrent à voyager.

Avec un passeport seychellois, vous pouvez voyager librement dans 126 pays (dont 96 sans visa et 30 avec un visa à l’arrivée). A l’autre extrême, avec un passeport somalien, seule une trentaine de pays dans le monde vous accueilleront sans visa préalable.

Au niveau mondial, c’est l’Allemagne qui bénéficie de la plus grande ouverture avec 158 pays ouverts sans visa préalable et les Afgans qui sont les plus soumis à l’obtention de visas préalable, à l’exception de 23 pays seulement.

Classement des passeports africains

(Nombre de destinations ouvertes)

1

Seychelles

126

2

Ile Maurice

118

3

Afrique du Sud

90

4

Botswana

69

5

Lesotho

66

6

Malawi

65

7

Swaziland

64

7

Namibie

64

7

Kenya

64

10

Gambie

63

10

Cap Vert

63

12

Tanzanie

62

13

Tunisie

61

14

Zambie

59

15

Zimbabwe

58

16

Ghana

57

16

Ouganda

57

18

Sierra Leone

56

19

Maroc

55

19

Benin

55

21

Guinée

54

21

Cote d’Ivoire

54

23

Sénégal

53

23

Sao Tomé

53

25

Burkina Faso

52

25

Mauritanie

52

27

Mali

51

28

Togo

50

29

Niger

49

29

Madagascar

49

31

Mozambique

48

31

Rwanda

48

31

Tchad

48

31

Gabon

48

31

Egypte

48

36

Guinée-Bissau

47

36

Algerie

47

36

Comores

47

39

Liberia

44

39

Centrafrique

44

41

Angola

43

41

Cameroun

43

41

Congo

43

41

Guinée Equatoriale

43

45

Burundi

42

46

Nigeria

41

47

Djibouti

40

48

RD Congo

39

49

Libye

37

50

Erithrée

36

51

Soudan

36

52

Soudan du Sud

34

53

Ethiopie

34

54

Somalie

30

Côte- d’Ivoire : Le Vice-Président Duncan sollicite le soutien du corps diplomatique à la candidature de la côte d’Ivoire à l’ONU/
Le Vice-Président de la République, Daniel Kablan Duncan, a sollicité le soutien du corps diplomatique à la candidature de la Côte d’Ivoire au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Lors d’un déjeuner en l’honneur des diplomates étrangers, le Vice-Président a également demandé l’appui des ambassadeurs afin d’accompagner son pays dans l’organisation des jeux de la Francophone qui se dérouleront en juillet à Abidjan. « J’ai bénéficié de l’appui constant de vos excellences pendant quatre années comme Premier Ministre ainsi que de l’accompagnement stratégique et technique des institutions de développement représentées en Côte d’Ivoire », a- t-il déclaré.
LA GUINEE EQUATORIALE VEUT INTEGRER L'OPEP
La Guinée Equatoriale souhaite à son tour rejoindre l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP). C’est Gabriel Mbaga Obiang, Ministre des Mines et hydrocarbures, qui a été mandaté pour porter le message à Vienne.
La Guinée Equatoriale, 3ème producteur africain de pétrole a proposé de rejoindre l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP) cette année. Selon Gabriel Mbaga Obiang, Ministre des mines et des hydrocarbures, la nation d’Afrique centrale serait prête à se plier aux contraintes de réduction de la production décidée par les membres du cartel. «Nous croyons fermement que les intérêts de notre pays et ceux de l’OPEP sont pleinement en phase et nos orientations et servent au mieux le secteur pétrolier.», a déclaré le Ministre. La proposition a été effectuée à l’occasion d’un voyage du ministre à Vienne, en Autriche, pour rencontrer les responsables de l’organisation.

La Guinée Equatoriale est l’un des pays non-membres de l’organisation qui a souscrit à l’option de la réduction de la production de pétrole choisie par l’OPEP pour faire remonter les prix du baril, suite à la crise que connaît le secteur.
L’organisation, connue pour ses difficultés à trouver un consensus, est parvenue, avec l’aide de la Russie, à trouver un accord pour une réduction globale de la production quotidienne de pétrole de 1,8 million de barils par jour. A ce jour, la réduction effective est de 1,5 million de barils par jour.
Si la Guinée équatoriale était admise au sein de ce club, elle en serait le 14ème membre et le 6ème venant d’Afrique.
Congo – Finances : Emprunt obligataire, la grosse part revient aux grands travaux
Le Ministre des Finances et du budget du Congo a publié le 19 janvier dernier à Brazzaville, les affectations financières allouées aux différents projets retenus pour l’utilisation des 193 milliards de FCFA obtenus à la suite de l’emprunt obligataire lancé par le Congo en décembre 2016, sur le marché financier de la zone Cemac.

Le ministère de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux a eu la plus grande part. Les 68 milliards de FCFA qui lui sont affectés permettront de poursuivre les travaux en cours, en initier d’autres et coordonner les chantiers sélectionnés dans les départements ministériels.

Outre les Grands travaux, le gouvernement congolais envisage la construction des logements sociaux dans les différentes villes du pays. Le ministère de la Construction bénéficiera ainsi d’une enveloppe de 14 milliards de FCFA. De même, une ligne de 54 milliards FCFA a été créée pour construire la Cité internationale des affaires à Brazzaville.

Le gouvernement va consacrer 20 milliards de FCFA pour permettre au ministère de la Santé de mener à bien le projet de construction de douze hôpitaux généraux dans les départements du pays.

13 milliards 400 millions de FCFA sont prévus pour la réhabilitation des routes aménagées.

Une somme de 25 milliards sera également dégagée pour rembourser la dette de la société chinoise qui a réalisé la construction de la route Dolisie-Brazzaville.

15 milliards sont injectés pour la réalisation de certains projets dont l’électrification du complexe industriel de Maloukou.

L’enseignement supérieur dispose d'une enveloppe de 15 milliards de FCFA qui serviront à améliorer les conditions de travail des enseignants et des étudiants de l’université Marien- Ngouabi, de même 15 milliards de FCFA seront décaissés pour le compte des travaux de l’université Denis Sassou- N’Guesso de Kintélé.

Le Maroc ratifie l’acte constitutif de l’Union africaine
Le Parlement marocain a adopté vendredi dernier, la loi sur la ratification de l’acte constitutif de l’Union africaine. Un processus nécessaire pour le retour du royaume au sein de l’organisation panafricaine.

En juillet 2016 le Royaume Chérifien a annoncé sa volonté de réintégrer l’organe. Les conditions de ce retour sont maintenant réunies.

Le Maroc a ratifié l’acte constitutif de l’Union africaine a dix jours de la date du sommet annuel de l’Union africaine, qui se tiendra à Addis-Abeba le 30 et le 31 janvier. Cela permettra son retour au sein de l’organisation panafricaine

Le projet de loi avait été adopté, à l’unanimité, en première lecture par la Chambre des représentants, puis jeudi par la Chambre des conseillers, la seconde Chambre du Parlement.

Le retour du royaume au sein de l’UA était la priorité du roi Mohammed VI. Raison pour laquelle il a appelé le Parlement à agir vite. Même si le pays est sans gouvernement depuis les législatives d’octobre dernier, (plus de trois mois), pour la bonne cause, un consensus était trouvé pour élire le chef du Parlement.

Les chefs d’Etat africain vont donc par vote lors du prochain sommet d’Addis-Abéba décider de la réintégration du royaume chérifien au sein de l’Union Africaine.

Toutefois, le ministre des Affaires étrangères a annoncé devant les parlementaires, que 40 pays sur les 56 que compte l’UA sont pour ce retour à l’UA.

CAMEROUN : Nord-Ouest et du Sud-Ouest : Une réponse militaire à un problème politique
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont quadrillées par un dispositif militaire impressionnant. Des barrières de police et de gendarmerie sont visibles sur toutes les voies qui mènent dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest selon la presse sur place.

A Kumba, au 83ème peloton d’infanterie motorisé, les soldats disposent leurs équipements dans la grande cour. Les sapeurs-pompiers de la même ville ne sont pas en reste. Les soldats du feu sont prêts en permanence. Le décor est presque le même dans tous les commissariats de la région du Sud-Ouest.

A Buea, les chars lance-eau de la police et de la gendarmerie sont particulièrement redoutés par les populations locales, notamment celles qui sont impliquées directement dans les manifestations de rue. A Molyko, les étudiants se souviennent des descentes musclées des forces de l’ordre et leurs méthodes fortes. Les va-et-vient des véhicules militaires et de police sont devenus permanents à Bamenda et Buea, depuis le début de la contestation sociopolitique qui a cours en ce moment dans ces régions.

A Limbe, les populations observent avec intérêt les mouvements du Bataillon d’intervention rapide qui y dispose de sa plus importante base et son centre d’instruction. De sources militaires, près de 1000 gendarmes ont été déployés en renfort dans les deux régions. Le nombre de fonctionnaires de police déployés en appoint aux forces sur place est encore plus impressionnant.

« Nous étions confrontés à une situation insurrectionnelle qui n’était pas apparente et nous avons été obligés de prendre les mesures sécuritaires appropriées pour éviter le chaos sociale », a récemment confié un officiel au Jour. En réalité, le gouvernement camerounais a décidé d’apporter une réponse militaire à un problème politique selon les analystes.

 

En effet, les projectiles des manifestants, les cris d’étudiants, la grogne des enseignants et les processions des avocats en robes n’étaient pas susceptibles de provoquer l’effondrement du système. Si bien que la mobilisation des moyens militaires s’apparente à une utilisation excessive de la force. L’impressionnant déploiement des forces de défense et de sécurité dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest peut être contre-productif.

Le régime camerounais « montre une nervosité certaine et mobilise ses forces comme s’il était poussé à ses derniers retranchements. Depuis l’interdiction du Consortium des organisations de la société civile anglophone et du Southern Cameroon National Council, il règne sur le pays entier un état d’exception de fait. A en juger par les interpellations à la pelle et la militarisation à outrance. »

Maurice : le Premier Ministre cède le pouvoir à son fils et crée la controverse
Une page de l’histoire politique se tourne à Maurice. Le Premier Ministre mauricien, Sir Anerood Jugnauth, a annoncé sa démission au profit de son fils, Pravind Jugnauth.

L’annonce a été faite ce samedi 21 janvier lors d’un message adressé à la Nation sur la MBC, la chaîne nationale mauricienne. La démission a pris effet hier, Sir Anerood Jugnauth ayant remis sa lettre à la Présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim plus tôt dans la matinée.

Selon la Constitution en vigueur à Maurice, le leader du parti majoritaire devient automatiquement Premier Ministre. Le MSM, le Mouvement Socialiste Militant, conduit par Pravind Jugnauth compte 32 membres est de loin le principal parti politique de l’Assemblée Nationale. Et c’est ce point particulier que conteste l’opposition.

Paul Béranger, leader du MMM a dénoncé un acte anti-démocratique, « Ce qui est en train de se passer est une honte », a- t-il déclaré lors du bureau politique de son parti ce dimanche, ajoutant que seul le peuple devait être en mesure de choisir son chef de gouvernement.

Le MMM qui a par ailleurs lancé un appel aux autres partis de l’opposition afin de coordonner les prochaines actions. La première d’entre elles ? Un boycott pur et simple de la prestation de serment qui doit a eu lieu le même jour.

« Nous n’avons pas reçu d’invitation et nous n’irons pas », s’insurge Paul Béranger, « Pravind Jugnauth n’a aucune légitimité ».

Après sa prestation de serment, Pravind Jugnauth est devenu le 5ème Premier Ministre du pays. Il succède à son père, Premier Ministre pendant 18 ans et Président de la République pendant neuf ans.

 































Le Gabon et le Congo sur le point de solliciter un appui du FMI
Une des vice-présidentes et analystes des situations pays au sein de l’Agence de notation américaine Moody’s, Lucie Villa, a récemment annoncé que le Gabon et le Congo, pourraient solliciter un appui du Fonds monétaire international (FMI) en 2017.

Le Gabon et le Congo, pourraient solliciter un appui du FMI à cause «des pressions de liquidité», mais aussi, parce qu’ «ils ne sont pas encore sous un programme avec le FMI», a- t-elle indiqué dans des propos rapportés par Gabon Economie.

Selon le mensuel, les deux pays, comme le Mozambique et la Zambie, font face à de sérieux défis de liquidité. Au Gabon et au Congo, la principale source des revenus reste encore le pétrole et la baisse des prix de cette matière première accentue la pression sur des recettes publiques. Or, les gouvernements doivent financer des plans d’émergence, les dettes déjà existantes et un déficit public croissant, ajouté à la gestion financière des crises sociales à la suite des difficiles élections qu’ils ont connues en 2016.

Les pressions de liquidités se sont faite principalement sentir sur le Congo. Ses réserves de recettes fiscales, déposées à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Banque centrale de la Cemac, et en dollars US, dans des banques en Chine, qui étaient de 34% du PIB en 2014, n’en représentaient plus que 23% à la fin 2015. Dans sa note d’analyse souveraine d’octobre 2016 sur le pays, Moody’s indiquait que cela devrait encore descendre entre 2016 et 2017.

Au Gabon, le plan de diversification de l’économie mis en place par le Chef de l’Etat Ali Bongo tarderait encore « à porter des fruits et des perspectives encore incertaines sur les prix du pétrole, font penser que le pays sera contraint, une fois de plus, comme en 2015, de puiser dans ses réserves fiscales (logées à la BEAC) » écrit le journal.

Cela devrait « aider à supporter les coûts d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations qui s’y déroule en ce moment, et aussi de reconstruire la cohésion et les infrastructures sociales, après des élections qui ont divisé le pays l’an dernier » relève ce mensuel.

Au terme d’une rencontre tenue à Yaoundé (Cameroun) à la fin 2016, il avait été recommandé aux pays de la Cemac d’entreprendre des discussions avec le FMI, afin d’obtenir une assistance financière et aborder la question de la mise en œuvre des plans d’ajustement de leurs économies. « Une recommandation intervenue alors que le Tchad est toujours sur un programme avec le FMI, sans grand succès » croit savoir cette experte.

La conférence de Yaoundé avait aussi recommandé que soit développé le marché des capitaux, afin de soutenir les stratégies de développement des pays.

Mais l’épargne dans la sous-région reste assez faible, comparée à ses besoins financiers. Par ailleurs, en raison d’une régulation stricte du secteur bancaire, les banques sont sous pression et pourraient ne pas réussir à satisfaire les besoins des financements des Etats.

Can 2017 : Les dessous de la décision gouvernementale relative à l’assouplissement des horaires de travail selon Matin Equatorial
Lundi 16 janvier dernier, « le Premier ministre, Emmanuel Issoze-Ngondet, a signé une note circulaire demandant aux différents employeurs des villes de Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem de ne laisser travailler leurs employés que de 8 heures à 13 heures » écrit le journal dans sa publication.

La mesure a pour objectif de permettre aux employés qui le voudraient bien de se rendre aux stades du 14 janvier au 05 février. Seulement, si la mesure peut être bien reçue par les travailleurs concernés, elle ne manque pas d’alimenter la colère d’une certaine opinion qui y voit là « une décision désespérée du pouvoir qui cherche à faire le plein des stades »

Le débat autour de l’intérêt de la compétition en terre gabonaise continuant à diviser plus d’un. Un certain nombre d’organisations de la société civiles avaient appelé au boycott de la compétition, ou encore à entreprendre des actions allant dans le sens de la troubler. « Outre cet appel au boycott, il y a aussi un contexte économique difficile qui ne plaide pas en faveur d’une forte mobilisation des populations enclines à d’autres préoccupations plutôt qu’aller vivre le spectacle dans les tribunes des stades retenus pour la circonstance. C’est ce qui explique certainement cette mobilisation relative des supporters au stade d’Angondje à l’ouverture du match » souligne le quotidien.

De plus, pour le journal, « et comme pour enfoncer le clou de la morosité de l’événement, l’équipe nationale, qui joue à domicile n’est pas apte à relever le défis et à démentir les critiques du publics. Tous ses deux premiers matchs de poule contre la Guinée Bissau et le Burkina Faso se soldent par des scores nuls. Surtout dans un contexte économique difficile où les priorités, disent-ils sont ailleurs. »

De peur de se retrouver avec des stades vides, selon Matin Equatorial, « ce qui serait d’ailleurs préjudiciable pour l’image d’un pays organisateur, le Gouvernement par la voix de son Premier Ministre Issoze-Ngondet, demande à tous les employeurs des villes concernées par l’événement de limiter le travail de leurs employés à 13 heures la journée. »

Même si le Chef du Gouvernement a promis que les heures perdues seront récupérées, « cette décision qui tombe en pleine crise multiforme, économique surtout où il faut travailler plus et produire la richesse n’est pas de nature à décanter la morosité économique du pays. Voilà ce qui pourrait donner raison aux détracteurs du pouvoir, qui eux estiment qu’il s’agit au fond d’une décision désespérée du pouvoir qui cherche à conduire les gens de force dans les stades. »

Le quotidien conclu : « puisque rien ne prouve que tous les travailleurs qui sont libérés à 13 heures vont tous renflouer les gradins des stades, tous les matchs ou presque se jouant presqu’à huit clos ».

Programme Graine Ngounié : une récolte de 1 700 tonnes de manioc attendue au mois de mars prochain
Cinq coopératives agricoles du département de la Dola (Ndendé) dans la province de la Ngounié ayant cultivés dans le cadre du Programme Graine 85 hectares (ha) attend une récolte de 1700 tonnes de manioc à partir du mois de mars 2017, a annoncé la Société de transformation agricole et de développement rural (SOTRADER), entité chargée d’accompagner techniquement les ouvriers agricoles.

« Les prévisions de récolte varieront d’une coopérative à une autre », a nuancé l’assistant manager environnement social de la SOTRADER. Il a fait cette annonce à l’occasion d’une visite guidée dans une plantation de 15 ha appartenant à la Société coopérative agricole chrétienne de Ndendé rapporte ce matin Matin Equatorial.

Un hectare, précise-t-il, produit 20 tonnes de manioc. En raison de 85 hectares de manioc plantés en pleine croissance, les ouvriers agricoles se frottent déjà les mains. « Nous sommes déterminés à aller plus loin », a pour sa part indiqué un responsable de la Société coopérative agricole chrétienne de Ndendé. Son entité compte 15 membres dont 13 femmes. Il dit remercié la SOTRADER pour l’accompagnement multiforme, lequel a contribué fortement à la réalisation de son rêve.

Le programme de logements de la SNI en question
L’incarcération de Magloire Ngambia, ancien Ministre de l’Economie, du Commerce, de la Promotion des investissements, des Travaux publics, puis de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, et plus récemment l’audition du DG de la SNI par la Gendarmerie, amène la presse indépendante à jeter un coup d’œil dans le programme de construction de plus de 3800 logements par la Société nationale immobilière.

Le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI) a été interrogé par les agents de la Direction générale de la recherche (DGR) de la Gendarmerie nationale, ont écrit deux journaux indépendants en milieu de semaine dernière. Juste-Valère Okologo aurait été entendu sur «le financement BGFI-Bank des logements sociaux» indiquaient alors nos confrères avant de s’interroger : «Cet interrogatoire va-t-il se solder par une présentation devant le procureur ou une délivrance d’un mandat de dépôt ?»

Si l’un de nos confrères avait titré «Juste Valère Okologo arrêté par la DGR», il y a en réalité qu’en début de semaine dernière, le patron de la SNI a en effet été entendu par les services de la Gendarmerie nationale, dans le cadre de l’enquête sur l’assainissement des deniers publics ayant déjà entraîné l’emprisonnement de Magloire Ngambia. Il n’a cependant pas été présenté devant le procureur de la République.

Garanties, sites, expertise et blocage de 5 milliards

Le programme du logement social, « l’un des projets phare du septennat du Président de la République, semble ainsi intéresser fortement les enquêteurs de la DGR, Magloire Ngambia qui a géré bien d’autres portefeuilles ayant été auditionné à ce sujet. »

Que s’est-il donc passé, notamment pour ce qui est du programme de construction, par la SNI, de 3808 logements ? S’interroge le journal

Selon des sources proches du dossier, écrit le journal, « l’Etat gabonais, par l’entremise de la BGFI, avait mis à disposition 100 milliards de francs CFA en vue de la réalisation de ce programme placé sous la supervision de Juste-Valère Okologo. »

La SNI n’ayant pas les moyens d’apporter à cette banque les garanties nécessaires, l’Etat s’était alors porté garant et s’engageait même à rembourser leséventuels invendus du programme. Le crédit bénéficiait donc de la garantie souveraine de l’Etat. Comme si cela ne suffisait pas, indique une source ministérielle rapporté par le journal, «une délégation des loyers de la SNI vers un compte séquestre domicilié à La BGFI fut établie, consacrant ainsi l’impossibilité pour le DG de la SNI d’utiliser les 5 milliards ainsi bloqués durant toute l’opération».

Mais la SNI, « voulant également garantir la bonne exécution du crédit avait procédé à un appel d’offres public auquel avaient répondu un peu plus de 80 entreprises, parmi lesquelles une trentaine fut retenue dont les majors Socoba, Entraco, EGCA Satram et Soco-BTP, mais aussi de nombreuses PME gabonaises. Libreville, Nkok, Owendo, Franceville, Mouanda, Lambaréné, Tchibanga, Makokou, Koulamoutou, Port-Gentil étaient concernées par ce projet de construction de maisons de plain-pied. La SNI entreprit de plus de s’attacher l’expertise de huit cabinets de suivi des travaux et deux bureaux internationaux de contrôle technique des travaux : Socotec et Veritas. »

Changement de programme

Les chantiers furent lancés, en 2012 après la mise à disposition des plateformes (terrains viabilisés), parfois en présence du président la République qui n’avait pas hésité, au cours de travaux, à visiter les chantiers les plus importants, à l’instar de celui de Port-Gentil en octobre 2013.

Près de 74 milliards de francs CFA avaient déjà été dépensés sur les différents chantiers lorsque, en 2013, l’Etat gabonais décida d’adjoindre, à ce programme de maisons plain-pied, la construction de 74 petits immeubles de 3 étages : «Ce sont les petits immeubles qu’on voit à Akanda non loin du stade. Il était prévu d’en construire 10 à Port-Gentil, 24 à Nkok, 36 à Akanda et 4 au siège de la SNI à Likouala. La construction de ces immeubles n’était pas comprise dans la ligne budgétaire initiale des 100 milliards», précise le dirigeant de l’un des cabinets de suivi des travaux, avant d’ajouter : «le dérapage du programme a commencé là.»

En octobre 2013, selon un cadre supérieur de la SNI, «l’Etat avait obtenu de BGFI la prise en compte des factures relatives à la construction de ces immeubles et la banque avait commencé à payer sur la base d’une convention engageant l’Etat pour plus de 80 milliards de francs». Un compte avait donc été créé pour recevoir cette nouvelle ligne budgétaire. Mais, en 2014, selon le même directeur d’un bureau de suivi de travaux, «BGFI se rend compte que ce financement complémentaire tarde un peu trop à arriver. La banque arrête ainsi les paiements du projet.

Litiges fonciers

Mais d’autres problèmes surviennent relatifs aux terrains sur lesquels la SNI devait construire les logements, l’Etat devant en effet lui fournir des plateformes viabilisées et dotées de VRD (Voiries et réseaux divers). Pas grand-chose n’est alors fait à ce niveau et les terrains attendus n’arrivent pas. «Conclusion : on ne pouvait donc pas construire le quantum de logements annoncés», regrette un cadre supérieur de la SNI.

Celui-ci explique en sus qu’un grave problème est survenu au sujet du statut foncier du site de Nkok qui devait abriter 3800 logements. «L’Etat avait mis à la disposition de la SNI un terrain ne lui appartenant pas. Wood Africa, propriétaire du terrain le vendait à l’Etat pour un montant de 10,5 milliards de francs. Seuls 5,10 milliards lui ont été versés», indique un huissier de justice assurant être au fait de l’affaire. La SNI a finalement reçu, de Wood Africa, une sommation aux fins d’un arrêt des travaux.

Ainsi, dans l’impossibilité de vendre des logements en construction, face aux difficultés foncières sur le site de Nkok et, comble de la situation, avec BGFI qui avait arrêté les règlements, la SNI a été contrainte d’arrêter les travaux.

Pour le quotidien Matin Equatorial, « Ce rétroviseur sur le programme freiné de construction de 3808 logements amène à s’interroger sur l’engagement de l’Etat. Comment comprendre qu’un programme pour lequel le Président de la République a été raillé durant tout son premier septennat ait été géré avec autant de légèreté ? »

« Magloire Ngambia est-il le seul responsable de cet échec ? Est-ce lui qui devait ordonner les décaissements et le respect des engagements pris, aussi bien avec BGFI qu’avec Wood Africa ? A ce propos, comment comprendre que les services de l’Etat aient été incapables de trouver des terrains libres de toute occupation ? »

« La viabilisation d’une plateforme aurait-elle coûté la dizaine de milliards demandée par Wood Africa ? Pourquoi le financement complet initié par Magloire Ngambia n’a- t-il pas été entièrement débloqué ? Pourquoi l’Etat a- t-il fait asseoir un tel financement ? Comment, à travers Ngambia, l’Etat a- t-il voulu insérer dans le programme initial de la SNI, la construction supplémentaire d’immeubles sans s’assurer de l’existence du financement ? »

Pourquoi le Fonds d’entretien routier s’est-il vu attribuer l’aménagement des terrains devant accueillir les constructions ? Est-ce sa vocation ? Pourquoi ne s’est-on pas assuré de ce que le Fonds d’entretien routier disposait des moyens financiers nécessaires à la réalisation de sa mission dans ce programme ? Les ministres financiers avaient-ils été associés au montage des financements de ce projet ?.

 

Congo-Brazzaville : la Chine finance une zone économique spéciale
Cet argent va servir à la construire la Zone économique spéciale (ZES) de Pointe-Noire dont les travaux vont démarrer dans les prochaines semaines
Le Congo fait partie des pays « pilotes » africains devant bénéficier d’un financement de 60 milliards de dollars annoncé par la Chine en vue de soutenir des projets d’industrialisation. C’est dans ce cadre que va se construire la Zone économique spéciale (ZES) de Pointe-Noire dont les travaux vont démarrer dans les prochaines semaines.

Projet de développement et de diversification de l’économie, la ZES de Pointe-Noire, dont les études de faisabilité ont été réalisées par Singapour, est aussi une véritable niche d’emplois.

« En cinquante ans d’indépendance notre peuple n’avait pas vu autant d’investissements influer que ces dernières années avec la coopération chinoise. La zone économique de Pointe-Noire, c’est aujourd’hui le projet le plus emblématique qui soit entre notre pays et la République populaire de Chine. » Jean-Claude Gakosso, chef de la diplomatie congolaise, ne cachait pas son enthousiasme, lors de la visite du ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi à Brazzaville, la semaine dernière rapporte la presse.

Un enthousiasme diplomatiquement partagé : « Ce projet est une belle illustration de la montée en gamme de la coopération sino-africaine, s’est à son tour réjoui Wangi Yi. Les entreprises et les institutions financières chinoises vont participer à la construction, au fonctionnement et à la gestion de la ZES de Pointe-Noire. »

Industrialisation Lors du sommet Afrique-Chine de Johannesburg en décembre 2015, Pékin a annoncé 60 milliards de dollars d’aide pour le continent africain, essentiellement sous forme de prêts. Cette enveloppe doit financer des programmes de coopération notamment dans l’industrie. Une opportunité que compte bien saisir le Congo pour accélérer son développement.

« La Chine doit se réindustrialiser et sait que l’Afrique a besoin de s’industrialiser, explique Alain Akouala Atipault, ministre des Zones économiques spéciales. Le Congo fait partie des pays pilotes qui bénéficieront des 60 milliards accordés par Pékin. Ce n’est ni un don, ni un prêt, mais il s’agit d’un investissement direct qui est ouvert à d’autres pays du monde. »

L’ambition du Congo est de créer quatre Zones économiques spéciales sur son territoire. Celle de Pointe-Noire est sans nul doute la plus importante en termes de création d’emplois : « Sur une période de dix ans, on pense que Pointe-Noire peut créer à peu près 40 000 emplois directs, ajoute Alain Akoua Atipault. On espère également une cinquantaine de milliers d’emplois indirects avec un impact sur la création de la richesse nationale, c’est-à-dire le Produit intérieur brut (PIB) d’à peu près 2 milliards de dollars de quinquennat à quinquennat. » Épicentre de l’activité pétrolière, Pointe-Noire a pour ambition de devenir un hub économique sous- égional. Les travaux de construction de la zone économique spéciale débuteront l’été prochain.

 




Burkina- Faso : ‘’Les Burkinabè sont de plus en plus déçus du pouvoir MPP qui, pourtant ... ‘’, Dr Ablassé Ouédraogo, président de la coalition de l’opposition
Les responsables de Coalition Démocratique pour la Réconciliation Nationale (CODER), proche de l’opposition au Burkina- Faso, ont animé une conférence de presse hier à Ouagadougou.

Cette rencontre était particulièrement organisée par le Dr Ablassé Ouédraogo, ancien responsable de l’OMC, organisation mondiale du commerce.

Dès l’entame de sa conférence, il a décliné les raisons qui ont prévalu à la création de cette coalition : contribuer à la réalisation de la réconciliation des Burkinabè entre eux, est une forte requête de tous. C’est la seule alternative encore possible pour permettre à ce pays de pouvoir se relancer sur tous les plans dans la cohésion sociale, la fraternité et l’unité nationale.

Il est cependant capital de préciser à chaque instant et devant toute instance ou auditoire, que l’orateur n’a pas éludé la question de la justice, bien au contraire. Il a fait part de ses réserves. En effet, il constate « une justice à double vitesse » et affirme : « la justice des vainqueurs à laquelle nous assistons aujourd’hui ne saura conduire le Burkina Faso à la paix, à la stabilité et à la réconciliation nationale. »

Il ajoute : « Contrairement à ce que tentent vainement de faire croire des personnes bien avisées, la CODER n’a jamais demandé à aller à la réconciliation en enjambant des cadavres, NON ! La CODER appelle plutôt tous les burkinabè à se donner la main, à se parler et à construire une vraie paix afin que nos morts connaissent le repos éternel. » D’après M. ABLASE, « l’an 1 de la gouvernance Roch est marqué, malheureusement, par une situation nationale des plus préoccupantes. Le Burkina Faso vit une crise multidimensionnelle sans précédent. Les burkinabè sont de plus en plus déçus du pouvoir MPP en place qui, pourtant, avait fondé sa campagne sur son expérience de près de trois décennies dans l’appareil d’État. Le slogan « Roch » la réponse est devenu caduque car Roch s’avère être au fil du temps le problème du Burkina Faso. »

Sur le plan de la Gouvernance politique et administrative, il s’insurge contre ce qu’il qualifie de « populisme » érigé en mode de gestion pour divertir les burkinabè et les écarter de leurs préoccupations réelles au quotidien. Sur le plan de la gouvernance économique, tout en félicitant le gouvernement pour le succès annoncé de la conférence de Paris avec ses intentions et non pas ses engagements, il reste sceptique quant à la mise en œuvre efficiente et optimale du Plan de relance économique présenté comme la panacée aux problèmes économiques du Burkina Faso.

Et que dire de la situation sécuritaire plus que préoccupante et de la fronde sociale sans cesse grandissante ? Ce tableau, aussi sombre soit-il n’est pas désespéré. Cependant, il appelle à la vigilance car les inquiétudes sur le devenir du Burkina Faso demeurent et l’année 2017 commence avec les mêmes paradigmes qu’en 2016 avec les hésitations et tergiversations du gouvernement, « l’aggravation de l’insécurité, la désarticulation de notre économie qui est en pleine décroissance, la dégradation du front social qui s’épaissit à l’horizon avec les grèves qui sont annoncées, les accidents, les incendies qui sont toujours préoccupants » a- t-il conclu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

d’autres établissements d’enseignement supérieur.

L’état des finances publiques serait « préoccupant », au point où « le pays a du mal à tenir ses engagements » écrit l’hebdomadaire indépendant La Loupe. Dans les faits, « des milliers d’étudiants boursiers sont menacés d’expulsion par leurs établissements quand d’autres ont tout simplement été mis à la porte depuis plusieurs semaines. » Ce serait notamment le cas de ceux de l’Académie franco-américaine de management (Afram) rapporte le journal.

Reconnue d’utilité publique depuis la signature d’un partenariat en novembre 2012 avec l’Etat gabonais, Afram reproche aux étudiants boursiers le non-paiement de leurs frais de réinscription s’élevant à plus de 1,2 million de francs CFA (227 000 francs pour les frais et 1 million de francs de caution payable en 8 mensualités).

Selon le collectif d’étudiants exclus des cours depuis la circulation de liste de la direction de l’école, le 5 janvier, 491 étudiants, soit environ 80% des inscrits, sont concernés. Plus de la moitié de ceux-ci sont interdits d’accès aux salles de classe, alors que plusieurs dizaines d’entre eux espéraient valider leur Bachelor cette année. Ils devront attendre que le gouvernement veuille bien régler sa dette auprès de leur établissement.

« Sauf que depuis septembre 2016, alors que la question avait déjà été évoquée par l’administration d’Afram, les autorités gabonaises ne semblent pas si pressées de régulariser la situation de ces étudiants. Depuis, ils ont initié des mouvements d’humeur devant la Primature. Là encore, rien ! » rélève l’hebdomadaire.

Pour le journal, « la dernière lueur d’espoir des étudiants : la rencontre promise pour le vendredi 20 janvier prochain par le conseiller à l’Enseignement supérieur du Premier Ministre. » «Ça fait plusieurs semaines que ceux qui sont censés résoudre notre problème nous font courir de bureau en bureau», ont déclaré ces étudiants.

« Ils ont adressé des courriers au ministère de l’Enseignement supérieur, au Premier Ministre et à l’Agence nationale des bourses du Gabon. Jusqu’ici rien n’a bougé. » S’ils assurent avoir eu l’accusé de réception de Denise Mekam’ne, le rendez-vous promis par la Ministre avec la direction général de l’Enseignement supérieur n’a abouti à rien. A l’ANBG, on dit être incapable de résorber la situation et préconise de «voir avec la tutelle».

Les étudiants qui croient savoir que la dette de l’Etat vis-à-vis d’Afram date de l’an dernier voire des années antérieures, promette de revenir à la charge, et d’organiser un nouveau sit-in si la rencontre du 20 janvier n’a pas lieu. «On ne les supplie pas de payer nos frais d’inscription mais de tenir simplement leurs engagements auprès d’Afram. Ce n’est pas nous qui avons signé un contrat avec cette école. Ce sont eux qui nous y ont envoyés en accédant à notre demande après notre Bac», s’est emporté un des membres du collectif dont les propos sont repris p ar le journal.

Dans ce secteur, la situation des boursiers d’Afram est loin d’être la seule. En fin-décembre 2016, les enseignants et agents de l’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication (INPTIC), un établissement public, avaient décidé du gel des cours pour réclamer le paiement de leurs arriérés de vacation et de salaires.

La situation, avait alors indiqué la direction de l’Institut, était due, «d’une part au non-versement par l’Etat de la subvention à l’établissement, et d’autre part, au non-versement des frais de scolarité des étudiants».


CNC/Renouvellement en 2017
Le Conseil national de la Communication (CNC) s’apprête à être renouvelé à l’issue du mandat actuel de ses Conseillers-membres. Quelles perspectives ?

«Un septennat pathétique, des institutions pitoyables» – c’est le jugement définitif porté par un blogueur gabonais au sujet du système institutionnel du Gabon. Et au crépuscule de ce septennat, est venu s’ajouter un Code de la Communication décrié par la corporation, par de nombreuses élites et même jusque dans les rangs de la majorité présidentielle » note Matin Equatorial ce matin.

Pour le journal, « en fait, jamais les institutions constitutionnelles n’ont autant fait parler d’elles qu’auparavant: alors qu’elles sont censées promouvoir la démocratie, l’Etat de droit, la liberté d’expression et de presse, la plupart de ces institutions ont plutôt donné le sentiment d’institutions partiales, partisanes et trop dépendantes du pouvoir exécutif et le Conseil national de la Communication (CNC) en fait partie. »

Dans son discours du 31 décembre dernier, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a lancé le débat sur le système institutionnel. Pour lui, «il nous faut consolider notre système institutionnel, car, héritées de la Conférence nationale et des Accords de Paris et d’Arambo, certaines institutions méritent des évolutions et des adaptations aux nouvelles réalités du pays».

Au moment où l’une de ces institutions, en l’occurrence le Conseil national de la communication (CNC), s’apprête à se renouveler, à l’issue du mandat actuel de ses Conseillers-membres (2012-2017), beaucoup se demandent si la désignation des membres de l’organe de régulation de la presse continuera de se faire de la même manière que par le passé : trois membres – dont le Président de l’organisme – nommés par le Président de la République, et six membres nommés par le Parlement, à savoir trois par le Président de l’Assemblée nationale, et trois autres par le Président du Sénat.

Selon l’article 95 de la Constitution, le Conseil national de la communication est chargé notamment de «veiller au respect de la démocratie et de la liberté de la presse, à l’accès des citoyens à une communication libre». « L’institution a-t-elle accompli cette mission ? » S’interroge le journal.

L’opinion est quelque peu sceptique, mais elle lui sait gré d’avoir mis en exergue une dose de pédagogie durant le mandat qui s’écoule. Le CNC ne s’est pas contenté de l’arme lourde, la sanction, il a su sensibiliser les directeurs de publication des organes de presse sur l’éthique et la déontologie avant de sanctionner. « Mais il n’en demeure pas moins que le CNC doit s’adapter aux évolutions du temps » affirme le journal.

L’idée du Président de la République de faire «évoluer» les institutions «va incontestablement dans le sens souhaité par de nombreux démocrates dans ce pays», mais va-t-elle connaître un début de réalisation cette année avec le renouvellement des instances du CNC en avril prochain, ou sera-t-elle repoussée à plus tard ?

 

Autrement dit, ajoute le journal, « le gouvernement va-t-il encore faire de la procrastination ? Avec les critiques fusant de toutes parts, avec les jugements toujours aussi négatifs les uns que les autres, avec les avis toujours plus négatifs donnés ici et là sur les institutions. »

L’Exécutif devrait saisir l’occasion du renouvellement des membres du CNC pour montrer ses bonnes dispositions à graver dans le marbre la mise en place d’institutions plus démocratiques, moins sectaires et moins partisanes. Plus qu’une simple idée, le renouveau des institutions devient un impératif politique. Créée par la Constitution de mars 1991, et mise en place en mars 1992, son renouvellement – dans les tout prochains mois – est en effet scruté par de nombreux observateurs.

Dans certains milieux de la corporation des journalistes, on penche pour un changement du mode de désignation des membres du Conseil national de la communication, afin qu’il soit moins dépendant de l’Exécutif, et afin qu’il garantisse effectivement l’exercice de la liberté de presse au Gabon.

Au moment où certaines sources annoncent les arrivées de nouvelles figures ou le maintien de tel ou tel membre pour un nouveau bail, ces milieux voudraient voir les professionnels du secteur désigner eux-mêmes un tiers des membres de cette institution, par l’élection d’un journaliste de la presse privée (écrite ou en ligne), d’un producteur (de radio privée ou publique) et d’un représentant des autres métiers de la communication, comme en 1992, lors de la création de cet organe constitutionnel, afin de lui donner une assise plus large.

Pour certains, le chef de l’Etat peut continuer à désigner le Président du CNC et deux autres membres, avec au moins un membre de la profession comme actuellement, tandis que le Parlement pourrait, avec ses deux chambres, désigner trois autres membres, dont au moins un membre de la corporation.

D’autres regroupements estiment qu’il y a urgence dans ce domaine de la Communication qui n’a pas toujours donné de lui une image positive. Corollaire de cette urgence, l’ensemble des champs d’intervention du CNC doit être revisité, le gouvernement lui ayant, à travers son nouveau Code de la Communication, retiré subtilement deux attributions, dont celle de la délivrance, aux radios et télévisions, de l’autorisation d’émettre.

Et, dans la même veine, nombreux en sont à souhaiter une évolution de sa dénomination : on pourrait, pensent-ils, accoler un A au CNC afin qu’il devienne le Conseil national de la Communication et de l’Audiovisuel.

Dans sa forme actuelle, en effet, l’institution s’est trop souvent appesantie sur le seul pôle de la presse écrite, bien qu’il organise, lors des périodes électorales, des émissions politiques dans l’audiovisuel public.

«D’autres propositions sont actuellement à l’étude, car nous devons sortir le CNC des dispositions que lui confère actuellement la Constitution», souligne un membre de l’Association des professionnels de la communication. En 2012, conformément à l’article 100 de la Constitution qui dispose que «la durée du mandat des membres du CNC est de cinq ans renouvelable. Au moment du renouvellement, un tiers au moins des membres nommés doivent être nouveaux»/

Cemac: la chute du prix de pétrole en débat à Brazzaville
Les Ministres des Finances du Cameroun, Tchad, Gabon, Congo, de la Guinée équatoriale et de la Centrafrique évaluent, depuis lundi dernier, la situation financière critique des Etats membres de la communauté.

Cette rencontre des Ministres des Finances des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se tient depuis dans le cadre de la Session inaugurale du Comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières (PREF-Cemac).

Les travaux de ce Comité de pilotage du PREF- Cemac visent notamment à finaliser l’architecture institutionnelle du programme PREF-Cemac à travers l’adoption de ses actes juridiques résiduels.

Ils ambitionnent aussi de définir, et son armature technique basée sur cinq piliers dont les objectifs sont entre autres : le refus d’une nouvelle dévaluation du Franc CFA de la zone Cemac. Lequel passe par la mise en place d’un comité de reformes, composé de Ministres experts des pays de zone.

 

« Le 23 décembre 2016, en présence du directeur général du Fond monétaire international(FMI) et du ministre français de l’économie et des finances, les chefs d’Etat ont clairement affirmé, leur volonté de renforcer la stabilité macroéconomique dans la zone CEMAC et leur refus d’un réajustement de la parité monétaire actuelle en définissant le cadre d’action qu’est le PREF-Cemac» a rappelé le Ministre congolais de l’Economie, président du Comité de pilotage du PREF-Cemac.

Il a aussi exhorté les membres de Copil, à travailler de façon à «donner suite aux attentes des peuples des pays de la Cemac qui ont besoin d’une bonne monnaie, sûre, viable, stable et librement convertible pour leur échanges et leur épargne.»

Les chefs d’Etat de la zone Cemac avaient mis en place le programme PREF-Cemac le 30 juillet 2016 à Malabo en Guinée Equatoriale lors de leur session extraordinaire dont le but était de trouver les solutions appropriées à la conjoncture économique et financière en zone Cemac.

« Les économies des six pays de la zone Cemac ne sont pas suffisamment diversifiées et sont affectées par la chute du baril de pétrole, principale source de financement de leurs économies » lit-on dans la presse congolaise.

 

Crise politique en Gambie : La vérité sur l’exil de Adama BARROW à Dakar

 

L’entourage de Jammeh(essentiellement les militaires) qui était réticent au départ de Barro pour le Mali par «crainte de le voir affuter ses alliances et ses soutiens à l’étranger», a réussi à braquer le Président sortant. Ce dernier intime l’ordre au chef d’Etat démocratiquement élu de ne plus poser les pieds en Gambie. « Jammeh agite même la menace de poursuivre Barro pour «haute trahison» au cas où il se mettrait à dénigrer la Gambie à l’étranger », Rapporte la presse dans la capitale sénégalaise.

 

En plus, la médiation a été une des plus houleuses, « puisqu’après avoir vexé Buhari dont le pays a offert à Jammeh l’asile, le numéro un gambien s’est même permis d’informer la délégation de médiation de son intention de confier le pouvoir, au soir du 19 janvier, à une transition conduite par sa Vice-Présidente, Aïssatou Ndiaye Seydi. »

 

On en sait un peu plus sur l’audience de la « dernière chance » de vendredi dernier, à Banjul, entre le médiateur Mohamed Buhari du Nigéria et sa délégation de la CEDEAO d’une part et d’autre part Yaya Jammeh que les premiers nommés ont tenté de raisonner pour rendre le pouvoir à Adama Barro, dans une ultime tentative.

 

 

Derrière les apparences de discussions cordiales, l’audience a été des plus heurtées entre le Président Gambien et ses hôtes de la sous- région.

 

Des sources qui retracent les minutes des audiences renseignent que le Président Gambien n’a même pas attendu le propos liminaire du médiateur, qu’il leur a dit : «si c’est pour me faire votre offre d’asile au Nigéria, je n’en veux pas. Et je le dis devant témoins, je n’en suis pas demandeur».

 

Dans une tentative de reprendre la parole, la présidente en exercice de la CEDEAO Sir Ellen Johnson Sirleaf vient à la rescousse du Président Buhari pour proposer à Jammeh de lui faire l’historique de cette proposition pour mieux la comprendre. Niet de Jammeh, affirme les sources qui indiquent que «le Président Gambien a tout bonnement refusé de discuter de cette offre d’asile au Nigéria ». Les sources précisent que «cette attitude de Jammeh a beaucoup agacé Mohamed Buhari qui l’a interprété comme un manque de courtoisie de son homologue Gambien à son égard».

 

Buhari n’aurait d’ailleurs pas manqué de faire remarquer son mécontentement au Président Gambien en pleine audience, mais «à aucun moment, Jammeh ne s’est démonté».

Selon toujours les sources, cet incident conduira la présidente en exercice de la CEDEAO à demander une suspension de séance pour calmer les ardeurs et reprendre les discussions dans la sérénité

 

 

La reprise des discussions n’a guère permis d’aller plus loin puisque selon toujours les indiscrétions, «le Président du Nigéria a remballé sa proposition. Dès lors, il fallait finir cette réunion sans donner l’air de se quitter sur un constat d’échec ».

 

Jammeh veut une transition confiée à sa vice-présidente

 

C’est à cet instant précis que Yaya Jammeh indique à ses hôtes son intention de confier le pouvoir à un Exécutif de transition au terme juridique de son mandat. On indique que «l’assistance est restée bouche bée à cette information de Jammeh. Mais la suite va vite doucher les espoirs quand l’homme fort de Banjul a ajouté que son choix s’était porté sur sa vice-présidente, Aïssatou Ndiaye Seydi pour conduire la transition».

« Sans se démonter », précise t- on, «Ellen Johnson Sirleaf tente la parade et indique à Jammeh que c’est une proposition que sa délégation enregistre. Et dans la foulée, la Présidente du Libéria demande à Jammeh de souscrire à l’idée de les laisser repartir avec Barro pour discuter de cette proposition avec l’ensemble des chefs d’Etat réunis à Bamako »

 

Jammeh se braque : Si vous l’amenez, gardez-le, mais je ne le laisserais pas rentrer à Banjul !

 

Sur le coup, on analyse que Jammeh a paru désemparé par la «zen-attitude» de la Présidente Ellen Johnson Sirleaf pour «encaisser» la proposition de transition, «proposition somme toute surréaliste», mais ne s’oppose pas au départ de Barro.

Comme à son habitude, c’est sur ces entrefaites que la séance fut levée, Jammeh formule des prières, Coran à la main avant de raccompagner ses invités en «ayant conscience d’avoir encore gagné du temps».

 

Les militaires ne voulaient pas laisser Barro quitter la Gambie…

 

Les sources relèvent que c’est suite à un briefing avec son cabinet de la State House que Jammeh change d’attitude et se braque. Le Président Gambien aurait d’ailleurs cherché à joindre désespérément la Présidente du Libéria, certainement en audience de compte-rendu avec Adama Barro à cet instant. On pense que l’entourage proche de Yaya Jammeh (essentiellement les militaires) était réticent à un départ de Barro par «crainte de le voir affuter ses alliances et ses soutiens à l’étranger».

 

Son entourage ayant réussi à le convaincre «de ne pas laisser filer Barro», Jammeh joint le Président Buhari à travers son ministre des affaires étrangères pour lui délivrer un message clair : «si vous l’emmenez avec vous, gardez-le, mais il ne rentrera pas à Banjul».

 

Les sources ajoutent que Jammeh était très énervé et a failli provoquer l’incident diplomatique «pour faire intercepter sur la route de l’aéroport la délégation des Présidents Africains qui «exfiltraient» Barro pour Bamako. Il s’est ravisé pour ne pas se mettre à dos définitivement la communauté de la CEDEAO».

 

Il se dit que le Président Gambien a même rappelé le chef de la diplomatie Nigériane (alors que le Président Buhari lui, était déjà parti de Banjul) pour lui demander de« bien transmettre à Barro qu’il risque d’être poursuivi pour haute trahison s’il lui arrivait de dénigrer la Gambie depuis l’étranger ».

 

La source est formelle, «la CEDEAO a pris très au sérieux les menaces de Jammeh et, elle sait qu’elle venait de lui offrir le prétexte tout trouvé d’arrêter Barro au cas où il retournait à Banjul».

 

Voilà pourquoi, avec tact le Président Ellen Johnson Sirleaf qui est le principal artisan du départ de Barro a voulu éviter un «camouflet avec l’arrestation probable du président élu et l’a confié au Sénégal».

 

Le Sénégal était-il au courant des détails de cette intrigue, rien n’est moins sûr puisque diplomatiquement le Sénégal s’est réjoui d’accueillir l’hôte et voisin Gambien sur «demande du Président en exercice de la CEDEAO».

 

Voilà donc, comment le Sénégal qui a jusqu’ici manipulé cette affaire avec tact, se retrouve dans le viseur de Yaya Jammeh comme étant «l’ami de mon ennemi, et donc mon ennemi».

 

 

 

 

Cameroun – Crise anglophone: Des arrestations des leaders anglophones actuellement en cours
Après l’interdiction par le Gouvernement Camerounais des activités des principales organisations civiles anglophones hier après-midi, des arrestations de ses leaders seraient en cours.

Selon une source généralement bien introduite, des arrestations des leaders anglophones sont actuellement en cours dans les Régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. Hier après-midi, le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MINATD), a signé et fait publier un arrêté portant interdiction des activités de la Cameroon Anglophone Civil Society Consortium (CACSC) et de la Southern Cameroons National Council (SCNC), les principales organisations de la société civile dans les Régions anglophones du pays.

Dans son article 3 selon la presse, l’arrêté ministériel indique que les contrevenants à la mesure d'interdiction sont passibles de poursuites judiciaires conformément à la législation en vigueur. Selon certains observateurs de la crise anglophone qui secoue le Cameroun depuis des mois, après des négociations infructueuses, le Gouvernement serait passé à la vitesse supérieure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

nsi, les accusations de crimes contre l’humanité adressées mutuellement par le pouvoir en place au Gabon et l’opposition après la dernière élection présidentielle n’ont pas beaucoup attiré l’attention de cette organisation basée aux Etats-Unis. »

Pas plus que « les plaintes déposées à la Cour pénale internationale (CPI) par le gouvernement gabonais et par l’opposant Jean Ping, concernant les mêmes crimes présumés. » Ceux-ci, malgré tout, « n’ont nullement ému Kenneth Roth, le directeur exécutif de Human Rights Watch et ses collaborateurs » conclu le quotidien.

Sénégal : Un plan établi pour évacuer 4000 élèves des localités frontalières avec la Gambie
Quatre mille élèves sénégalais de 48 établissements scolaires situés à moins de cinq kilomètres de la frontière avec Gambie seront déplacés selon un plan d’évacuation déjà établi par les autorités académiques de Ziguinchor (sud), en prévision d’une éventuelle intervention militaire dans ce pays, a appris l’Agence de presse sénégalaise APS.

 

« Nous avons évalué toutes les écoles qui sont à moins de cinq kilomètres de la partie frontalière entre la Gambie et la Casamance. Cela fait un effectif de 4000 élèves provenant de 48 établissements. Un plan est mis en place pour les déplacer en cas ’intervention militaire en Gambie’’, a expliqué l’inspecteur académie de Ziguinchor.

 

Pour le moment, nous souhaitons que les appréhensions par rapport à une éventuelle intervention militaire en Gambie restent à l’état d’appréhensions » a- t-il dit à des journalistes, en marge d’une cérémonie de présentation de vœux au personnel de l’académie de Ziguinchor.

 

« Nous sommes à pied d’œuvre pour établir un plan d’action en cas d’attaque militaire en Gambie. Cette situation produira deux mouvements de populations. Les personnes qui quitteront la Gambie pour la Casamance, mais surtout les Sénégalais qui habitent le long des frontières gambiennes et qui devraient faire l’objet d’un déplacement pour raison d’insécurité », a- t-il poursuivi.

 

Analystes et observateurs n’écartent pas la possibilité d’une intervention militaire en Gambie, où Yahya Jammeh conteste les résultats de la présidentielle gambienne du 1-er décembre dernier, au lendemain de laquelle il avait pourtant reconnu sa défaite et félicité son adversaire Adama Barrow, le candidat de l’opposition, pour sa victoire.

 

Réunis le 12 décembre dernier, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies avaient « renouvelé leur demande au président sortant Jammeh de respecter le choix souverain du peuple de Gambie et de transférer sans condition et sans délai le pouvoir au président élu, M. Adama Barrow ».

La CEDEAO va poursuivre ses efforts pour un transfert pacifique du pouvoir, le but étant de convaincre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir pacifiquement le 18 janvier au soir, date de la fin officielle de son mandat.

L’Union africaine qui soutient cette médiation somme également Yahya Jammeh de quitter le pouvoir.

Son Conseil de paix et de sécurité, réuni ce vendredi à Addis Abeba, a indiqué qu’’’’à compter du 19 janvier, elle cessera de reconnaître Yahya Jammeh comme étant le président légitime’’.

 

Cette situation d’incertitude pèse également sur le Sénégal qui commence à enregistrer la venue de ressortissants gambiens sur son territoire.

 

Lorsqu’il y a insécurité en Gambie, a fait valoir l’inspecteur d’académie de Ziguinchor, les populations habitant à moins de cinq kilomètres vont se déplacer.

 

Dans la perspective d’une intervention militaire, les autorités académiques de Ziguinchor ont déjà pris des mesures avec la création d’un « site d’accueil fait de tentes, d’abris provisoires et de toutes les commodités nécessaires avec l’aide des partenaires de l’école ».

« Nous avons même prévu des appuis en termes de nourritures pour la prise en charge des familles si la situation d’insécurité se confirmait en Gambie », a insisté ce responsable d’académie, dont l’institution se dit aussi préoccupée par le sort qui devrait être réservé aux écoliers gambiens qui trouveront éventuellement refuge à Ziguinchor avec leurs familles.

Centrafrique : La Directrice Générale du FMI Christine Lagarde attendue à Bangui
La Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) Christine Lagarde est attendue dans la capitale centrafricaine d’ici le 24 et 25 janvier prochain pour discuter avec le gouvernement Centrafrician. L’annonce a été faite par le Ministre des Finances et du Budget lors d’une conférence de presse le weekend dernier.

La RCA a un taux de croissance de 5% après la crise et une maitrise du taux de l’inflation. L’arrivée prochaine de Christine Lagarde en République Centrafricaine fait suite au choc pétrolier qui a affecté l’économie du continent et de la sous-région d’Afrique Centrale ayant conduit l’institution financière internationale à envisager la dévaluation du FCFA après celle de 1994.

Si la restructuration monétaire a été évitée au Cameroun, beaucoup des analystes redoutent un plan d’ajustement structurel du Fonds Monétaire International.

Selon le Ministre centrafricain des finances, cette visite est le couronnement des efforts budgétaires et des réformes engagées par le gouvernement « la visite de la Directrice générale du FMI à Bangui c’est pour voir l’état d’avancement des reformes que nous avons déjà menées depuis notre arrivée à la tête de ce département des Finances en matière de gestion des finances publiques.

La zone CEMAC traverse aujourd’hui une crise économique et toutes les prévisions en matière croissance ont été revues à la baisse. Nous sommes passés d’une prévision à 2,5% à 1,07% dans la zone. Tout simplement parce qu’il y a la chute du prix du pétrole» a- t-il indiqué.

C’est le premier déplacement de Christine Lagarde du FMI après la facilité élargie de crédit accordée à la RCA suite aux élections et la table ronde de Bruxelles.

Cameroun - Gouvernance. L’Etat camerounais va dépenser près de 1000 milliards de FCFA pour les salaires des fonctionnaires en 2017

Le personnel de l’Etat du Cameroun va engloutir un montant 998,5 milliards de FCFA en 2017 sur un budget total de 4373,8 milliards de FCFA. Soit, pratiquement le quart dudit budget.

 

Comparé à l’exercice 2016 au cours duquel le gouvernement Camerounais a consacré 955,2 milliards pour payer les salaires des agents publics, l’on note une augmentation des dépenses du personnel de l’Etat à hauteur de 43,3 milliards de FCFA. « Cet accroissement, selon la loi des Finances, est à mettre en relief avec la prise en charge de nouveaux enseignants sortis des Ecoles normales supérieures, ainsi que les élèves des grandes écoles, les recrutements annoncés dans les forces armées et police » selon la presse économique à Yaoundé.

 

Dans la même veine, la loi de finances 2017 prévoit que la poche de dépenses consacrée au paiement des salaires des agents de l'Etat va continuer de connaître une inflation parce qu’en 2018, il est prévu que l'enveloppe de ce secteur passe à 1053,9 milliards de FCFA. Et en 2019, ce sera 1112,7 milliards de FCFA.

 

Les effectifs de la fonction publique ont progressé rapidement de 2006 à 2012, selon rapport du Fonds monétaire international (FMI), réalisé en 2014 sur le Cameroun. Le nombre de fonctionnaires est passé de 167 000 à 250 000, soit 6,9 % de plus par an, alors que l'on estime à 2,5 % l'augmentation moyenne annuelle de la population.

 

Dans le même temps, on apprend qu’une partie du pétrole échappe aux caisses de l’Etat camerounais. En effet, le pourcentage de la production budgétisé est en baisse. De 67,6% en 2012, il est descendu à 53,8% en 2014. Soit une perte pour l’Etat de plus 144 milliards de francs CFA.

Un « brouillard » enveloppe le secteur pétrolier au Cameroun et s’effriterait peu à peu au fil des rapports de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie).

Le dernier en date a été publié le 29 décembre 2016 et porte sur l’exercice budgétaire 2014. Réalisé par le cabinet d’audit international Moore Stephens, le document, encore appelé rapport de conciliation serait « riche en informations » sur le secteur extractif au Cameroun.

La presse y apprend notamment que «Les parts de l’Etat dans la production pétrolière, au titre de la fiscalité et des différentes formes de partage de la production, se sont élevées en 2014 à 16,129 millions de barils soit 53,8% du total de la production (29,995 millions de barils)». Le reste a été partagé entre la Société nationale des hydrocarbures (SNH) (2,5%) et les partenaires privés (43,7 %).

En d’autres termes, près de la moitié (46,2%) du pétrole brut en 2014 échappe à l’Etat camerounais.



TCHAD/France/Naturalisation: Ce dimanche 15 janvier 2017, la 1ère Dame Tchadienne Hinda Déby Itno acquiert la nationalité française

Ce dimanche 15 janvier 2017 toute la Presse et les réseaux sociaux se sont emballées de l’acquisition à la nationalité française de Mme Hinda Déby Itno, née Mahamat Acyl.

 

D’abord avoir la double nationalité n’est pas interdite, sauf que dans le cas d’espèce Mme Hinda Déby est l’épouse du Président tchadien, elle évoque toujours, selon la presse, « dans ses discours l’amour de la patrie et fustige ceux qui envoie leurs enfants étudier à l’étranger et acquérir une nationalité étrangère. »

 

Puis, on peut lire : « Quel est l’exemple qui sortirait de son acquisition à la double nationalité, et surtout avec quelle cuillère elle prendra les Tchadiens envers lesquels elle devra s’exprimer ? » « Est-ce le citoyen tchadien ne serait-il pas en droit d’investiguer sur le comment elle a obtenu la nationalité française en tant que 1ère dame, puisqu’elle le défère à ses enfants Idriss Déby. Elle ne vit pas en France, et ne paie pas des impôts en France » La presse tchadienne affirme qu’elle y reviendra sur cette information dans les prochaines parutions.

Côte d’Ivoire/ Mutinerie : Début du payement des primes de certains militaires à Bouaké (Témoins)

Les primes pour lesquelles des militaires ivoiriens s'étaient mutinés les 6 et 7 janvier ont commencé à être payées depuis hier lundi dans la ville de Bouaké (Centre ivoirien, ex-fief de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles), d’où est partie la mutinerie, selon plusieurs témoins.

Présents aux guichets de plusieurs banques à Bouaké en fin d’après-midi, ces soldats, dont certains ne pouvaient contenir leur joie, ont confirmé avoir "perçu de l'argent sur leurs comptes bancaires", sans préciser le montant.

Les 6 et 7 janvier, une mutinerie est partie de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire dont Abidjan.

Le 07 janvier, le Président ivoirien, Alassane Ouattara a donné son "accord pour la prise en compte" de deux revendications des mutins sur quatre, notamment celles relatives aux primes et à l'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats. Vendredi, "suite à une deuxième rencontre d’échanges entre le ministre chargé de la Défense, Alain Donwahi, le chef d’Etat-major et les représentants des soldats, un accord définitif a été trouvé" et les militaires se sont engagés à "retourner dans les casernes".

En novembre 2014, une similaire situation s’était présentée où des soldats avaient protesté pour réclamer le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ce les personnels de l’éducation, problèmes maintes fois évoqués lors des échanges entre les différentes parties concernées par les questions en rapport avec l’amélioration des conditions d’enseignement dans le pays.

A entendre quelqu’un, « on est en droit de se demander si, tant que les syndicats camperont sur leur position et le gouvernement hésitera devant la foultitude des problèmes sur sa table, il y’a lieu de penser que l’année scolaire et académique peut être validée. Ce d’autant plus que le premier trimestre s’est déjà écoulé sans que la situation en général ne se soit améliorée ».

Certes, « il faut que ce soit elles- mêmes les autorités gabonaises qui consentent à déclarer une année blanche, mais des exigences académiques font que l’on ne se fi pas qu’à la déclaration politique pour prendre les choses comme tel, puisque nous sommes arrimés au standards internationaux, nous apprend- on souvent, et que de ce fait, le respect des obligations en matière de choix d’enseignements, de quantification de ceux- ci et d’organisation des examens, de leur validation, sont partout les mêmes. Ce qui fait que si le Gabon ne s’y conforme pas, il court le risque de ne pas voir ses diplômes par exemple être pris en compte sous d’autres cieux, à moins d’un miracle. Que dire des étudiants en fin de cycle et qui désirent poursuivre leurs études hors du pays ? »

Pour ne prendre que cet exemple… La liste des revendications est tellement longue que l’on a du mal à imaginer comment le gouvernement qui avance à tout bout de champ que l’année sera difficile, eu égard à la mévente de nos matières premières sur le marché, s’y prendra pour évacuer autant de problèmes : Primes d’incitation à la performance, Pip, Primes d’incitation à la fonction enseignante, Pif, construction de salles de classes supplémentaires, revalorisation du statut de l’enseignant, etc.

Autant dire que nous ne sommes là ni plus ni moins que dans un cercle vicieux et qu’au rythme où vont les choses et les réformes au Gabon, il y a fort à parier que le statu- quo risque à nouveau de prévaloir, ce qui représenterait une sérieuse menace pour l’école qui a déjà par le passé souffert de bien de maux, si ce n’est des mêmes maux.

A y regarder de très près, on ne voit pas les enseignants desserrer l’étau tant que le gouvernement ne traduira pas ses paroles en actes. « Il y a donc lieu de dire qu’en l’état, la balle est donc dans le camp des gouvernants qui doivent plus que jamais aller au- delà du discours politicien qui consiste à gagner du temps. »

UOB : Grogne des nouveaux bacheliers
N’ayant pas pu se faire inscrire à l’Université Omar Bongo avant le délai fixé par le rectorat, plusieurs nouveaux bacheliers ont manifesté, le 13 janvier dernier pour interpeller le gouvernement sur leur sort.

Mouvement d’humeur le 13 janvier à l’Université Omar Bongo(UOB), où plusieurs nouveaux bacheliers ont barricadé la voie publique. La manifestation serait due à l’impossibilité pour ces bacheliers de se faire inscrire, après l’expiration de la période des inscriptions arrêtée par les autorités rectorales.

A ce qu’il semble, après l’expiration du délai accordé par le rectorat aux nouveaux bacheliers pour procéder à leurs inscriptions, plus 700 nouveaux bacheliers n’auraient pas pu se faire inscrire pour diverses raisons.

N’ayant pas trouvé d’autre établissement supérieur d’accueil, ils auraient, avec le concours de la Ligue estudiantine de droits de l’homme, sollicité une dérogation du rectorat. Malheureusement, aucune réponse favorable ne leur a été accordée. Il y a deux semaines environ, la Ligue Estudiantine a également sollicité une audience auprès du Ministre de l’Enseignement supérieur pour exposer le problème, ils n’auraient pas également été reçus. Pour manifester leur mécontentement, ces bacheliers n’ont trouvé d’autre moyen que de manifester devant le portail de l’Université.

 

Selon le président de la Ligue estudiantine de droits de l’homme, «la manifestation a pour but d’interpeller le gouvernement afin que ces bacheliers soient inscrits au sein de l’Université. D’autant que, a- t-il estimé, «il est du devoir de l’Etat d’assurer l’éducation gratuite à tous les citoyens».

Il a dénoncé également le fait que les noms certains anciens étudiants n’auraient pas été retrouvés sur les procès-verbaux. Il invite les autorités à résoudre ces cas, de peur d’amplifier ce mouvement d’humeur ou d’en créer d’autres. Déterminés, les manifestants entendent poursuivre leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Politique/ Justice/Moukagni-Iwangou : Des interrogations sur la procédure
La vague d’arrestations « ouverte ces derniers jours a le mérite de deux choses » affirme l’opposant ce matin dans le tri- hebdomadaire Echos du Nord. Selon lui, cette situation « met en lumière la démission des institutions devant les obligations de leurs charges, et par ce fait, dévoile la profondeur de la crise de régime. Elle témoigne des intrigues de palais, et mesure toute la distance qui sépare le règlement de compte, érigé en système de gouvernement, de l’administration d’une bonne justice. »
Le leader d’une des branches de l’UPG relève aussi le non- respect des procédures qui voudraient que les mises en cause soient jugés par la Haute Cour de Justice. Il ajoute :
« Dans les Etats de bonne culture démocratique, la vertu républicaine est dans les lois, et la chose publique est sous le contrôle d’une vigie institutionnelle, qui veille à l’intérêt général comme sous la prunelle de ses yeux. »
« D’une matière soumise à l’équerre des audits et au contrôle des grands clercs, il est affligeant pour l’éthique républicaine, de constater, au terme de tout un septennat, que la révélation des mauvaises pratiques de gestion d’un Etat est le fait d’un citoyen, et non la conclusion actée, ou la recommandation argumentée, des entités qualifiées par la loi pour se prononcer sur la bonne tenue des comptes de la Nation. »Pour lui, cette situation est révélatrice d’une « crise de régime. »
La Cour des Comptes est la plus Haute Juridiction de l’Etat en matière de Contrôle des finances publiques. Elle vérifie la régularité des recettes et des dépenses publiques.
« Elle s’assure du bon emploi des crédits, des fonds et des valeurs. Du tout, elle dresse un rapport, qui informe annuellement le Parlement et le Gouvernement.
Placée à la charnière entre le Gouvernement et le Parlement, dont elle est la bonne conscience, la Cour des comptes, la très rigoureuse, doit expliquer à la Nation, comment et pourquoi, les dissipations dénoncées à coups de milliards ont pu, sept ans durant, échapper au contrôle annuel de ses juges.
La moralisation de la vie publique échoit, pour une grande partie, à la mission dévolue à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite. Parmi les outils en sa possession, la Commission dispose des Déclarations de fortune, qui lui permettent de retracer utilement la situation personnelle des agents publics.
Avec la réserve, que les dissipations évoquées soient établies, la belle réputation de la Commission dans la conduite de sa mission de salut public pourrait gravement en souffrir. D’autant qu’elle n’a pas été aperçue, sept ans durant, les armes à la main. »
« En matière budgétaire, le Gouvernement qui dispose de toutes les marges de manœuvre dans la fixation des moyens nécessaires à l’exécution de son programme, doit être son premier gendarme dans le respect de la discipline financière. »
Devant cette juridiction, les justiciables sont mis en accusation par le Parlement. A leur encontre, les poursuites sont exercées par le parquet général près la cour de cassation. Et pour la manifestation de la vérité, ils sont soumis aux investigations d’une commission d’instruction, composée d’un Magistrat professionnel et de quatre membres désignés par le Parlement. »


« En replaçant les choses dans leur contexte, il ressort clairement, que les actes qualifiés comme répréhensibles, déférés à Monsieur le Procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, et transmis à l’examen de Madame le premier juge d’instruction, ont été commis, par des personnes exerçant des fonctions gouvernementales au moment des faits. »
En considération de la qualité des auteurs, qui sont éligibles à un privilège de juridiction, ces faits doivent être déférés devant la Haute Cour de justice.
En retenant leur compétence à l’égard de personnes justiciables d’une juridiction d’exception, les juges du tribunal de première instance de Libreville instruisent une procédure, et posent des actes, frappés d’une nullité connue d’avance, dont l’intérêt, très éloigné de l’administration d’une bonne justice, pourrait être à rechercher dans des intrigues de palais. » Industrie : Nkok, une zone économique de plus en plus attractive
La Zone économique spéciale à régime privilégié (ZERP) de Nkok après un démarrage laborieux attire davantage d’investisseurs, a constaté un envoyé spécial de Gabon- actua- lité

Quatre ans sa création, la ZERP de Nkok situé à 27 km de Libreville a enregistré 99 entreprises dont 26 sont déjà opérationnelles. 32 autres sont en cours d’implantation. Les autres poursuivent les discussions avec les autorités.

» Au départ la zone était dédiée exclusivement à la transformation du bois, mais suite à un besoin de diversification de notre économie, les hautes autorités ont décidé d’en faire une zone multisectorielle«, a expliqué Olivier Oscar Ngoma, coordinateur général de la ZERP de Nkok, un immense site de développement des affaires.

Les premières industries en service dans la zone opèrent dans le secteur du bois. Les industries métallurgiques ont emboité le pas avec le montage de deux usines de fabrication de fer à béton à partir de la ferraille de récupération.

Fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et le groupe singapourien Olam International, la ZERP de Nkok a l’ambition de devenir un pôle industriel majeur qui contribuera à la diversification de l’économie du pays. Il emploie plus de 1 600 personnes dont 80% des gabonais.

Les opérateurs qui s’y implantent bénéficient des exonérations fiscales pendant 10 ans. Pas d’impôts sur les prestations ni la Taxe de valeur ajoutée (TVA), et d’autres avantages encore qui séduisent les investisseurs pour la plupart asiatiques.

Côte d’Ivoire: le Vice-président Daniel Kablan Duncan prête serment, ce lundi

 

Le Vice-Président de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan prêtera serment ce lundi, au palais présidentiel d’Abidjan, une semaine après sa désignation à ce nouveau poste créé par la Constitution promulguée en novembre.

Cette prestation de serment se fera en fin de matinée conformément à la constitution ivoirienne de novembre 2016.

Ladite constitution de la troisième République indique que le vice-Président de la République est élu au même moment que le Président de la République et obéit aux mêmes conditions d’éligibilité que le chef de l’État. La nomination de Daniel Kablan Duncan à la vice-Présidence sans avoir été élu a, cependant été possible, grâce à une disposition transitoire qui l’autorise de façon exceptionnelle. Le Premier Vice-Président de l’histoire ivoirienne, Daniel Kablan Duncan, a été nommé le mardi dernier par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara qui l’a qualifié de collaborateur ‘’fidèle, dévoué’’, ayant un ‘’grand sens de l’Etat’’.

Ancien Premier Ministre d’Henri Konan Bédié en 1993, puis d’Alassane Ouattara depuis 2012, M. Duncan est rompu aux questions des finances et de diplomatie.

Voici désormais les nouveaux salaires dans l’Armée de la Côte d’Ivoire /De quoi envier les hommes de tenue
ôte d’Ivoire : La nouvelle grille des salaires de l’Armée dévoilée

Voici la nouvelle grille salariale dans l’armée Ivoirienne après la mutinerie, selon le journal «Aujourd’hui».

SOLDAT DE RANG: 210 000 FCFA

CAPORAL : 225 000 FCFA

CAPORAL CHEF : 240 000 FCFA

SERGENT : 300 000 FCFA

SERGENT-CHEF: 450 000 FCFA

ADJUDANT : 600 000 FCFA

ADJUDANT CHEF: 700 000 FCFA

ADJUDANT CHEF MAJOR:750 000 FCFA

SOUS-LIEUTENANT: 760 000 FCFA

LIEUTENANT: 780 000 FCFA

CAPITAINE: 800 000 FCFA

COMMANDANT: 900 000 FCFA

LIEUTENANT-COLONEL: 1.000.000 FCFA

COLONEL: 1.300.000 FCFA

GÉNÉRAL: 1.500.000 FCFA

L’information n’aurait pas été démentie par l’Etat-Major selon ce quotidien.

Le personnel de la Commission de la Cemac sommé de reprendre le service
Pierre Moussa, le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a convoqué, le 9 janvier 2017, les chefs des départements et des directions rattachées à son cabinet installé au siège provisoire de la Commission à Malabo, en Guinée équatoriale.

A l’issue des échanges relatifs aux conditions à mettre en place pour un bon fonctionnement, instruction a été donnée aux différents responsables de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour fluidifier la reprise et la présence des cadres à leurs postes et cela sans condition. « Les caméras de surveillance sont en marche et les absents seront durement sanctionnés », a déclaré Pierre Moussa.

Pour comprendre la désaffection qu’on observe parmi les employés de la Commission de la Cemac, il faut se rappeler que cette institution communautaire était en errance à cause des troubles quasi permanents au siège originel à Bangui, en Centrafrique.

Pour mettre fin à cette situation, Pierre Moussa et le président du Conseil des ministres de l’Union des Etats de l’Afrique centrale (Ueac), Baltasar Engonga Edjo’o, ont procédé le samedi 29 octobre 2016 à la signature de l’acte rétrocédant officiellement un bâtiment à Malabo servant désormais de siège provisoire de la Commission.

Le chômagemondial devrait augmenter de 3,4 millions en 2017, selon l’OIT
Un nouveau rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) publié jeudi dernier indique que le taux mondial du chômage devrait légèrement augmenter de 5,7% à 5,8% en 2017, soit une hausse de 3,4 millions du nombre de personnes sans-emploi.

En 2017, le nombre de chômeurs dans le monde devrait atteindre un peu plus de 201 millions – avec une hausse supplémentaire attendue pour 2018 de 2,7 millions – étant donné que le rythme de croissance de la population active dépasse celui des créations d’emploi, selon le rapport de l’OIT intitulé ‘Emploi et questions sociales dans le monde – Tendances 2017’.

«Nous sommes confrontés à un double défi: réparer les dommages causés par la crise économique et sociale mondiale et créer des emplois de qualité pour les dizaines de millions de personnes qui arrivent chaque année sur le marché du travail», a déclaré le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder dans un communiqué.

« La croissance économique continue de décevoir et de sous-performer – de par son niveau et son degré d’inclusion. Cela dresse un tableau inquiétant pour l’économie mondiale et sa capacité à générer suffisamment d’emplois – à plus forte raison des emplois de qualité », a- t-il ajouté, soulignant que la persistance d’un haut niveau d’emploi vulnérable, associée à un net manque de progrès dans la qualité des emplois – même dans les pays où les chiffres globaux s’améliorent – est alarmante. « Nous devons veiller à ce que les gains de croissance soient partagés de manière inclusive», a- t-il dit.

Près d’un travailleur sur deux occupe un emploi vulnérable, dans les pays émergents

Le rapport montre que les formes vulnérables d’emploi c’est-à-dire les travailleurs familiaux non rémunérés ou les travailleurs à leur propre compte – devraient toujours constituer plus de 42% de l’emploi total, soit 1,4 milliard de personnes dans le monde en 2017.

« En fait, dans les pays émergents, près d’un travailleur sur deux occupe un emploi vulnérable, et ce sont plus de quatre travailleurs sur cinq dans les pays en développement», affirme un économiste principal à l’OIT et principal auteur du rapport, Steven Tobin.

Par conséquent, le nombre de travailleurs dans l’emploi vulnérable devrait augmenter de 11 millions par an, l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne étant les régions les plus affectées.

Les chiffres pour 2017 et 2018 sont des prévisions. Le taux de pauvreté au travail correspond à la part de la population employée en situation de pauvreté extrême ou modérée, c’est-à-dire avec un revenu ou une consommation par tête inférieur à 3,10 dollars par jour.

Les auteurs signalent aussi que le problème du chômage est particulièrement grave en Amérique latine et dans les Caraïbes où les séquelles de la récente récession auront de fortes répercussions en 2017, ainsi qu’en Afrique subsaharienne qui connaît son plus faible taux de croissance en vingt ans. Les deux régions font face à une forte progression du nombre de personnes en âge de travailler.

A contrario, le chômage devrait baisser en 2017 dans les pays développés, ramenant le taux à 6,2% (contre 6,3%).

Mais le rythme d’amélioration s’essouffle et des signes de chômage structurel se manifestent.

Une autre tendance clé mise en évidence par le rapport est le ralentissement de la baisse de la pauvreté au travail qui menace la perspective d’éradiquer la pauvreté comme le prévoient les Objectifs de développement durable des Nations Unies.

Les auteurs de ce rapport estiment qu’un effort coordonné pour adopter des mesures derelance budgétaire et augmenter les investissements publics en fonction des marges de manœuvre de chaque pays, aurait un effet de relance immédiat de l’économie mondiale et réduirait le chômage mondial en 2018 de près de 2 millions par rapport aux prévisions initiales.

Boko Haram : Le Conseil de sécurité de l’ONU visitera trois pays frappés par la secte islamiste
Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se rendre dans les prochaines semaines au Nigeria, au Cameroun et au Tchad. Trois pays frappés le groupe terroriste Boko Haram.

Les émissaires des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU doivent se rendre dans le nord-est du Nigeria ainsi qu’au Cameroun et au Tchad, a précisé à l’AFP hier, l’ambassadeur britannique Matthew Rycroft. Selon le diplomate, « il s’agit autant d’une question de paix et de sécurité internationale que d’une crise humanitaire ».

Les embouteillages font perdre au moins 12 milliards de FCFA à la Côte-d’Ivoire par an
Les embouteillages font perdre à la Côte d’Ivoire près de 12 milliards de francs CFA à travers la fuite du carburant et les accidents qui sont des conséquences du manque de fluidité, a révélé ce week-end, le directeur de Info- trafic, dans la revue ivoirienne « Club Mobilité ».

 

 

 

Pour pallier ce fait, l’expert propose aux automobilistes la connexion de leurs engins à un système de sécurité qui, en temps réel, les informe non seulement sur les tronçons de routes embouteillés à éviter, mais également permet une traçabilité des véhicules en cas de vol, au vu de l’insécurité de plus en plus grandissante dans le pays. Selon lui, environ 600.000 véhicules sont actuellement connectés en Côte d’Ivoire.

 

 























































Logements sociaux : La détresse des déguerpis d’Angondjé
300 familles environ dorment à la belle étoile depuis leur expulsion des logements sociaux d’Angondjé qu’ils occupaient illégalement.

Les déguerpis des logements sociaux d’Angondjé et Bikélé, en tout cas une bonne partie, vivent désormais dans la nature depuis leur expulsion le 27 décembre dernier. C’est ce que rapporte ce matin le quotidien Matin Equatorial.

Après avoir été expulsés des logements qu’ils occupaient illégalement depuis plus de six mois, ils sont désormais livrés aux intempéries, car sans toit.

«Sur 800 familles déguerpies il y a une semaine, 300 familles environ vivent là aux abords de la cité. On s’offre désormais un sommeil à la belle étoile, n’ayant aucun endroit où aller habiter», a confié Yvette, une déguerpie.

Il suffit de s’y rendre pour constater qu’à la tombée de la nuit, de nombreuses familles privées d’un abri décent, préparent de quoi manger, apprêtent leurs matelas pour un sommeil au lendemain incertain. Sans garantie de sécurité ni contre les intempéries ni contre les brigands, ils affrontent courageusement ce qu’ils qualifient de «manque d’humanisme». Leurs enfants inscrits pour la plupart au sein des établissements environnants, donnent le sentiment d’être marqués par cette situation insoutenable.

Le long de la façade de la cité, des abris de fortune hébergent des familles entières. A côté d’eux, leurs effets regroupés en ballots. Un décor digne d’un camping pour réfugiés. Les commodités d’hygiène ayant atteint les limites de l’exécrable. Certains craignent l’apparition de maladies que pourrait causer la pollution de leur environnement immédiat. Sur les raisons de cette errance, ils évoquent le peu de moyens à leur disposition pour pouvoir louer une maison dans les quartiers de la ville.

«On nous a sorti des maisons pour rétrocéder les maisons aux ayants-droit. Mais ceux-ci ne semblent pas vouloir intégrer les maisons. Ils préfèrent les sous-louer à d’autres personnes plutôt qu’à nous qui sommes dans le besoin. Après nous avoir nourris d’espoir, en nous faisant remplir des formulaires, on est jeté dehors comme des malpropres», s’est indignée Mme Diop, une autre déguerpie dont les propos sont rapportés par le journal.

Pourtant, selon le journal « dans les logements, très peu d’ayant-droits ont intégré les maisons. Approchés, les personnes rencontrées sur le site, ont marqué un refus de présenter leur contrat d’acquisition, préférant nous renvoyer vers la Société nationale des logements sociaux (SNLS). »

Parmi eux, certains seraient prêts à revendre leurs contrats d’habitation. « C’est la preuve qu’ils ne sont pas dans le besoin », s’est-elle offusquée. Dans l’espoir de parvenir à une issue heureuse, les déguerpis en appellent à la magnanimité du chef de l’Etat Ali Bongo et du gouvernement, estimant leur faute pardonnable.

Gouvernance : Le rergard sur les 100 premiers jours
Mis sur les rails 13 octobre dernier, la feuille de route des 100 premiers jours du gouvernement arrivera à échéance le 23 janvier prochain. « Pas très content de l’avancement de ce mini-programme, le Premier Ministre a rappelé à l’ordre et à l’urgence les membres de son cabinet » croit savoir Matin Equatorial. Pour ce journal, « selon les indiscrétions du conseil des ministres, seuls 25% des engagements pris sur les 172 actions prioritaires seront atteints, » même si tout n’est pas à plaindre.

À une dizaine de jours de l’échéance des 100 premiers jours du gouvernement du septennat en cours, « les axes stratégiques définis par le Premier Ministre, le 13 octobre 2016, seront-ils atteints à la date butoir du 23 janvier prochain ? » S’interroge le journal. Articulée autour des « axes politique, économique et social, cette feuille de route présentée par Emmanuel Issozet-Ngondet, comporte 172 mesures jugées prioritaires. » Pour le quotidien dont je reprends ici l’analyse intégral, il relève ceci :

Un nombre trop élevé d’actions prioritaires

« La portée et la réussite de ce programme sont d’autant plus importants que lors du conseil des ministres du 28 décembre dernier à Libreville, le chef du gouvernement aurait effectué une communication à ce sujet, histoire de remobiliser les troupes. Selon toute vraisemblance, Emmanuel Issozet Ngondet a donné de la voix, se référant notamment aux retours sur le niveau d’avancement des 100 premiers jours du gouvernement, commandités par ses soins. »

 

« Selon une source proche du conseil des ministres, la communication du Premier Ministre laisse penser que le gouvernement a eu les yeux plus gros que le ventre. Il s’est en effet engagé sur un nombre trop élevé d’actions prioritaires et n’a pas été en mesure de les porter toutes simultanément, le contexte politique et la crise économique et sociale aidant. Plus concrètement, il semblerait que la faisabilité de nombreuses de actions priorisées n’a pas vraiment été étudiée, du moins au niveau de leur soutenabilité budgétaire. Du coup un nombre élevé d’actions n’ont pu être menées faute de crédits budgétaires. »

« Par ailleurs, l’absence d’objectifs chiffrés attendus de certaines actions du programme des 100 jours du gouvernement ne permet pas d’en mesurer réellement l’impact, ni leur caractère stratégique. De même, plusieurs projets priorisés ne disposaient d’aucun plan d’action ou d’un chronogramme précis de mise en œuvre.

Bilan mi-figue mi-raisin et tout de même optimiste

« En effet, selon les indiscrétions de quelques membres du gouvernement, à la date du 27 décembre 2016, sur les 172 actions prioritaires du programme des 100 jours, seules 27 actions auraient été totalement réalisées, conformément aux engagements pris. Selon les pointages déclinés par Emmanuel Issozet Ngondet en conseil des ministres, les réalisations représentent 15% du total des actions listées. On note, dans le même ordre d’idées, que 14 projets de textes ont été finalisés et sont prêts à être adoptés en conseil des ministres. «L’adoption de ces textes porterait le nombre des engagements respectés à 41 actions, soit 23% du total», a révélé un membre du gouvernement.

« D’autres indiscrétions font également ressortir que les actions fortement engagées, c’est-à-dire ayant déjà atteint un taux de réalisation supérieur ou égal à 75%, représentent 33% du total des engagements, soit 57 actions. Il a également été indiqué que 42 actions en sont à un taux de réalisation moyennement avancé, compris entre 50% et 70% d’avancement.

Un bilan d’autant plus mitigé qu’une source interne du conseil des ministres a révélé, à l’issue de la mise au point du Premier Ministre, que près de 65 actions n’ont pas encore démarré ou ont connu un très faible niveau d’exécution (entre 0 à 35%).

« Dans ce cas précis, des questions d’indisponibilité budgétaire ou de prise en main insuffisante des projets par les équipes administratives ont été avancées comme raisons.

« Globalement, l’action du gouvernement a enregistré un taux d’exécution à mi-chemin de son objectif final, avec 50% pour les volets politique et économique et 40% pour le volet social. Par ailleurs, en posant l’hypothèse d’une mobilisation de moyens pour la finalisation des actions fortement avancées, le gouvernement devrait atteindre, à la fin des 100 jours, un taux de réalisation de 25% des engagements pris.

À ce qu’il semble, quatre ministères ont entièrement réalisé leurs engagements. Toutefois, ont relevé des sources concordantes, ces départements (Affaires étrangères, Enseignement supérieur, Éducation nationale et Sports), ont en commun de ne s’être engagés que sur une seule action. Dans le même sens, sept ministères ont réalisé leurs engagements à des taux supérieurs à 50%, tandis que sept autres sont en dessous de ce pourcentage. En revanche, quatre ministères ont réalisé 50% de leurs engagements. Un bilan qui devrait être officiellement confirmé, ou amélioré, après la date butoir du 23 janvier prochain. » Conclu le journal.

Administration publique : Les fonctionnaires absorbent 52% des recettes fiscales
La masse salariale dans la fonction publique représente 52% des recettes fiscales, un niveau largement au-dessus du seuil minimum de 35% défini par les critères de surveillance multilatérale de la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

En dépit des mesures prônées par le gouvernement pour ramener progressivement la dépense de personnel à des proportions soutenables, la masse salariale continue de plomber le budget général de l’État analyse –t- on dans Gabon Economie.

Entre exigences des institutions de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et « le souci d’absorber le chômage, le gouvernement se livre à une vraie gymnastique pour trouver l’équilibre » écrit le journal.

En effet, la masse salariale a atteint, au cours de ces dernières années, des proportions inquiétantes avec une tendance soutenue à la hausse. Elle représente 52% des recettes fiscales et participe à la détérioration des équilibres budgétaires. « Sur la période de janvier 2015 à mars 2016, 4417 attributions de postes budgétaires ont été initiées, alors que parallèlement, le nombre de postes budgétaires libérés entre 2015-2018 serait estimé à 4241, soit un déficit de 176 postes appelés à se creuser fortement, d’ici à la fin 2018 si rien n’est fait » relève l’hebdomadaire.

Cette hausse a occasionné un accroissement de 63 milliards de francs entre le 1er semestre 2015 et 1er semestre 2016, portant ainsi la masse salariale de 251,8 milliards de francs CFA à 314,7 milliards de francs CFA.

Pour la seule année 2015, 3 477 réservations de postes budgétaires ont été effectuées, principalement pour les départements de l’Éducation nationale (2495) et de la santé (697) pour lesquels, il n’existerait aucune lisibilité en matière de recrutement, selon le directeur général du budget et des finances publiques, Jean Fidèle Otandault rapporte cette publication.

Dans la perspective de ramener cette dépense de personnel à des proportions soutenables, le directeur général du budget et des finances publiques suggère d’amener, par le biais des directions centrales des ressources humaines, chaque département ministériel à élaborer un plan de recrutement qui tienne compte des besoins avérés, des effectifs inemployés et des sorties du fichier solde. «Les dossiers transmis dans mes services pour traitement seront désormais assortis de copies d’arrêtés portant mise à la retraite prouvant la disponibilité des postes budgétaires à pourvoir», exige Jean Fidèle Otandault.

Justice : Les greffiers assouplissent leur mouvement de grève
À l’issue des deux semaines de grève d’avertissement observée dans tout le pays, les membres du syndicat national des Greffiers du Gabon (Synagref) ont décidé, le 10 janvier 2017, de lâcher du lest en opérant un service minimum tout au long de la poursuite des discussions avec les autorités

À la faveur d’une assemblée générale ordinaire, tenue le 10 janvier dernier, au tribunal de Libreville les membres du Syndicat national des greffiers du Gabon (Synagref), ont décidé à la majorité des voix d’observer un service minimum tout au long des négociations avec les différents partenaires sensibles à leurs revendications.

«L’assemblée générale a opté pour un assouplissement du service minimum. C’est-à-dire que nous intégrons le service minimum, dans notre mouvement de grève. Au lieu que l’on trouve le tribunal désert, les agents seront dans les bureaux, et ils poseront certains actes mais pas au rythme normal. Les justiciables vont être reçus et orientés par rapport à leurs préoccupations», a affirmé le président du Synagref, maître Georges Boupenga.

Pour cette nouvelle phase de négociation qui s’ouvre ce 11 janvier 2017 avec le secrétariat général du gouvernement, les membres du Synagref ont associé à leurs démarches, la Primature et la Présidence de la République, dans le but de trouver une solution définitive aux revendications des greffiers. «Au bout de deux semaines de grève rien n’a été fait au niveau de la tutelle», a déploré Georges Boupenga.

Le Synagref revendique entre autres : un nouveau projet statutaire, le concours professionnel interne à organiser, le reclassement des greffiers admis au dernier concours professionnel, l’instauration de la carte professionnelle, le payement de la prime d’incitation à la performance (PIP), qui reste toujours impayée, la réfection des locaux de travail, ainsi que les effectifs pléthoriques dans le secrétariat du parquet de Libreville.

Maroc: le pays toujours sans gouvernement
Coup de théâtre et retour à zéro: après trois mois d'interminables négociations, le Premier Ministre Marocain, Abdelilah Benkirane a annoncé ce weekend mettre fin aux négociations pour la formation d'un futur gouvernement de coalition.

La situation est inédite dans le royaume en presque vingt ans de règne de Mohammed VI: un pays sans gouvernement désigné depuis trois mois, avec des négociations qui semblent dans l'impasse.

Après la victoire de son parti islamiste, le Parti justice et développement (PJD), aux législatives d'octobre, M. Benkirane avait été reconduit par le roi à la tête du gouvernement de coalition qu'il dirige depuis cinq ans, une alliance hétéroclite de quatre formations rassemblant islamistes, libéraux et ex-communistes.

Sitôt de retour à son poste, Benkirane avait alors multiplié les rencontres avec les autres chefs de partis pour former une coalition, sans pour autant parvenir à atteindre les 198 sièges minimum à même de lui assurer un vote de confiance au Parlement.

Les discussions ont rapidement tourné au face-à-face avec un personnage inattendu, le milliardaire et ministre sortant de l'Agriculture, Aziz Akhannouch, qui s'est vite "placé en faiseur d'alliances et en véritable homme fort du (futur) gouvernement", analyse pour l'AFP un chercheur.

Porté à la tête du Rassemblement national des Indépendants (RNI) au lendemain des législatives, M. Akhannouch, l'une des plus grosses fortunes du continent et que l'on voit souvent au côté de Mohammed VI, a exigé la mise à l'écart d'emblée du parti de l'Istiqlal, allié de Benkirane, de la future coalition.

Inacceptable pour le Premier Ministre, qui a multiplié les discussions avec les autres partis pour contourner l'obstacle. Mais a finalement dû céder aux exigences d'Akhannouch, aidé en cela par une bourde diplomatique du patron de l'Istiqlal, unanimement condamné par toute la scène politique marocaine et qui s'est retrouvé de facto écarté des négociations.

Arbitre au-dessus des partis, le Roi pourrait donc être obligé de descendre dans l'arène et intervenir pour débloquer la situation. "La Constitution est muette au cas où le chef de gouvernement désigné n'arrive pas à former sa majorité. Il revient donc au Roi d’interpréter le texte constitutionnel", rapporte la presse marocaine.

La première éventualité -peu probable- serait le recours à de nouvelles élections. La nomination d'un nouveau Premier Ministre est possible, "mais serait source de tensions politiques" avec le PJD, fort de son succès aux législatives. "Une autre éventualité est une nouvelle intervention du roi pour demander la reprise des négociations, toujours sous la direction de Benkirane".

Un conseil des ministres du gouvernement sortant, présidé par le souverain, s'est tenu hier à Marrakech.

Aucune annonce sur un éventuel déblocage n'a néanmoins été faite. Le conseil a été consacré à l'adhésion du Maroc à l'Union africaine (UA), et à la situation des migrants vivant au royaume. Interrogé par la presse à la sortie du conseil, Benkirane a déclaré laconiquement: "la situation est inchangée".

Centrafrique: un général belge à la tête de la mission de l'UE
L'Union européenne a nommé hier un général de brigade belge en remplacement d'un Français à la tête de sa mission de formation de l'armée centrafricaine (EUTM-RCA), a annoncé le Conseil de l'UE.

Herman Ruys, 55 ans, qui a servi pour l'Otan en Afghanistan était depuis juin 2015 en poste au QG de l'Eurocorps à Strasbourg, remplacera à Bangui le général français Eric Hautecloque-Raysz à compter du 16 janvier, précise le Conseil dans un communiqué.

Cette mission de l'UE, censée aider les forces de l'ONU à stabiliser la Centrafrique théâtre d'un conflit intercommunautaire depuis fin 2013, a été lancée en juillet 2016. Elle a succédé à une autre mission -- en place depuis l'année précédente -- de conseil aux forces armées (EUMAM-RCA).

La nouvelle mission a été approuvée par les 28 pays de l'UE pour deux ans, jusqu'en 2018, période au cours de laquelle elle doit "rendre les forces armées centrafricaines (FACA) modernes, efficaces, inclusives et démocratiquement responsables", rappelle le Conseil.

Il s'agit de dispenser "des conseils stratégiques au ministère de la Défense et à l'état-major général de la République centrafricaine, ainsi que des cours aux officiers et sous-officiers et des formations aux FACA".

L'Union européenne mène actuellement 16 missions ou opérations civiles et militaires, principalement en Afrique et au Moyen-Orient, selon le site de l'Action extérieure de l'UE.

Celle de Centrafrique compte parmi les six opérations militaires, avec entre autres des missions similaires de formation des forces armées en Somalie et au Mali.

 















































CND : Disqualifié pour le dialogue politique ?
A l’approche du dialogue national appelé par le Chef de l’Etat li Bongo, certaines publications s’interrogent sur le rôle que jouera le Conseil national de la démocratie (CND) lors de ces assises. Beaucoup assurent que l’institution, jugée obsolète, aura peu d’influence et pourrait subir une refonte au terme dudit dialogue.
Créé en 1993 à la faveur des Accord de Paris, pour surmonter la crise issue de l’élection présidentielle de cette année, 24 ans après, le Conseil national de la démocratie (CND) serait passé de mode pour certains.
Réactivée en 2015, après plusieurs années léthargie, le CND est jugé obsolète alors que s’approche le dialogue national appelé par le Président de la République Ali Bongo, pour tenter de résoudre la crise héritée de sa réélection fin-août 2016. L’institution présidée par Séraphin Ndaot Rembogo pourrait-elle jouer un rôle majeur lors de ces assises ? Beaucoup en doutent.
Pourtant, en novembre dernier, à l’occasion de la troisième session de l’assemblée plénière du CND, coïncidant avec l’ouverture des consultations liées au dialogue, son président n’avait pas manqué d’exprimer son souhait de prendre les commandes de ce forum national.

Lors de sa rentrée, écrit le quotidien Matin Equatorial « devant Emmanuel Issose Ngondet, le Premier Ministre, invité pour l’occasion, Séraphin Ndaot Rembogo s’était vanté de s’être saisi en premier de la question et que son institution n’a «cessé de cogiter sur ce sujet vital». »

Pour toute réponse, ajouter le journal, « le chef du gouvernement l’avait reçu quelques semaines après, au même titre que les responsables des partis politiques s’étant prononcés en faveur du dialogue. Certains avaient cru comprendre que le président du CND avait été consulté, en partie, en sa qualité de leader du Parti pour le développement et la solidarité (PDS). Etait-ce finalement une façon de l’écarter ? Ça reste à voir. »

N’empêche, poursuit le quotidien, « au sein de l’opposition, certains militent pour que l’institution ne tienne qu’un rôle dérisoire lors du dialogue national. Ils considèrent d’ailleurs que son président, lui-même issu de l’opposition, s’est disqualifié en août 2016 lorsqu’il a soutenu la candidature d’Ali Bongo à la présidentielle. »

Ce positionnement avait été considéré comme une erreur, d’autant qu’ils estiment que le président du CND aurait dû rester neutre. De plus, beaucoup considèrent que l’institution en elle-même ne comporte pas plus d’importance. Lors de sa réactivation en février 2015, ajoute le journal, « le Chef de l’Etat l’avait présentée comme «le lieu indiqué où chacun exprime son point de vue et contribue à faire évoluer notre démocratie». »

 

Le CND conclu Matin Equatorial, « n’est en réalité qu’un organe consultatif ne bénéficiant d’aucun pouvoir. Or, le dialogue national initié par le Président de la République devrait découler sur des décisions applicables peu après les pourparlers. Mais davantage, selon le Chef de l’Etat Ali Bongo, « ce dialogue permettra de toiletter les institutions républicaines héritées de précédents forums : la Conférence nationale (1990), les Accords de Paris (1994) et ceux d’Arambo (2006). »

Comme nombre d’autres institutions, le CND pourrait donc subir une refonte.

Economie : Finalement, à quoi sert l’ANPI-Gabon ? S’interrogent les publications économiques ce matin
Née de la fusion entre l’Agence de promotion de la petite et moyenne entreprise (Promo-Gabon), le Centre de développement des entreprises (CDE) et l’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex), au moment où le gouvernement précédent affirmait qu’un changement de braquet était nécessaire pour booster la venue des investisseurs et susciter la création d’un grand nombre d’entreprises, l’Agence nationale de promotion des investissements pour le Gabon (ANPI-Gabon) connaît un «retard à l’allumage» inexplicable pour certains et de «l’attentisme» pour d’autres.

En un mot, l’ANPI-Gabon n’est pas devenu le «pôle d’attractivité économique et industrielle» qu’elle devait être ! Selon Gabonéconomie.

«L’ANPI-Gabon a été créée, pour susciter et impulser l’investissement au Gabon, mais elle n’a rien impulsé du tout», tranche un ancien employé du Centre de développement des entreprises (CDE, dissoute lors de la fusion-création de la nouvelle agence dont les propos sonjt rapportés par le journal.

Si cette déclaration peut paraître subjective, elle n’a pourtant rien d’étonnant dans la situation socio-politique et économique actuelle qui n’appelle pas à la nuance ! Sauf que les critiques, parfois féroces, fusent de toutes parts. Que ce soit les anciens employés des agences dissoutes, les observateurs de la vie économique du Gabon ou même de simples observateurs, tous soulignent que l’ANPI-Gabon fait de la politique, mais pas d’action pour impulser des avancées dans le domaine de l’investissement.

Investisseurs : Pas de bousculement au portillon

Pour le journal, « sa directrice générale, Nina Abouna, 41 ans, est souvent présente dans les voyages présidentiels pour, affirme l’ancien employé cité plus haut, «parader» devant les caméras et, parfois, signer des «protocoles de coopération» n’aboutissant que rarement, ou ne se concrétisant jamais. »

Et, de fait, au moment où plusieurs acteurs et opérateurs économiques quittent ou annoncent leur départ du Gabon, on ne voit pas, dans le même temps, d’autres grands groupes se bousculer au portillon pour venir récupérer la place des partants. Alors qu’elle est censée favoriser l’émergence du «Gabon de l’entreprise» à travers des dispositions destinées à la mise en place d’un climat propice aux investissements et au développement des affaires, l’ANPI-Gabon paraît en deçà des missions qui sont les siennes, paraît bien légère dans son action, voire dans sa lisibilité. Gabon économie ajoute, « la jeune DG est toujours «très occupée. Oui, mais à quoi ? »

Selon le mensuel, « Coincé derrière le ministère du Budget, entre le Cour Pasteur et la rue Cureau, on ne voit nulle part une enseigne indiquant clairement l’adresse de cette agence publique qui perçoit pourtant une dotation annuelle de l’Etat. Très peu en effet peuvent indiquer où se situe cette agence qui devait être au cœur de la stratégie de développement du pays, un acteur majeur de la promotion du Gabon économique. »

Aucune action menée vers les investisseurs potentiels. Même si elle a été un tantinet visible ces dernières semaines, elle n’avait, de tradition, aucune visibilité dans les médias, alors que sa principale mission est d’abord de se faire connaître, avant d’aller vers le monde de l’entreprise. « Pourquoi une telle atonie ? Pourquoi un tel manque de dynamisme et d’action ? L’arrivée tardive de la subvention de l’Etat peut-elle tout expliquer ? Conséquence : cette agence n’a rien à voir, par exemple, avec le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) qui s’implique dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire. »

A la différence de l’agence ivoirienne, l’ANPI-Gabon n’a pas une présence significative sur la toile. Si on l’a vue dans quelques journaux locaux, de par le passé elle n’achetait que très rarement des pages publicitaires dans les journaux à grands tirages d’Afrique et du monde, comme le fait son homologue ivoirienne, pour amener les investisseurs potentiels à s’intéresser au Gabon. En Tanzanie, autre exemple, l’Office Public de promotion des investissements a choisi huit secteurs pour que le pays devienne un Etat semi-industrialisé d’ici 2025 : les infrastructures, l’agriculture, l’extraction minière, le tourisme, la pêche, la production de l’électricité et les technologies de l’information et de la communication.

L’intérêt des investisseurs pour la Tanzanie – pays connu pour la lutte contre la corruption et pour la transparence de ses règles commerciales – continue de progresser, le pays étant perçu comme un marché à fort potentiel de croissance, susceptibles d’offrir des opportunités de retour sur investissement très intéressantes.

Au Gabon, « visiblement, l’on gère sans grande réflexion. On dirige sans grande ambition. On attendait des idées neuves, le sens de l’innovation, et une offensive vers le monde de l’entreprise, mais hélas ».

Retombées

Malheureusement, cette inaction a des répercussions immédiates sur la situation économique du Gabon. Depuis la création de cette entité, peu de grands groupes ont montré leur intérêt sur le Gabon, en dehors de déclarations faites généralement à la sortie d’audiences présidentielles ou ministérielles qui n’ont par la suite rien donné concrètement, parce que l’ANPI-Gabon, bras séculier de la politique gouvernementale dans ce domaine, n’a pas toujours su assurer le service après-vente.

Du coup, beaucoup en viennent à affirmer que ce n’est pas avec l’ANPI-Gabon que le Gabon va gagner des marges d’action entrepreneuriale à l’extérieur ou à enrayer le départ des grosses écuries. Ni des dispositions fiscales incitatives, ni même l’accueil dans des locaux dignes d’une telle agence, n’existent.

 

Justice/ Médias : Procès en diffamation par voie de presse: Yolande Nyonda et Moulenda renvoyés dos à dos par le tribunal de Paris

Si Madame Yolande Nyonda a été déboutée sur la responsabilité directe de diffamation de Jonas Moulenda à son encontre, ce dernier quant à lui, s’est vu refuser, par le tribunal de Paris, la mirobolante somme de 100 000 euros, sollicités à titre de dommages-intérêts.

Après tant des péripéties, avec dans un premier temps, les avocats commis d’office pour le compte du journaliste qui s’étaient retirés de l’affaire à quelques heures de la première audience du 24 juin 2016, ce dossier avaient ensuite été renvoyées au 9 septembre dernier, dans un second temps.

Mais là encore, la défense n’étant pas prête avait sollicité un nouveau renvoi. Le 25 novembre 2016, le tribunal de Paris a connu les affaires de diffamation par voie de presse de Yolande Nyonda contre Jonas Moulenda, conformément à l’assignation en référé délivrée le 18 mai 2016 à l’accusé. Le tribunal, après avoir entendu les deux parties, a prononcé le rendu du verdict pour le 6 janvier 2017.

Pour les faits, dans la première diffamation portant sur l’article dans lequel Jonas Moulenda citait Yolande Nyonda comme commanditaire d’un crime rituel à Fougamou et publié sur sa page Facebook le 24 avril 2016, le tribunal de Paris a débouté la partie demanderesse pour «absence de caractère manifestement illicite des propos poursuivis».

Motivant sa décision, le tribunal de Paris s’est appuyé sur les termes de l’article 29, alinéa 1er de la loi du 29 juillet 1884, qui dispose que «la démonstration du caractère diffamatoire d’une allégation ou d’une imputation suppose que celle-ci concerne un fait précis de nature à porter atteinte à l’honneur ou la considération d’une personne identifiée ou identifiable… En conséquence, il n’apparaît pas, avec toute l’évidence requise en référé que la publication litigieuse réponde à tous les critères cumulatifs qui caractérisent les délits de diffamation». Ce qui ne voudrait pas dire qu’il n’y a pas eu diffamation. Mais, que celle-ci n’était pas évidente.

En revanche, profitant de la demande reconventionnelle qu’offre l’article 700 du Code de procédure civil français, Jonas Moulenda a sollicité pour cette première affaire la somme de 50 000 euros, à titre de dommages-intérêts. Considérant qu’«aucun élément, en l’état du référé, ne démontre le caractère malveillant ou téméraire de l’action exercée par la requérante », Jonas Moulenda est lui aussi débouté de sa demande formée sur ce fondement. Par ces motifs, le tribunal a toutefois condamné Yolande Nyonda aux dépens du référé (qu’elle aurait d’ailleurs déjà réglé), excluant les frais d’avocats de Jonas Moulenda.

Transport : Guerre d’égos à la Sogatra
Relancée en 2012 grâce à la coopération avec un consortium brésilien, la Société gabonaise de Transport (Sogatra) devait se solidifier et se consolider trois années plus tard, mais elle se retrouve plutôt au bord de la cessation de paiement et dans un conflit sans fin, « une guerre d’égos. » relève la presse indépendante.
La nouvelle équipe dirigeante, constituée du directeur général, Patrick Assélé Ondjiani, du directeur de l’exploitation, Eric Etoughé Békalé et du directeur financier, Privat Nzouba, ne serait d’accord sur rien et plutôt en « désaccord sur tout » écrit ce matin Echos du Nord. Climat délétère dans l’entreprise, pluie de suspensions de fonctions, stratégie maladroite…

«C’est la guerre des chefs, des fils de… qui nous entraîne dans la gadoue», souligne un employé à la direction générale dont les propos sont rapportés par le journal. Après le départ d’Alain Ndjoubi Ossami, son successeur Patrick Assélé Ondjiani a voulu lancer un processus de restructuration de la Sogatra. Mais, selon les « anciens de la maison, » il se serait entouré de quelques éléments ne connaissant que très peu l’entreprise, écartant ainsi ses deux principaux collaborateurs dans cette démarche : le directeur de l’exploitation et le directeur financier.

Débute alors un conflit sans fin, entre membres de l’équipe dirigeante, qui va se solder notamment par la suspension d’Eric Etoughé Békalé de ses fonctions de directeur de l’exploitation – une décision que n’approuvera que très diplomatiquement le directeur financier, Privat Nzouba.

 

Pris en tenaille entre sa volonté de réformer l’entreprise et sa détermination à mettre au travail certains de ses proches collaborateurs, Patrick Assélé Ondjiani se retrouve au centre des critiques, dont certaines jugent qu’il n’est pas à la hauteur et que, sous sa direction, l’ambiance est encore plus «compliquée» que sous son prédécesseur.

Pourtant, les états de service de l’actuel patron de l’entreprise sont éloquents : ancien directeur général adjoint au ministère du Budget, ancien directeur général de l’Agence nationale d’Investigations financières (ANIF), Assélé Ondjiani a l’expérience nécessaire et la compétence pour relever les défis qui se posent à Sogatra, dont seule la filiale Taxi Compteurs fonctionne encore à peu près correctement, en dépit de quelques pertes financières ces derniers mois, dues, il est vrai, à une situation économique et financière morose dans le pays.

Aujourd’hui, le service public du transport est mal en point, selon des sources internes. Il est lourdement endetté malgré des contrats de publicité très lucratifs. Et face aux difficultés que traverse l’entreprise, « s’est installé un climat de suspicion, avec la formation de clans, l’espionnage, la délation, qui font de Sogatra un cas d’école de tout ce qu’il ne faut pas faire » ajoute le journal.

La direction de l’exploitation a été provisoirement confiée à un ancien cadre de la maison, mais celui-ci aurait du mal à montrer son savoir-faire et une bonne connaissance du management. En tout cas, l’unité et la cohésion sont mises en péril, ou à tout le moins, à rude épreuve, parmi les dirigeants qui donnent le sentiment d’une absence de culture d’entreprise.

Pour le journal, « le gouvernement, à travers le ministère des Transports et de la Logistique, gagnerait à désigner un médiateur pour mettre fin à ce climat suspicieux qui fait beaucoup de mal à Sogatra. Sinon, la crise qui sévit dans l’entreprise va se transformer en sinistre pour Sogatra et en suicide collectif pour le personnel. »




Le Tchad a obtenu du Cameroun un prêt bilatéral de 30 milliards de FCfa en 2016
Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur la situation économique au Tchad, ce pays en récession (taux de croissance de -3% en 2016 selon le Président Déby) du fait de la chute des cours mondiaux du pétrole brut, a obtenu du Cameroun, au cours de l’année 2016, un prêt bilatéral d’un montant total de 30 milliards de francs Cfa.

Cette révélation du FMI confirme le propos du chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby qui, en s’adressant à son gouvernement et aux responsables de son parti dans un document sonore enregistré le 26 décembre dernier, confessait avoir «quémandé» des ressources financières auprès des différents «partenaires» de son pays.

Cette quête d’aide, précise le Président Déby dans le document susmentionné, visait à «payer les salaires» des agents de l’Etat, dont l’enveloppe mensuelle, a- t-il rappelé est passée de 2 milliards de francs Cfa en 2002, à environ 50 milliards de francs Cfa de nos jours.

L’appui financier de l’Etat du Cameroun en faveur du Tchad, premier pays à avoir envoyé des troupes combattre Boko Haram aux côtés de l’armée camerounaise, est ainsi venu s’ajouter aux décisions prises par la banque centrale des pays de la Cemac, l’année dernière, afin d’aider les pays de cet espace communautaire à réduire les déficits publics occasionnés par la baisse des recettes pétrolières.

En ce qui concerne le Tchad, qui n’avait engrangé que 25 milliards de francs Cfa (contre 400 à 700 milliards de FCfa par le passé) de recettes pétrolières au 26 décembre 2016, selon Idriss Déby, la BEAC avait décidé, entre mars et avril 2016, de relever le plafond pour le refinancement des banques commerciales tchadiennes.

Cette mesure venait s’ajouter à la décision prise par cet institut d’émission de réduire de moitié le volume des réserves obligatoires imposées aux banques en activité dans l’espace Cemac, afin de booster leur liquidité et ainsi augmenter leurs capacités de financement des économies de la sous-région.

Guinée Équatoriale: Calixte Beyala déclare " il n'existe pas d'affaire de biens mal acquis"
Calixthe Beyala a commenté le procès des biens mal acquis intenté à Paris contre le fils du Président équato-guinéen. Elle l’a fait au cours d’une émission de débat diffusée sur la télévision Afrique Media hier 09 janvier 2017.

Pour l’écrivain d’origine camerounaise, il n’existe pas d’affaire de biens mal acquis. C’est juste une manigance de Français qui proposent aux hommes politiques africains des choses dans leur pays en leur disant que ce sont de très bonnes affaires. «C’est toute une organisation, une mafia qui est mise en place pour prédater. Ça n’a rien de juridique. C’est de la prédation économique», croit-elle.

«C’est du vol», soutient Calixthe Beyala qui explique alors que c’est toute une vision, une philosophie, un calcul qui consiste à dépouiller l’autre pour s’enrichir. Pour elle, ces Français se partagent le butin et donnent une impression d’humanisme, de droit, de légalité. Pour elle, «tout ce qui se passe là est complètement illégal».

L’écrivaine considère néanmoins que ces choses n’arriveront plus aux Africains. «Les Africains se sont fait avoir depuis 4 siècles, mais on se fera de moins en moins avoir grâce à ce genre d’histoires», déclare la lauréate du Grand Prix du roman de l’Académie française.

Elle trouve aussi un côté purement politique à l’affaire des biens mal acquis. «Il y a un aspect qui arrange sur le plan politique: ils ont peur de ce vice-président. Ils en ont peur, ils ne voudraient pas qu’il devienne Président. Est-ce à dire qu’ils ont un autre candidat à la succession d’Obiang Nguema Mbasogo qui n’est pas Teodorin ?», se demande la Franco-Camerounaise.

Des chefs d’Etat attendus mercredi à Banjul pour rencontrer Yahya Jammeh
La délégation de chefs d’Etat de pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) attendue mercredi en Gambie va tenter de convaincre Yahya Jammeh de la « nécessité de respecter » la Constitution gambienne et de rendre le pouvoir, annonce -t-on auprès de cette organisation régionale.

 

Pour la deuxième fois depuis décembre dernier, des chefs d’Etat de la Cédéao se sont réunis à Abuja, la capitale nigériane, pour trouver une solution à la crise politique en Gambie, l’un des 15 Etats membres de l’organisation.

La délégation de dirigeants ouest-africains attendus demain à Banjul, la capitale gambienne est constituée du Président sénégalais Macky Sall, de son homologue du Nigeria, Muhammadu Buhari, de la Présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, et de l’ex-chef de l’Etat ghanéen, John Mahama.

Les chefs d’Etat se rendront en Gambie en compagnie du Président de la Commission de la Cédéao, Marcel Alain De Souza, et du représentant des Nations unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel, Mohamed Ibn Chambas.

Lors d’un sommet tenu hier au palais présidentiel du Nigeria, à Abuja, les dirigeants des pays de l’organisation régionale ont pris la décision d’envoyer cette délégation à Banjul.

La mission des dirigeants ouest-africains est de convaincre Yahya Jammeh d’accepter les résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre dernier et de remettre le pouvoir entre les mains de l’opposant Adama Barrow, déclaré vainqueur par la commission électorale indépendante de la Gambie.

 

Selon le ministre nigérian des Affaires étrangères à la fin du sommet d’Abuja, les chefs d’Etat de la Cédéao ont réaffirmé « leur détermination à résoudre » la crise postélectorale en Gambie.

Les dirigeants déplorent la « détérioration » de la situation politique de ce pays d’environ 1,8 million d’habitants, où des populations se sont déplacées vers les Etats voisins par crainte de violence.

Côte d’Ivoire : Le tour des fonctionnaires d’entrer en grève pour une revalorisation salariale
Le calme est revenu hier après deux jours de mutineries des militaires à Bouaké, deuxième ville du pays, pour réclamer le paiement de primes, des augmentations de solde, une promotion plus rapide entre les grades et des logements.

Place maintenant à un mouvement de grève de cinq jours déclenché par les fonctionnaires ivoiriens pour dénoncer une réforme des retraites en Côte d’Ivoire qui réduit les pensions de 30 à 50%, et réclamer une revalorisation salariale.

«La grève touche tous les secteurs, notamment l’éducation, la santé avec un service minimum et l’administration territoriale», a expliqué à l’AFP le responsable du mouvement.

Les grévistes protestent contre une réforme intervenue en 2012 mais dont les premiers effets se font véritablement sentir en 2016 avec la mise à la retraite de fonctionnaires touchés par la loi.

Cette réforme fait passer l’âge de la retraite de 55 à 60 ans, voire 65 ans pour les grades les plus élevés. Les cotisations augmentent de 6 à 8,33% du salaire, alors que les pensions ont été réduites de 30 à 50% selon les catégories.

La plateforme des organisations professionnelles du secteur public, regroupant 50 syndicats de la fonction publique, à l’origine de cette grève, réclame aussi le «paiement des arriérés des revalorisations salariales d’un montant global de 243 milliards de francs CFA et le respect des libertés syndicales» dans le pays.

Les grévistes souhaitent « des réponses immédiates » à leurs revendications, malgré une proposition du gouvernement ivoirien d’organiser en février prochain un forum pour débattre de ces problèmes.

«La plateforme considère ce forum comme « une manoeuvre) dilatoire», a répondu son président, rappelant que la première grève de trois jours organisée en novembre de l’année dernière n’avait pas abouti à la «satisfaction de leurs revendications».

Bénin : Le gouvernement de Talon décrète l’enseignement gratuit pour les filles du primaire au lycée.

C’est particulièrement important pour l’éducation des filles car une majorité de familles ne scolarisent pas leurs filles par manque de moyens pour payer les droits d’inscription.

Donc un pas en avant « contre les discriminations envers les filles permettant l’accès à l’éducation des enfants pauvres. Une fille qui poursuit sa scolarité, c’est la plupart du temps un mariage précoce forcé de moins » relève la presse sur place.

17 millions de filles ne sont pas scolarisées en Afrique selon le dernier rapport de l’UNESCO.

Les filles du 2nd cycle des collèges et lycées publics du Bénin sont désormais dispensées des frais de scolarité. Le gouvernement béninois en a décidé ainsi lors du conseil des ministres extraordinaire du 28 Décembre 2016. Le coût de la mesure est évalué à 3,2 milliards de francs Cfa.

Cette mesure n’est qu’une extension de la gratuité de l’enseignement aux filles des classes de Seconde, Première et Terminale. Les filles du premier cycle de l’enseignement secondaire en bénéficiaient depuis 2013. Et déjà en 2006 le gouvernement béninois avait rendu gratuite l’école primaire.

Comme les mesures qui qui l’ont précédée, la dernière gratuité décrétée au profit des filles est certes saluée mais soulève des interrogations. Pour certains, la gratuité serait sans effet si l’école publique est régulièrement paralysée par les grèves.

Il faut préciser que la gratuité n’emporte pas la suppression de certaines dépenses comme les souscriptions scolaires qui sont souvent fixées par les établissements scolaires pour régler des problèmes spécifiques.

Vatican : Le pape va voyager d'avantage dans le monde en 2017
Dans un entretien avec le journal italien La Stampa, publié hier dimanche, le Saint Père a affirmé vouloir continuer à voyager dans le monde malgré son ‘‘peu de goût’‘ pour les déplacements.
« Maintenant, je sens que je dois voyager, aller à la rencontre des églises, encourager les graines d’espoir qui s’y trouvent’‘, a déclaré le Pape François.

Le premier déplacement du pape est celui de Lampedusa après le naufrage d’un bateau transportant des migrants qui avait fait des centaines de morts en 2013.

« J’ai compris que je devais aller là-bas, assure-t-il. Ensuite, il est allé au Brésil pour les Journées mondiales de la jeunesse et ‘‘après Rio est arrivée une autre invitation puis encore une autre. J’ai simplement répondu oui, me laissant en quelque sorte porter’‘, ajoute le souverain pontife.

Cependant, renchérit-il, ‘‘je n’ai jamais aimé voyager. Je suis plutôt casanier, pour moi les vacances, c’est avoir un peu plus de temps pour prier et pour lire’‘.

Le souverain pontife a effectué 17 voyages à l‘étranger. Les 12 et 13 mai, il se rendra au Portugal à l’occasion du centenaire des apparitions de la Vierge, information confirmée par le Vatican.

Il prévoit par ailleurs un voyage en Inde et au Bangladesh et peut-être un autre en Afrique, pour 2017.

« J’ai compris que je devais aller là-bas, assure-t-il. Ensuite, il est allé au Brésil pour les Journées mondiales de la jeunesse et ‘‘après Rio est arrivée une autre invitation puis encore une autre. J’ai simplement répondu oui, me laissant en quelque sorte porter’‘, ajoute le souverain pontife.

Cependant, renchérit-il, ‘‘je n’ai jamais aimé voyager. Je suis plutôt casanier, pour moi les vacances, c’est avoir un peu plus de temps pour prier et pour lire’‘.



























































Retro économie : 2016, année de la déprime
L’année qui vient de s’achever 2016, a été la période de toutes les difficultés et tous les maux lit-on dans de nombreuses publications à caractère économique. Pétrole, banque, BTP,… chaque secteur d’activité en a eu pour son grade et la déprime économique ne cesse de continuer.

En 2017, « le gouvernement entend veut procéder à une relance de l’économie nationale, celle-ci passera par une accentuation de la diversification économique, la dynamisation des secteurs comme celui de l’agriculture, des services (télécommunications) et la promotion du tissu entrepreneurial local mais ce sera sans compter avec la crise qui persiste. » écrit Gabon économie

Pour le Gabon, le bilan se révèle pas du tout satisfaisant. « En deux ans, les cours du pétrole ont chuté de 60% et cela a considérablement impacté l’économie gabonaise dont le PIB dépend à 40% de la manne pétrolière, et fait chuter la croissance à 3% en 2016 contre les plus de 5% de prévisions du Fond Monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.

Pour le journal, « depuis, et ce même avant 2016, l’économie gabonaise « agonise ». Le budget qui en 2015 représentait 2651 milliards de francs CFA a chuté en 2016 de -5%. Le contexte pétrolier actuel explique la chute et le budget national 2017 n’échappera pas à une baisse vu que la crise persiste ».

Dans la foulée de ce sombre parcours, le gouvernement a mis depuis lors, les bouchées doubles pour mieux résister aux chocs. Le pari de l’autorité, rendre concret l’industrialisation du Gabon. Cela s’est matérialisé en 2016 et bien avant, par l’instauration des partenariats public-privé.

Avec la multinationale singapourienne Olam qui développe des unités de production à vocation industrielle, un peu partout à travers le pays et principalement sur le site de la Zone économique spéciale de Nkok où, bois, sidérurgie, métallurgie, matériaux de construction, chimie hors pétrole progressent.

« Mi 2016, grâce à l’expertise d’une entreprise chinoise, Hai Sheng Rong Hua, les premières batteries Made in Gabon « Hai Batteries » voient le jour.

Au niveau du partenaire stratégique de l’Etat avec Olam, 1000 tonnes d’huile de palme de fabrication locale sont exportés vers l’Europe et l’Afrique. Pour les autorités, le pari se concrétise progressivement. Cette petite avancée, le Gabon le doit à la diversification lancée en 2009. « Sans ce virage, nous n’aurions pas supporté le choc que l’on connait actuellement. Désormais, le secteur hors pétrole tire notre croissance », s’en félicite d’ailleurs les autorités.

Depuis, l’espoir d’une relance économique, d’un après pétrole repose sur le développement et l’industrialisation des branches d’activités agricole, des services et la promotion d’un tissu entreprenariat dynamique. »

Recours constant aux emprunts

Suite aux résultats contrastés des politiques de développement sectorielles menées jusqu’ici, en dépit de l’apport encore minimal de la diversification de l’économie nationale, le déficit public a atteint en 2016, 2,7% du PIB. Il est en contre sens de l’inflation qui a plus ou moins été maîtrisé à 2,5%. Cela s’explique par la morosité de l’environnement économique nationale dont la principale cause est la baisse des prix et de la production pétrolière. Selon les prévisions, il ne faut pas s’attendre à un grand changement de position en 2017.

Pour contrer cette réduction, maîtriser les dépenses publiques et matérialiser certains projets de développement porteurs en suspens, les pouvoirs publics ont opté pour le recours constant au marché financier. Ce choix a permis au pays de disposer des liquidités pour financer son positionnement voulu de « pays industrialisé » mais aussi de suivre les lignes directrices de la stratégie d’endettement axée sur la période 2016-2018. Cette stratégie prévoit le quota d’emprunt à 1645 milliards de francs CFA. Et l’année 2016 a été de fait, un boulevard ouvert aux emprunts obligataires.

Contrairement à 2015, l’année 2016 s’est en effet caractérisée par une augmentation de 2,87% de la dette publique. A la fin du premier semestre de cette même année, cette dette représentait 3260 milliards de francs CFA. Elle se décompose de 2860, 474 milliards de francs CFA de dette extérieure et de 398,955 milliards de francs de dette intérieure. L’argent aura permis au gouvernement de financer certains travaux de développement pour lesquels, le Gabon ne disposait pas de liquidités suffisantes. Cette tendance devrait, malgré les alertes du FMI sur les dangers d’une progression de la dette nationale, se poursuivre en 2017 vu que la situation économique demeure encore la même et que le rééquilibre n’a pas encore été effectué.

Environnement des affaires morose

2016, c’est aussi des fermetures et de cession des titres d’entreprises en cascade. Cette tendance peu favorable a été poussée par la crise mondiale du secteur pétrolier qui elle, a précipité la faillite de certaines entreprises du fait du ralentissement de leurs activités respectives. Cette situation non intense à toucher aussi bien les entreprises des secteurs du pétrole, du BTP, de la microfinance que celles des services.

Pour mettre l’économie nationale à l’abri d’une généralisation du phénomène et penser l’après-pétrole, les autorités publiques n’ont cessé tout au long de l’année qui s’achève de promouvoir l’entreprenariat national. Le pari est encore loin d’être gagné au regard des lenteurs administratives qui ralentissent ce processus mais les pouvoirs publics y croient. Cette volonté bute cependant en touche. La formation, l’existence d’un environnement des affaires équitable et transparent, l’amélioration de la qualité des prix et l’existence d’infrastructures, chaque domaine traîne ses tares.

Classé en 2016 à la 162e place dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale sur 189 pays, bon nombre d’analystes et investisseurs estiment que pour attaquer le problème de l’entreprenariat et celui des investissements privés à la racine, il faut accentuer des souplesses. Ce terrain pourrait demeurer l’un des chantiers prioritaires de 2017 avec l’implication concrète de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI).

Crise des IMF

En plus de la tourmente généralisée dans laquelle a été plongée l’économie nationale, deux établissements de microfinance, Bâtisseur de Richesse (BR Sarl) et Postbank, l’un à capitaux privé et l’autre parapublic se révèlent la même année par des crises de trésorerie internes jamais enregistré par le Gabon depuis plus de 20 ans.

Cumulativement, 70 000 clients (30 000 pour BR Sarl et 40 000 pour Post Bank) ont été visés par ces défaillances financière nées d’une part d’une escroquerie du manager général et d’autre part, des malversations financières orchestrées au sein du second établissement. A eux seul, les deux établissements ont été à l’origine des pertes financières qui se sont chiffrés à plusieurs milliards de francs CFA.

Malgré l’écharnement des clients autour de ces établissements financiers à restituer leurs fonds, aucune solutions concrète jusqu’à ce jour n’a été trouver. Dans la tourmente, BR Sarl a officiellement été fermée quant à Postbank, elle tente tant bien que mal à se restructurer et refaire surface.

Enjeux de développement social

Au-delà, devant la tourmente sociale des gabonais, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba révèle en février 2016, au peuple gabonais son « Programme pour l’égalité des chances ». Le programme s’érige en solution face à la détresse. Le programme s’inscrit dans une logique très simple, celle selon laquelle « il n’est pas tolérable que dans notre pays l’accès aux emplois, aux logements, aux soins de santé, aux richesses et aux opportunités d’affaires repose le plus souvent sur les privilèges d’ordre familiaux ou politiques.

Cela signifie que certains individus non-qualifiés sont placés à des postes importants, alors que d’autres plus qualifiés, sont exclus. Cette injustice est immorale pour les exclus et pénalise notre économie ». La ligne directrice du programme, lutter contre les injustices d’ordres sociales. Pour renforce le clou, moins de deux mois après l’élection d’Ali Bongo Ondimba, dans la constitution du nouveau gouvernement, un ministère dédié voit le jour.

Le programme doit prendre en compte des paramètres de la vie courante qui vont de l’éducation et à la formation, à l’emploi, en passant par l’accès au soin de santé, à la lutte contre les privilèges et à la femme. C’est ce programme qui oriente quasiment toute la politique de développement sociale actuelle du publique même si ses retombées sur le terrain tardent après des mois, à se faire ressentir. Mais pour être cohérent, le programme doit lui également, faire face à certains défis qui touchent à la fois l’aspect financier qu’autre.

Les enjeux de développement social concerneront aussi la vie chère qui demeure une question en suspens et dont les gabonais accordent un grand intérêt. Selon un baromètre établi par le cabinet Mercer en 2016, Libreville est actuellement la 28e ville la plus chère au monde et la 7e en Afrique. Avec l’éducation, voici également des préoccupations du moment.


Ben Moubamba : «Il faut arrêter Jean Ping !»
Loin d’apprécier la liberté de ton et les “provocations” du candidat de l’opposition à la dernière présidentielle, le président de l’ACR estime que Jean Ping doit être emprisonné pour avoir franchi les «lignes rouges».
Pour Bruno Ben Moubamba, président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR), bien qu’ancien président de la Commission de l’Union africaine, «Jean Ping est un citoyen comme les autres». Or, ces derniers mois, et particulièrement depuis l’organisation de son dialogue national, le candidat consensuel de l’opposition à la présidentielle d’août 2016 multiplierait les provocations, niant les lois en vigueur dans son pays.

Une attitude qui, selon le ministre en charge de l’Urbanisme et de l’Habitat, impose des sanctions. «Il est temps de lui faire solennellement un rappel à la loi et en l’espèce à la Constitution. S’il s’entête, il doit être mis en état d’arrestation dans les plus brefs délais», estime Bruno Ben Moubamba dans un billet publié sur son blog hébergé sur Mediapart.fr

Première raison de la colère de l’ancien leader de l’aile dite «radicale» de l’Union du peuple gabonais (UPG) : la présentation des vœux à la Nation de Jean Ping, le 31 décembre 2016, qu’il perçoit comme le franchissement des «lignes rouges». Pour Bruno Ben Moubamba, «il ne peut y avoir deux présentations de vœux présidentiels à la Nation et encore moins deux chefs d’Etat».

Deuxième raison : le jeu sur les ambiguïtés puisées dans le discours de l’opposant, notamment lorsqu’il se présente comme «le président élu» et le «futur chef suprême des armées».

«Ces propos et actes, estime- t-il sont à eux seuls anticonstitutionnels. Ils se suffisent à eux-mêmes» pour justifier l’arrestation de l’intéressé.

La troisième raison, enfin, est que Jean Ping, dans son discours de vœux pour 2017, «aborde de manière fort légère pour un ancien président de la commission de l’Union africaine, le délicat sujet des squatteurs des sites querellés d’Angondjé et de Bikélé, sans en maîtriser les tenants et les aboutissants».

le leader de l’ACR précise que son arrestation épargnera d’éventuels troubles aux Gabonais, d’autant que, assure-t-il dans son billet, «En 2017, Monsieur Jean Ping semble toujours rechercher la déstabilisation du Gabon». Il le tient d’ailleurs pour le «responsable (indirect) de tous les dégâts humains et matériels qui ont suivi la proclamation des résultats de la présidentielle le 31 août 2016, dont l’incendie de l’Assemblée nationale».


Can 2017 : Une opportunité d’union pour la classe politique gabonaise ?
Plus de quatre mois après une élection présidentielle s’étant soldée par des violences imputables aux deux parties, la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football qu’accueille le Gabon apparaît pour certains comme une opportunité d’union pour la majorité et l’opposition gabonaise.
A moins de quinze jours du coup d’envoi de la Can, la tension est encore palpable au point que la compétition sportive qu’accueille le pays du 14 janvier au 5 février 2017 court des risques de sabotage de la part de militants de l’opposition n’ayant toujours pas soldé dans leur esprit la réélection du Chef de l’Etat Ali Bongo en août 2016.
Pourtant pour certains, à l’instar du Sénégalais Abdoulaye Sakho, professeur, responsable du Master de droit du sport à l’université Cheikh Anta Diop (Sénégal), cet évènement apparaît comme «un vrai défi à relever pour le Gabon et par sa classe politique en termes de maturité, de don de soi pour son pays et sa capacité de dépassement». Une analyse rapportée dans les colonnes du quotidien Matin Equatorial.
Dans un libre propos, dont quelques extraits ont récemment été diffusés par le quotidien gabonais et l’Agence de presse sénégalaise (APS), l’universitaire espère que la majorité et l’opposition dite radicale, amenée par Jean Ping, se réconcilieront autour de la Can. Pour lui, «le sport sert de sentiment fédérateur à une communauté surtout lorsque les projets collectifs politiques ne sont pas très mobilisateurs mais aussi et surtout, après certaines épreuves difficiles (indépendance nationale dans la douleur et la division politique, période post-électorale mal vécue par une frange de l’opposition politique : ce qui est le cas du Gabon !)».

«La classe politique du Gabon, toutes tendances confondues, doit saisir l’opportunité qu’offre la Can pour montrer qu’elle n’est pas mue que par des intérêts égoïstes et individualistes, mais qu’elle vit et travaille pour le peuple gabonais», a exhorté le Pr Sakho, convaincu que «le sport, particulièrement le football, est un puissant vecteur». Et si l’universitaire n’a pas nié qu’un malaise profond est vécu par des Gabonais depuis quelques mois, il a pourtant semblé croire que l’union de tous les Gabonais reste possible, «de la même manière que la liberté ne se divise pas». C’est notamment cette ‘‘union’’ que, a- t-il dit, lui et les spectateurs de la Can attendent de voir dans le pays d’accueil tout au long de la compétition.

Aux personnes portant en bandoulière la haine de l’autre et le déni de la différence de l’autre, Pr Abdoulaye Sakho a lâché : «La pensée unique a fait long feu !», avant de les inviter à prendre exemple sur l’Afrique du Sud qui, pour se réconcilier a profité de l’organisation de la coupe du monde de rugby en 1995 et la Can en 1996.

Immigration clandestine : Caché dans la valise d’une marocaine/ Un jeune gabonais arrêté à la frontière espagnole
Caché dans la valise d’une marocaine, le jeune Gabonais a récemment été arrêté à la douane de Ceuta, alors qu’il tentait de gagner l’Espagne.

« Si on les disait absents du nombre des migrants qui tentent chaque jour de gagner clandestinement l’Europe depuis ces dernières années, la réalité montre qu’il en est autrement » écrit le quotidien ivoirien AbidjanNET.

L’on compte quelques gabonais parmi les subsahariens attendant par milliers aux frontières des pays européens, et certains de ces compatriotes ont déjà vu leur périlleux voyage s’arrêter net pour un tour à la case prison. C’est notamment ce qu’il s’est passé à la veille du réveillon du nouvel an à la frontière entre le Maroc et l’Espagne. Un Gabonais âgé de 19 ans a été arrêté à la douane de Ceuta, une enclave espagnole, a rapporté dimanche 1er janvier le journal El Pais.

Le jeune homme, F.T., se trouvait dans la valise d’une Marocaine, H.E.L, âgée de 22 ans. Si cette dernière a, elle aussi été arrêtée par la police espagnole alors qu’elle tentait de traverser la frontière, c’est en raison de son attitude, jugée suspecte par les douaniers. La jeune femme, indique le rapport de la Garde civile espagnole, paraissait plutôt nerveuse.

Ce qui a conduit les agents à fouiller le bagage qu’elle transportait dans son cadi. La suite, on la connaît. Aussitôt extrait de sa valise, le jeune homme a bénéficié d’une assistance médicale, d’autant qu’il risquait l’asphyxie à cause du manque d’oxygène dans sa cachette. Dépourvu de papiers d’identité, l’immigrant a dit être de nationalité gabonaise, ce qui a été confirmé par sa passeuse, qui risque quelques années de prison.

Communiqué de presse : Un front des Africains contre le franc CFA le 7 janvier 2017
Le samedi 7 janvier, les panafricains organisent pour la première fois, de Paris à Dakar en passant par Abidjan, Ouidah, Londres et Bruxelles, une journée internationale de mobilisation sur le thème du franc CFA et la nécessité de se défaire de cette monnaie postcoloniale.
En Europe, comme dans les pays de la Zone franc CFA et ailleurs sur le continent, les citoyens et associations se mobilisent. Tous dénoncent les « effets pervers de cette monnaie postcoloniale » et réclament la fin de la servitude monétaire. Ils exigent la vérité sur les comptes d'opérations ouverts par les banques centrales auprès du Trésor français.
« Le temps est venu de mettre en œuvre des solutions alternatives pour un développement économique qui corresponde réellement aux besoins des populations » lit- on dans un communiqué publié par les initiateurs de cette campagne.
Au-delà, la société civile pose la question d’une autre architecture financière, qui déboucherait sur la monnaie unique africaine. La mobilisation a pour objectif de contribuer aux débats en Afrique, en Europe et en Amérique concernant les moyens de sortir de cette servitude monétaire, et « d’informer l’opinion africaine, française et européenne des conséquences du lien qui attache encore l’ancienne métropole à ses ex-colonies. »
Il s’agit également de discuter des transformations indispensables à opérer tant au niveau institutionnel que politique pour répondre aux intérêts des quinze pays de la Zone franc CFA dont onze sont classés parmi les pays moins avancés (PMA) par les Nations unies. « Penser une Afrique nouvelle, c’est penser l’émergence d’un continent libéré du joug impérialiste, qui prend en main son économie et gère directement l’exploitation de ses propres ressources naturelles.
A Paris (France), la rencontre sera animée par Nicolas Agbohou, docteur en économie politique et l’un des pères de la résistance au franc CFA, auteur du célèbre ouvrage « Le franc CFA et l’Euro contre l’Afrique » (1998), Toussaint Alain, journaliste politique et ancien conseiller de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, et Théophile Kouamouo, journaliste politique et écrivain.

 

 








Politique : Dangereux ping-pong entre Jean Ping et le gouvernement lit- on ce matin dans la presse
L’opposant Jean Ping et le gouvernement « se sont livrés lundi à une véritable passe d’armes, une escalade verbale, à travers des déclarations incendiaires » titre à sa « UNE » l’hebdomadaire L’AUBE.

« Ici et devant vous, je confirme que nous sommes parvenus au terme de notre démarche de la légalité républicaine », a- t-il dit en lisant un discours soigneusement écrit à l’occasion d’un dialogue national convoqué par lui pour mieux organiser sa résistance contre le pouvoir du Président Ali Bongo Ondimba, qu’il accuse d’avoir « volé »sa victoire remportée dans les urnes à l’issue du scrutin présidentielle du 27 août dernier.

« Désormais, désormais, tout peut être envisagé », a menacé Jean Ping qui a affiché devant ses partisans une très grande détermination à défier le gouvernement.

Jean Ping a dit qu’il ne regrette pas d’avoir privilégié la légalité républicaine. Il avait notamment fait deux recours auprès de la Cour constitutionnelle pour contester la victoire d’Ali Bongo Ondimba, Président sortant. Ses recours ont été rejetés par la Cour constitutionnelle chargée de vider le contentieux électoral au Gabon.

Maintenant que le rapport des observateurs de l’Union européenne a confirmé, selon lui, sa victoire lors de cette élection présidentielle, Jean Ping a appelé la communauté internationale et les amis du Gabon à prendre toutes leurs responsabilités. A ses partisans, il a lancé : « grâce à vous et à votre soutien, nous devons prendre notre destin en main ».

« La résistance est en marche. Ne lâchons rien et allons jusqu’au bout » a- t-il assuré.

Réagissant à ces propos, le Ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha a dénoncé une « énième défiance de l’autorité de l’Etat et de la légalité ».

« Quiconque sortira de la légalité, devra en répondre devant les instances judiciaires », a averti le Ministre de l’Intérieur dans une déclaration lue en direct sur le plateau de Gabon Télévision (service public) en présence du Ministre de la Défense nationale, Etienne Massard Makaga.

« Le Gabon est un Etat de droit qui ne saurait laisser personne quel que soit son statut, s’aventurer à mettre à mal les institutions de la République », a poursuivi M. Matha d’un ton très ferme.

Le Ministre a rappelé que le processus électoral est terminé. Toutes les voies de recours ont été utilisées et épuisées. « Le gouvernement de la République, garant de la sécurité des biens et des personnes ne saurait tolérer sous aucun prétexte des troubles à l’ordre public sur toute l’étendue du territoire national », a averti le Ministre.

force restera à la loi ».Le journal se demande par l a suite :
« L’on ne sait pas si le gouvernement tentera d’empêcher la poursuite du dialogue de Jean Ping. En tout cas, Ping et sa pléade de soutiens ont prévu un meeting populaire vendredi à Nzeng Ayong pour rendre public les conclusions de leur dialogue. »

A quelques semaines seulement de la CAN 2017, « l’on s’interroge dans quel contexte va se tenir cette compétition, les positions des uns et des autres se radicalisent considérablement. »

Le journal conclu « jusqu’à quand le gouvernement et Jean Ping vont-ils se livrer à ce jeu de ping- pong. »

Justice : Les greffiers en grève
Les greffiers du Gabon ont entamé ce 20 décembre 2016, une grève d’avertissement de 15 jours sur l’ensemble du territoire, pour exiger des autorités la satisfaction de leurs revendications.

À l’issue d’une assemblée générale tenue her au palais de justice de Libreville, le syndicat national des greffiers a décidé à l’unanimité, d’entrer en grève d’avertissement de deux semaines, qui débouchera sur une grève illimitée si, au cours de cette période aucune satisfaction n’est apportée à l’ensemble des points inscrits à leur cahier de charges.

«Il faut dire que les travaux ont accouché d’une souris. La tutelle n’a pas répondu assez clairement et concrètement aux attentes des greffiers exprimées par le syndicat, ce qui justifie la décision unanime de rentrer en grève d’avertissement de deux semaines», a indiqué le président du Synagref, Me Boupenga.

Pour ces auxiliaires de justice, la tutelle aurait poussé le bouchon un peu plus loin, portant ainsi atteinte à leurs egos avec l’élaboration d’une fiche technique.

Celle-ci résumerait et tenterait de répondre de manière unilatérale, à l’ensemble des revendications dans lesquelles, le Synagref dit ne pas se reconnaître.

«Il faut souligner que certains éléments dans la fiche technique sont considérés comme une injure à l’égard du corps des greffiers. Notamment le fait que le Garde des Sceaux dise que, les greffiers souffrent d’une carence criarde professionnelle. D’où nous avons saisi le ministre pour lui faire savoir que nous ne pensions plus être à mesure de dialoguer avec eux», a déploré le président du Synagref.

Le Synagref revendique entre autres : un nouveau projet statutaire, le concours professionnel interne à organiser, l’instauration de la carte professionnelle, le payement de la prime d’incitation à la performance (PIP), qui reste toujours impayée, la réfection des locaux de travail, ainsi que les effectifs pléthoriques du secrétariat du parquet de Libreville.

Caistab : Les chantiers sociaux d’Ismaël Ondias Souna
Plusieurs réalisations ont été initiées depuis l’arrivée du nouveau directeur général. Objectif : améliorer les conditions de travail et de bien-être des employés.

Plusieurs mois après son arrivée à la tête de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Ismaël Ondias Souna a initié un certain nombre de chantiers prometteurs. Des réformes présentées aux employés de cette structure étatique, le 17 décembre dernier à d’un échange direct avec le personnel.

L’une des mesures phares du nouveau directeur général, a certainement été la création du Fonds d’achats café-cacao (Facc) pour relancer les filières gabonaises de cacao et de café. Mais il y a surtout des initiatives visant à améliorer les conditions de travail et de bien-être des employés.

«Nous avons fortement investi et nous nous sommes fortement investis pour que chaque membre de notre grande famille Caistab se sente considéré, respecté dans son travail et encouragé, afin qu’il donne le meilleur de lui-même», a déclaré le directeur général de la Caistab.

«Cette ambition, elle ne doit pas être uniquement celle de la direction générale. Cette ambition, elle doit être celle de tous les directeurs, de tous les managers, de tous les responsables au sein de notre grande et belle maison», a poursuivi Ismaël Ondias Souna.

Dans ce sens, la nouvelle direction générale a prioritairement rétabli l’ensemble des prestations sociales des salariés. Celles-ci étaient suspendues suite aux nombreux impayés. Ainsi au cours du premier semestre 2016, la totalité des créances ont été soldées auprès des organismes sociaux. D’autres dettes concernant les arriérés de salaires des agents temporaires et les prêts des agents ont également été remboursées.

Ce travail de régularisation effectué, la direction s’est ensuite attelée à développer les dispositions en matière de protection sanitaire et sociale, grâce à la signature d’un nouveau contrat d’assurance-maladie. A cela s’ajoute l’harmonisation des aides sociales sans distinction de catégories, et la création de la Commission prêt d’assistance au personnel (Compap).

D’autres réalisations tout aussi salutaires ont également été initiées depuis l’arrivée d’Ismaël Ondias Souna. Il s’agit notamment de la mise à disposition effective de fournitures de bureau à l’ensemble des services ; la mise à disposition d’outils informatique à huit délégations et aux personnels du siège ; le recensement régulier auprès du personnel des besoins en matériels et outils de travail, etc.

Par ailleurs, la nouvelle équipe dirigeante de la Caistab a également instauré la première gestion sociale participative au sein de l’entreprise.

Elle s’est traduite par l’organisation d’élections des délégués du personnel et par la tenue régulière de réunions avec les élus du personnel. Objectif : discuter ensemble des solutions à apporter aux préoccupations quotidiennes du personnel.

Can 2017 : Des droits de retransmission revus à la baisse
Au lieu de 900 millions de francs CFA, les chaines publiques africaines débourseront seulement 9,3 millions, pour diffuser les matchs de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017.

C’est un ouf de soulagement poussé par les chaines de télévision publiques, avec la revue à la baisse de coûts de retransmission de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017. Initialement fixé à 900 millions de francs CFA, ces coûts ont été ramenés à 9,3 millions.

Une mesure qui intervient dans le cadre d’un accord-cadre signé entre l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) et le groupe français Lagardère, un des leaders mondiaux de l’édition, la production, la diffusion et la distribution de contenus audiovisuels.

Un accord qui, pour beaucoup, relève de l’exploit, sachant que c’est en mai dernier que le groupe Lagardère avait annoncé l’augmentation des droits de retransmission de la Can 2017. On passait alors de 450 millions de francs CFA à 900 millions. Mais les réalités budgétaires des télévisions publiques, « couplés au soupçon d’un coup de pouce du groupe français Total, » auraient ainsi débouché sur la baisse drastique des droits de retransmission.

Une aubaine pour les téléspectateurs qui pourront suivre toute la compétition, même depuis les zones pas couvertes par les chaines cryptées habituées à offrir le programme de la compétition. Toutefois, l’on ignore « tout des contreparties exigées par le propriétaire des droits qui a curieusement fait passer ses exigences de 900 millions à 9 millions, tout en augmentant considérablement son offre », relève la plupart de titres sportifs du continent.

Ce montant sera également valable pour bénéficier de la retransmission d’une dizaine de compétitions majeures de la Confédération africaine de football (Caf) sur deux ans.

Hormis la Can 2017, cette offre englobe également les Can U17 et U20, la Can féminine 2018, les ligues des champions 2017 et 2018, etc.

RDC/ Le gouvernement Badibanga est enfin là. 67 Mnistres (liste)
C’est donc à la veille de l’expiration de son mandat que le Président Kabila a nommé finalement le gouvernement Samy Badibanga. L’on avait déjà annoncé que la sortie du gouvernement Badibanga était imminente après l’échec des négociations directes entre Majorité présidentielle et Rassemblement. L’ordonnance présidentielle a été lue hier lundi 19 décembre sur les ondes de la télévision publique RTNC.

Le gouvernement Badibanga comprend 67 membres dont 3 vice- Premier Ministres, 7 Ministres d’État, 34 Ministres et 23 vice- Ministres. C’est donc un gouvernement très élargi.

 

Ainsi le gouvernement Badibanga se présente ainsi qu’il suit:

 

Vice-premier Ministre, Ministre des affaires étrangères et intégration régionale: Léonard She okitundu

Congo : le Président Sassou Nguesso veut coute que coute accroitre les recettes de l’Etat
Le Président congolais, Denis Sassou Nguesso a insisté, lors du Conseil des ministres du vendredi dernier à Brazzaville sur la nécessité que des mesures soient prises par le gouvernement Mouamba afin d’améliorer le rendement de l’impôt et des taxes, et donc d’accroitre les recettes de l’Etat.

Le numéro un congolais a exhorté le gouvernement à tirer tous les enseignements de l’exécution de la loi de finances 2015 qui a dégagé un résultat déficitaire de 111 milliards 605.956.098 frs CFA pour faire mieux.

Le budget 2015 rectifié avait été arrêté, en recettes et en dépenses, à la somme de 2749 milliards 566 millions de frs CFA, soit une diminution de 320 milliards 184 millions par rapport au budget initial.

« Comme beaucoup de ses voisins d’Afrique subsaharienne, le Congo Brazzaville souffre des variations des cours de l’or noir mais peine à diversifier son économie » affirme le mensuel Afrique Performances.

Avec une population de seulement 4,5 millions d’habitants, le Congo est le quatrième plus grand producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne. Plus de 70 % de l’économie congolaise provient du secteur, qui apporte 80 % des recettes du gouvernement.

Si le Congo a pu investir dans de grands projets d’infrastructure, c’est en partie grâce à dix années de prix élevés du pétrole – atteignant 120 dollars le baril en 2014 – et à l’effacement d’une partie de sa dette extérieure par la communauté internationale, dans le cadre de l’initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE) en 2010.

Le Président, Denis Sassou Nguesso s’est focalisé sur des projets de grande envergure pour moderniser le pays autrement dit, pour bien entamer « la marche vers le développement ».

Cameroun: La Banque mondiale octroie un prêt d’environ 200 milliards de FCfa pour améliorer le réseau électrique
Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, le 7 décembre 2016, un prêt d’un montant de 325 millions de dollars (environ 200 milliards de francs Cfa) en faveur du gouvernement camerounais, apprend-on dans un communiqué officiel du gouvernement de Philémon Yang. Ces financements, précise la Banque mondiale, serviront à «améliorer le réseau électrique» dans le pays.

Concrètement, apprend-on, l’argent qui sera mis à la disposition de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel), «permettra de transférer plus facilement l’électricité produite dans les nouvelles centrales hydroélectriques, et les excédents d’énergie dans certaines régions, vers les villes et les villages des régions insuffisamment desservies. Il améliorera aussi la qualité de l’approvisionnement dans les zones urbaines».

Le projet d’amélioration du réseau électrique financé par la Banque mondiale comprend trois composantes. «La première porte sur l’opérationnalisation de la Sonatrel. La deuxième entend améliorer la capacité et la fiabilité du réseau national de transport d’électricité camerounais, en finançant des investissements prioritaires pour moderniser et étendre le réseau. Il s’attachera également à améliorer la fourniture d’électricité dans les réseaux interconnectés».

Enfin, poursuit l’institution de Bretton Woods dans ses explications, «la troisième composante fournira une assistance technique, des travaux d’analyse et des activités de renforcement des capacités aux principales parties prenantes du secteur ; elle fournira également l’assistance technique, financière, opérationnelle et fiduciaire nécessaire à l’unité de gestion du projet mise en place au sein de la Sonatrel».

 

Pour rappel, à la faveur de la création récente de la Sonatrel, il est question de réhabiliter certaines lignes de transport de l’électricité et d’en construire de nouvelles sur l’ensemble du territoire camerounais, afin de pouvoir fournir aux ménages de l’énergie électrique, aussi bien en qualité qu’en quantité.

Pour ce faire, le gouvernement camerounais devra investir une enveloppe globale d’environ 940 milliards de francs Cfa, selon les estimations du Ministre de l’Energie et de l’Eau.

N’Djamena – L’ancien Premier Ministre Joseph Djimrangar Dadnadji interdit de sortir du Tchad
L’ancien Premier Ministre Joseph Djimrangar Dadnadji, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, est interdit de sortir du Tchad.

Selon Voa- afrique, il devrait se rendre à Yaoundé au Cameroun le dimanche 18 décembre pour participer à un collègue scientifique mais il a été refoulé à l’aéroport par les agents du service de sécurité. Selon ces agents il n’est pas autorisé à sortir de N’Djamena.

Bénin : Message sur l’Etat de la nation au Parlement
Patrice Talon attendu à l’hémycicle le 22 décembre
Le Président Béninois Patrice Talon sera au Parlement le 22 décembre 2016 pour délivrer son message annuel sur l’état de la nation. Une tradition constitutionnelle à laquelle s’exercera pour la toute première fois le Chef de l’État béninois arrivé au pouvoir il y a exactement 8 mois, 1 semaine et 6 jours annonce la presse béninoise.

 

Ce message que doit prononcer le chef du gouvernement béninois devant les députés à la fin de chaque année civile sur l’Etat de la nation est un principe constitutionnel.

Que dira le Président Talon au peuple béninois devant les députés ?

 

De façon générale, à travers ce message annuel, selon la presse « le Président de la république donne espoir au peuple la plupart du temps et rappelle les actions de son gouvernement, les réalisations et les projets à venir. »

« Le jeudi 22 décembre prochain, il est évident que le Chef de l’Etat ne manquera pas de revenir sur ce qui est prévu dans le menu du programme d’action du gouvernement, il évoquera également l’état des lieux de sa gouvernance depuis sa prise de fonction. »

 

« Les béninois qui attendent beaucoup du régime de la rupture s’impatientent de vivre ce moment important qui donnera une idée des grandes lignes de ceux à quoi ils peuvent s’attendre pour l’année prochaine du gouvernement. Déjà, les huit mois paraient déjà un calvaire pour les populations béninois qui espère une amélioration de leur condition de vie. »

Sénégal : Limogée depuis deux mois, une Ministre défie Macky Sall
Une Ministre de Macky Sall a décidé de ne pas quitter son fauteuil ministériel malgré son limogeage intervenu il y a deux mois. Elle fut Ministre délégué auprès du Ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, chargé de la Restructuration et de la Requalification des banlieues. Fatou Tambédou, Ministre déléguée au sein de l’équipe de Macky Sall, a été démise de ses fonctions depuis le 28 octobre 2016, pour s’en être pris avec véhémence à son Ministre de tutelle, Diène Farba Sarr, à l’Assemblée nationale. Mais depuis son limogeage, elle tient tête au Chef de l’Etat sénégalais. Elle refuse même de rendre les clés de son bureau.

La Ministre, déléguée au Renouveau urbain, s’est engagée dans un bras de fer avec le Président Macky Sall. Comme rapporté par le journal local Senenews, Fatou Tambédou n’est toujours pas disposée à faire la passation de charge avec Gorgui Ndong, son remplaçant. Elle continuerait même à exercer sa fonction en continuant de régler certains dossiers. Que se cache t- il derrière cette attitude de « rébellion de Madame la Ministre » conclu le journal.



Gambie : Yaya Jammeh vire son ambassadeur aux États-Unis
Le Président de la Gambie, Yahya Jammeh a démis de ses fonctions Sheikh Omar Faye, son ambassadeur aux États-Unis, selon nos confrères de la BBC.

Yahya Jammeh n’a pas apprécié le conseil de son ambassadeur aux USA. Dans un courrier officiel, Sheikh Omar Faye avait demandé solennellement à Yahya Jammeh la semaine dernière de transférer sans délais le pouvoir au Président démocratiquement élu Adama Barrow.

« Comme ambassadeur de la République de Gambie aux USA, je demande respectueusement à son Excellence le Président Yahya Jammeh de céder le pouvoir à Adama Barrow comme le stipule la constitution de la République de Gambie. Que Dieu continue de guider, protéger et aide notre cher pays », avait-il déclaré.

Le diplomate gambien avait par ailleurs exhorté toutes les autorités, en particulier l’armée à respecter la victoire de M. Barrow lors de l‘élection du 1er décembre. Sheikh Omar Faye disait agir en bon citoyen pour le bien de sa nation : « En tant que serviteur de la Gambie, il m’est moralement difficile de garder le silence alors que les Gambiens sont dans l’incertitude.

Mon devoir de diplomate est de promouvoir les intérêts de la Gambie et de son peuple ».

Des propos qui n’ont pas été du goût de l’homme fort de Banjul qui a immédiatement mis un terme aux fonctions de l’Ambassadeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Économie

Filières : L’industrie du bois tient le haut du pavé
Au premier semestre 2016, les sous-segments de ce secteur plafonnent et tirent vers le haut les activités de la filière.Dans le détail, les sous-segments de cette filière se sont bien comportés dans l’ensemble. Les unités de sciages par exemple, ont connu un raffermissement de leur activité tant sur le plan industriel que commercial.
«En effet, la production des bois sciés est passée de 207 350 m3 à 227 905 m3, soit une hausse de 9,9% », renseigne la note de conjoncture du ministère de l’Economie. Les experts adossent cette embellie sur la montée en puissance des unités nouvellement installées et de l’approvisionnement régulier des unités de transformation en matière première. Parallèlement, «les ventes locales ont augmenté de 4,7% pour se situer à 15 925 m3, pendant que les exportations progressaient de 16,6% pour atteindre 206 489 m3, en raison de la vigueur de la demande du marché domestique et du marché international de sciage », peut-on lire dans le rapport. Dans les unités se placage, l’on a enregistré une amélioration des performances industrielles et commerciales. La production sur les six premiers mois de l’année en cours est passée de 92 858 m3 à 111 815 m3, soit une hausse de 20,4%. Dans le même temps, les exportations sont passées de 72 660 m3 à 91 433 m3 ; soit une augmentation de 25,8%, en raison de la vigueur du marché international.
Si la consommation des ménages n’a pas propulsé la vente des contreplaqués, en baisse de plus de 51%, les exportations dans ce secteur, ont connu une progression fulgurante qui a franchi le seuil de 22%, atteignant près de 27 000 m3 de matériaux vendus sur le marché international.
Économie

Marché financier : La Cosumaf encourage la création de nouveaux produits financiers
La session ordinaire du 5 décembre a permis au gendarme du marché sous- régional d’agréer deux nouveaux opérateurs en matière de placement. L’emprunt obligataire du Congo d’une valeur de 150 milliards de Fcfa (EOCG 2016-2021 6,5%) a été validé au cours de la session ordinaire de la Commission de surveillance du marché financier (Cosumaf) du 5 décembre 2016 tenue à Libreville.
Cette opération a donné l’occasion au président de la Cosumaf, Rafael Ntung Nsue Bilogo, d’encourager les Etats de la sous-région à recourir au marché financier pour leurs opérations de financement à la fois des budgets et de leurs projets de développement rapporte Gabon Economie.
La promotion de ce marché semble tirer son dynamisme de ces efforts à donner plus de relief aux actions posées par les acteurs qui le fréquentent et qui consolident sa solidité.
Aussi les membres ont-ils souhaité voir l’apparition de nouveaux produits financiers sur le marché sous- régional ainsi que de nouvelles catégories d’acteurs. C’est ce qui a amené les membres à agréer de nouveaux opérateurs en ce qui concerne notamment le marché des placements collectifs en valeurs mobilières.
Il s’agit d’une part, de la société Asca Asset Management, spécialisée dans la gestion de portefeuille sur le marché financier sous- régional et de deux autres agréments attribués aux organismes de gestion de fonds communs de placement : FCP Asca Patrimoine et FCP Asca Liquidité, respectivement classés dans la catégorie de fonds communs obligataire et monétaire. Les deux entités qui ont pour dirigeants Naoufal Bensalah et Marc Kamgaing, respectivement président-directeur général et directeur général, sont la propriété de Asca Asset Management. La mise en œuvre du plan de développement du marché financier issu de l’étude sur le potentiel et la profondeur du marché financier sous-régional est en bonne voie, selon le communiqué de la Cosumaf.
En effet, des démarches de financement de cette action sont en cours et sont ciblées à la fois en direction des entreprises et des partenaires au développement.
Déforestation : Le dédouanement d’Olam
Réagissant aux accusations de déforestation dont elle a fait l’objet, la multinationale singapourienne a minimisé cet aspect. Pour elle, c’est la raison économique qui prime : le Gabon ayant besoin de développer son secteur agricole.
Accusée d’être le principal moteur de la déforestation du pays à travers ses plantations de palmiers à huile, Olam a préféré minimiser ces critiques. Réagissant au rapport des ONG Mighty et Brainforest, le PDG du groupe Olam International a préféré mettre en avant les retombées économiques de son activité au Gabon.

«Le Gabon a le droit et l’urgence de développer son secteur agricole pour diversifier son économie, améliorer sa sécurité alimentaire pour nourrir sa population et pour créer de nouvelles opportunités de subsistance, tout en protégeant ses forêts naturelles», s’est défendu Sunny Verghese dans des propos rapportés par Gabon Economie.

Ce qui ne signifie nullement qu’Olam a fait profil bas face aux accusations selon lesquelles elle bafoue les règles en matière de durabilité. Selon son PDG, « les plantations de palmiers d’Olam au Gabon se développent d’une manière responsable envers l’environnement et la société en contribuant à chacun de ces objectifs».

Selon le PDG d’Olam, l’approche de la multinationale est de chercher à trouver un équilibre entre l’établissement des plantations de palmiers et la protection des forêts naturelles. «En effet, nous conservons et protégeons dans nos concessions, les forêts de haute valeur de conservation ayant une surface plus grande que la surface totale de nos plantations», a- t-il soutenu.

Dans leur rapport conjoint, les ONG Mighty et Brainforest soutiennent qu’Olam se refuse à adhérer à une politique de zéro déforestation selon la méthodologie HCSA (Approche par les stocks de carbone élevés). Un standard visant à identifier et éviter la déforestation de zones forestières capables de stocker une grande quantité de carbone dans l’atmosphère ou abritant une biodiversité animale ou végétale.

Une critique rejetée par Olam, pour qui «faire démarrer des plantations à haut rendement exige une base initiale de terre appropriée». Par ailleurs, «étant donné que la plupart des terres non forestières au Gabon est en forme de savane ou de terrains marécageux qui ne sont pas très fertiles, il y a réellement un manque de terrain non forestier pour démarrer un tel développement».

En gros, a indiqué Olam : «Il est nécessaire d’inclure certaines terres forestières hautement dégradées». Du coup, la multinationale ne peut s’engager à «une politique de zéro déforestation qui dépend de l’approche HCSA, vu les contraintes des terrains disponibles au Gabon».




Transports : Entre tentative d’ingérence et malentendu
En dépit des efforts entrepris ces derniers temps par la Ministre, les patrons de PME locales du domaine de la sécurité du secteur des transports regrettent que le gouvernement ne les implique que très peu avant la prise de certaines décisions. Madame Flavienne Mfoumou Ondo crie à l’ingérence.

Si la Ministre en charge des Transports a initié depuis quelques temps des rencontres avec ses partenaires sociaux en vue de régler un certain nombre de problème qui minent le secteur depuis plusieurs années, ses efforts ne sont pas toujours bien perçus. Certains estiment qu’elle s’y prend mal.

Au sein de la Confédération générale des Petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), l’on assure même que Flavienne Mfoumou Ondo agit de manière « unilatérale vis-à-vis des entrepreneurs » locaux exerçant dans le domaine lié à la sécurité dans le secteur des transports. Elle ne consulte pas assez ceux qui sont censés être les partenaires du gouvernement en la matière, a regretté hier le responsable de ce groupement des PME au cours d’un point de presse.

Si le président de la CGPMEI a dit regretter de se confier à la presse plutôt qu’à l’autorité interpellée, c’est que depuis son arrivée à la tête du ministère des Transports et de la Logistique, Flavienne Mfoumou Ondo n’accorde que peu d’intérêt à son organisation. Il Madame le Ministre au «dialogue sociale», pour traiter notamment de la question liée à la révision annoncée des conventions et textes liés à leurs différents secteurs d’activités. Une opération qui, selon lui «met en péril l’expertise locale». Or, a estimé Emmanuel Marcos Zue Meye, «ce qui est fait en notre faveur sans nous est fait contre nous».

Pour la Ministre en charge des Transports, l’accusation portée contre son intérêt pour ses partenaires sociaux est loin d’être fondée. Il s’agit d’un malentendu, a-t-elle semblé expliquer, non sans se plaindre de la tentative d’ingérence dans le fonctionnement interne de son département, qu’elle impute aussi bien aux syndicalistes qu’à la CGPMEI.

«Les syndicats veulent être associés à tout ce qui concerne le fonctionnement du cabinet. Moi, je dis ‘‘non’’. Il faut que chacun se mette à sa place. Le cabinet fonctionne, nous prenons en compte leurs revendications», s’est exprimé le membre du gouvernement.

Réponse des organisations visées : «Le Ministre se plaint de ce que nous voulons nous impliquer dans le fonctionnement de l’administration. Ce n’est pas le cas. Nous sollicitons uniquement d’elle l’opportunité de la mise en œuvre des orientations du chef de l’Etat, contenues dans le PSGE et axées sur la prise en compte de l’expertise locale qui a fait ses preuves. 60 jours après la déclinaison de la feuille de route du gouvernement pour 100 jours, nous voulons avoir la lisibilité des actions du ministre des Transports et leur impact sur nos entreprises qui se meurent.»

Afrique centrale: la libre circulation des biens en vue
Diverses résolutions pour faire bouger le processus ont été énumérées vendredi à Yaoundé.

Les experts du Comité de pilotage de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale (COPIL/CER-AC) se sont séparés le 9 novembre dernier à Yaoundé, au terme d’un atelier régional d’harmonisation des instruments des zones de libre-échange de la CEEAC et de la CEMAC.

Il en ressort, que « dorénavant, on aura un seul certificat d’origine CEEAC/CEMAC, qui va permettre aux marchandises de circuler sur l’ensemble du territoire Afrique centrale. Mais, en attendant l’adoption de ce document unique, les experts ont suggéré que pour circuler dans l’espace Afrique centrale, les produits industriels devront avoir un agrément et un certificat d’origine. Pour les produits du cru, il sera question du certificat de circulation ».

Il faut dire que les travaux du secrétariat technique ont abouti à divers autres résultats : la validation technique des avant-projets de textes sur l’harmonisation des règles d’origine CEEAC/CEMAC, de certains instruments au tarif préférentiel CEEAC/CEMAC, ainsi que sur la validation des spécimens harmonisés du certificat d’origine CEEAC/CEMAC, le schéma-type d’agrément CEEAC/CEMAC, le dossier d’agrément au tarif préférentiel CEEAC/CEMAC, etc.

Par ce nouveau dispositif, « plus besoin d’aller solliciter le Conseil des ministres pour délivrer l’agrément. Nous avons proposé que cela revienne au président de la Commission de la CEMAC ou au secrétaire général de la CEEAC », explique le coordonnateur. L’objectif étant de densifier les échanges intra-communautaires et d’alléger les procédures.

L’autre innovation majeure est l’adoption du principe de mise en place d’un système d’information sur les marchés en Afrique centrale pour remonter des informations à la disposition des opérateurs économiques et favoriser la fluidité des échanges.

Enfin, dans le cadre des négociations sur la zone de libre-échange continentale qui vont se dérouler en février 2017, les experts suggèrent que le COPIL/CER-AC rédige les positions de l’Afrique centrale aux cours de ces négociations, afin que la région parle d’une seule voix. Il est à noter qu’après tout ce travail technique abattu par le secrétariat technique, les Ministres membres du COPIL/CER-AC vont entrer en jeu pour examiner les propositions formulées.

Après adoption, elles seront portées au président dédié à la rationalisation qui, à son tour, verra avec ses pairs chefs d’Etat, les modalités d’opérationnalisation de toutes ces directives.

Cameroun - Partenariat économique: L’Union Européenne ne veut plus négocier avec l’Afrique Centrale pour un Accord de Partenariat Economique régional

Une correspondance conjointe des commissaires européens au Développement et au Commerce de l’Union Européenne a été signée à cet effet. L’Union Européenne se redirige vers l’accord étape avec le Cameroun. L’Union Européenne n’entend plus négocier avec l’Afrique Centrale pour un Accord de Partenariat Economique régional.

Selon Le Quotidien de l’Économie du 13 décembre 2016, c’est la réponse que les commissaires européens au Commerce, Cecilia Malmström, et à la Coopération Internationale et au Développement, Neven Mimica, ont servie au président de la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEMAC). L’UE préfère se rediriger vers l’Accord Etape du Cameroun.

«Comme indiqué dans notre lettre du 19 juillet dernier, nos services sont à votre disposition pour étudier avec vous les modalités d’adhésion à l’accord d’étape qui est mis en œuvre actuellement entre l’UE et le Cameroun. Nous tenons à rappeler qu’il ne peut s’agir par conséquent de relancer les négociations régionales interrompues en 2011 et en particulier de discuter le texte d’un nouvel accord».

Telle est la réponse de la commission de l’UE, en réaction à la proposition d’APE régional de Pierre Moussa, président à la tête de la commission de la CEMAC.

Ainsi, l’UE se redirige pour ce qui est de l’accord de partenariat économique, vers l’APE d’étape entrée en vigueur depuis le 4 octobre 2016 avec le Cameroun. C’est un choix fermé qui est offert à l’Afrique centrale, dont les modalités d’adhésion à l’APE du Cameroun sont précisées par les deux commissaires européens, dans leur correspondance du 27 octobre 2016.

«Ces discussions entre, d’une part, les candidats à l’adhésion et, d’autre part, les parties actuelles à l’accord d’étape pourraient être lancées dans les prochains mois en fonction de la disponibilité de chacune des parties concernées. Nos services prendront prochainement contact avec chacune de ces parties pour établir un premier calendrier de rencontres», écrivent-elles.

Commencées en 2003, les négociations pour un APE régional UE-Afrique centrale ont échoué au bout de 13 ans.

Elles étaient interrompues depuis 2011, jusqu’à la perspective de la mise en œuvre de l’APE intérimaire du Cameroun dont l’entrée en vigueur a été vite perçue par la CEMAC comme une menace pour l’intégration sous- régionale.

Manifestement, souligne le journal, l’UE a déjà tourné la page. «Nous pouvons vous assurer que l’Union européenne a beaucoup investi dans les négociations d’un tel accord au cours des treize dernières années et qu’elle a tout fait pour parvenir à un véritable accord commercial, à la fois porteur de développement durable et promoteur d’intégration régionale», écrivaient Cecilia Malmström et Neven Mimica, le 22 juillet dernier.

Bénin : Suspension de l’exonération de la TVA accordée aux représentations diplomatiques et autres
Le gouvernement du Bénin vient de décider de la suspension de l’exonération de la TVA sur les achats locaux accordée aux missions diplomatiques, consulaires et aux organismes internationaux. Cette décision a été prise suite au constat selon lequel l’exonération de la TVA dont bénéficient les missions diplomatiques, consulaires et les organismes internationaux est appliquée abusivement aux achats de produits de consommation effectués dans les supermarchés par les agents de ces structures accréditées au Bénin.

Dans un courrier en date de novembre 2016, le directeur général des impôts demande aux responsables des supermarchés de " suspendre les ventes hors TVA de produits de consommation à ces agents et institutions. Des contrôles fiscaux seront diligentés dans les entreprises pour s’assurer de l’application effective de la mesure de suspension, précise le document.

 

 

Le Benin négocie un programme économique triennal appuyé par le FMI
Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), a séjourné au Benin du 30 novembre au 12 décembre 2016. L’objectif était de discuter avec ses autorités Béninoises sur un éventuel programme économique triennal appuyé par le FMI, dans le cadre de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

« Les autorités se sont engagées à sauvegarder la stabilité macroéconomique, tout en mettant simultanément en œuvre un ambitieux programme de réformes structurelles, axé sur l’amélioration de la gouvernance et la stimulation des investissements » a expliqué le chef de mission pour le FMI au Benin, dans le communiqué sanctionnant la fin des travaux.

La FEC est le principal outil dont dispose le FMI pour apporter un soutien à moyen terme aux pays à faibles revenus. Elle est conçue pour des pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements, c’est à dire dont les revenus de l’extérieurs sont plus faibles que les sorties d’argent.

Le Benin traverse un moment difficile, notamment en raison des défis que rencontre le Nigéria, son principal partenaire économique. La réduction des importations par l’économie la plus peuplée d’Afrique a eu un impact sur l’économie du pays, notamment au niveau des recettes douanières. La situation pourrait s’aggraver avec la décision prise par le gouvernement nigérian d’interdire les importations de voiture par voie terrestre.

Le FMI conclu cependant que l’économie béninoise continue de bien résister grâce notamment à la production agricole. Toutefois, les solutions phares de l’institution de Bretton Woods risquent de passer par là, et avec un lot de mesures aux effets sociaux souvent dévastateurs.

« La mission et les autorités ont reconnu l’importance d’intensifier la mobilisation des recettes intérieures et de renforcer la gestion des finances publiques » a- t-il fait savoir. Dans certains autres pays (Egypte ou encore Tunisie), cela s’est traduit par un surcroit de pression fiscale et une réduction de dépenses sociale, parfois sur des périodes courtes.

Par ailleurs, il est à noter que le bénéfice d’une FEC serait une faible consolation pour le Benin selon les observateurs, notamment pour son Ministre de l’économie et des finances. Lors du Caucus africain qui s’est tenu au mois d’août dernier, ce dernier avait plaidé vivement pour un soutien plus important du FMI aux pays africains, en leur permettant d’accéder plus facilement à ses ressources généralisées.

RDC: les deux scénarios qui se profilent à l’approche du 19 décembre

Le congolais, géopoliticien, Patrick Mbeko présente les deux scénarios possible pour les conclusions du dialogue national inclusif sous l’égide de la CENCO, entre la majorité présidentielle et l’opposition dont le Rassemblement dirigé par Etienne Tshisekedi.

Premier scénario : les parties arrivent à une entente et mettent en place un gouvernement d’union nationale dans lequel le Rassemblement va occuper des postes clés.

Deuxième scénario : la stratégie du Talk and fight. C’est-à-dire qu’on négocie sans vouloir arriver à un compromis. Il s’agit de poser des conditions que l’autre camp ne va pas accepter. L’objectif est bien entendu de provoquer la bagarre. Et au moment de l’affrontement, le pouvoir tentera alors de s’imposer par la force des armes, et le Rassemblement va demander à la population de descendre dans la rue pour protester contre le maintien de Joseph Kabila à la tête du pays.

Les mouvements des jeunes comme Filimbi, Lucha et les autres, soutenus par qui vous savez, seront également de la partie. Une fois la rue en ébullition, les États-Unis, les véritables patrons du Rassemblement et de certains leaders de ces mouvements des jeunes, entreront en scène en activant leurs « cellules dormantes » au sein de l’armée et des services de renseignements. Ce sont donc ces cellules qui vont tenter d’orchestrer un putsch, en donnant à la population congolaise l’illusion d’avoir renversé le Président.

C’est en tout cas le scénario qui a été appliqué en Tunisie et en Égypte, où l’armée, sur demande du Pentagone, renversa les deux dirigeants, en donnant aux populations qui manifestaient l’impression d’avoir écrit une nouvelle page d’histoire. « Le processus comportait quatre étapes », m’expliquera alors le diplomate et grand intellectuel tunisien Mezri Haddad : « La première phase, c’est la mobilisation sur la Toile.

Les cyber-activistes ont entraîné avec eux une multitude de personnes manipulées, qui ont suivi sans savoir ni connaître les enjeux.

Dans la seconde phase, on est passé du virtuel au réel, c’est-à-dire les jeunes sont sortis dans la rue et ont commencé à manifester.

Dans la troisième phase, les manifestations ont viré à la casse : des éléments islamistes sont entrés en ligne de compte et ont attaqué les postes de police et saccagé des administrations, des écoles, des hôpitaux et tout le reste. Et la dernière étape, la phase décisive, a consisté à provoquer une défaillance au niveau de l’armée qui n’était plus souveraine ; elle était aux ordres d’autres États et s’est ralliée au peuple selon la légende. Bref, ils ont trouvé de bons agents au sein de notre armée pour finir le travail.

Le Congo produira 300 000 barils de pétrole par jour en 2018

Le Ministre congolais en charge du secteur pétrolier, Jean-Marc Thystere- Tchicaya a annoncé, lors d’une conférence à Libreville que le Congo atteindra, en 2018, une production journalière de brut équivalente à 300 000 barils par jour avec la mise en production, en mars ou en avril prochain, du projet Moho Nord logé sur la licence Moho Bilondo.

«A partir de la mi-2017, nous pouvons déjà compter sur une augmentation progressive de la production qui atteindra, en 2018, un plateau de 300 000 barils par jour », a déclaré le Ministre congolais.

Ce chiffre devrait permettre au Congo-Brazzaville de bouleverser la hiérarchie dans le classement des plus importants producteurs du continent et de se placer devant la Guinée Equatoriale qui peine à améliorer son rendement. On rappelle que la production actuelle du Congo est de 250 000 barils par jour.

 



























































LES DESSOUS DE L'ACCORD HISTORIQUE CONCLU ENTRE LES PAYS OPEP ET NON-OPEP
La "griffe" algérienne
Avant de parvenir à un consensus autour d'une baisse de la production des pays producteurs, il fallait d'abord rapprocher des positions qui, a priori étaient inconciliables.

Le succès éclatant qui a sanctionné le sommet Opep non -Opep qui s'est tenu le 10 décembre à Vienne n'est pas arrivé sur un simple claquement des doigts selon la presse économique parcouru ce week-end. Personne, aucun expert, aucun analyste ne lui prédisait une telle issue. Plusieurs obstacles l'ont fait croire. L'un d'entre eux paraissait insurmontable. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole était minée par le différend irano-saoudien. Rien n'indiquait que les ressentiments qu'entretiennent les deux pays allaient finir par s'estomper.

Toute initiative pour tenter de rééquilibrer le marché et faire rebondir les prix du pétrole était vouée à l'échec si cette bombe n'était pas désamorcée. L'Algérie allait se lancer dans cette opération qui s'avérait périlleuse. Les relations exceptionnelles qu'elle entretient avec ces deux nations allaient s'avérer un atout déterminant. Il fallait convaincre les deux parties qu'elles avaient tout à gagner en se montrant plus disposées à collaborer.

L'économie saoudienne est sur un baril de poudre. Son déficit commercial a frôlé les 100 milliards de dollars en 2015 alors que l'Iran qui ambitionne de retrouver son niveau de production d'avant les sanctions occidentales qui l'ont frappée à cause de son programme nucléaire controversé ne pouvait se satisfaire du niveau actuel des cours de l'or noir. Il fallait donc convaincre ces deux puissances du bien-fondé de l'initiative algérienne.

L'Arabie saoudite a joué le jeu. L'Iran a suivi les arguments de l'Algérie. Après plusieurs navettes qui l'ont conduit à Riyadh et Téhéran, le ministre de l'Energie a annoncé la «paix des braves» entre les deux «frères ennemis». Le terrain était déminé.

Le 28 septembre, en marge du 15ème Forum international, un accord qualifié d'historique a été conclu à Alger. L'Algérie a proposé à l'Opep de baisser sa production de 1,1 million de barils par jour. La République islamique d'Iran et la Russie ont manifesté leur confiance à l'Algérie. Les pays du Golfe n'avaient pas le choix. En plus de leurs difficultés financières consécutives à la baisse des prix du pétrole, ils s'étaient engagés dans deux guerres ruineuses, au Yémen et en Syrie.

La Russie y trouvait son compte, en raison de l'embargo économique qui la frappe et de la crise financière qu'elle traverse, au même titre que les autres pays producteurs. Le 10 décembre allait signer le couronnement de l'accord d'Alger, à Vienne, en Autriche. L'accord obtenu avec 11 pays hors-Opep pour diminuer l'offre de 558.000 barils/jour «marque l'effort extraordinaire de la diplomatie algérienne, et cela est reconnu par tous les responsables.

Les ministres reconnaissent le rôle de l'Algérie et la disponibilité du Président Adelaziz Bouteflika à soutenir cet accord», a déclaré le Ministre algérien de l'Energie. «Avec l'organisation de la réunion extraordinaire de l'Opep à Alger, il y a eu tout un mouvement de la diplomatie algérienne, du Premier Ministre et du Ministre des Affaires étrangères et les déplacements que j'ai eus à mener pour construire cet accord» lit –on dans le quotidien algérien EL WATTAN. L'accord Opep-non -Opep devrait en toute logique booster le baril au -dessus des 60 dollars. Interrogé sur l'impact attendu du nouvel accord sur les cours, le Ministre algérien a indiqué que «notre objectif était d'arriver à un baril à 50/55 dollars, je crois qu'il sera atteint, peut-être un peu plus. Le premier semestre sera assez difficile, vers le deuxième semestre on sentira nettement l'apport en matière de prix.»

Cameroun- Présidentielle 2018: Paul Biya candidat pour un N ème mandat ? S’interroge quelques journaux à Yaoundé
« Ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut » écrit le quotidien Mutations. Paul Biya devant la presse lors de la conférence conjointe avec le Président français François Hollande, traduisant ainsi sa maîtrise du pouvoir politique au Cameroun.

« Arrivé au pouvoir en 1982 l’homme du renouveau ne semble pas être harassé par ce dernier. Ainsi lors de la réception au palais de l’unité des lionnes indomptables le chef de l’État camerounais aurait selon la presse, « sonné le glas du suspens dans son discours. En se disant prêt pour l’organisation de la coupe d’Afrique des nations de football masculin en 2019, on comprend que Paul Biya en stratège politique peaufine déjà sa victoire pour les élections présidentielles de 2018. »

« Après donc les appels à candidature des différentes sections du RPC, Paul Biya répond ainsi à la sollicitude de ses partisans » conclu le journal.

 

 

 

 

 

 

 




Côte-d’Ivoire: législatives/ Soro parle «Une fois réélu je resterai fidèle au Président Ouattara»
Guillaume SORO en campagne pour gagner une élection législative. L’homme a sans nul doute compris que : « aucune élection n’est gagnée d’avance ».

Guillaume SORO est donc sur le terrain pour demander des voix aux électeurs. Et, c’est ce samedi 10 décembre 2016, dans sa ville natale, où l’attendait une population véritablement mobilisée qu’il a démarré ses activités. Une cérémonie à l’allure sacrée à laquelle il n’a pas manqué de souligner les valeurs cardinales qui guident ses pas.

Pour lui, la traitrise, il ne connaît pas. « Je resterai non seulement fidèle à mon pays mais aussi au Président Alassane Ouattara », a- t-il souligné avant de poursuivre: « Une fois réélu, j’irai voir mes doyens Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié pour leur montrer que vous m’avez renouvelé votre confiance afin de postuler de nouveau pour le perchoir ».

Côte d’Ivoire: le Premier Ministre Duncan aurait été contraint à être candidat, selon un Ministre
Le Premier Ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan aurait été contraint à être candidat à l’élection législative du 18 décembre par le Président de son parti, Henri Konan Bédié et le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a révélé samedi à Bassam (banlieue abidjanaise) le Ministre des Affaires étrangères Marcel Amon Tanoh, au lancement de la campagne pour le scrutin.

Dans son discours, face à quelques centaines de partisans du Premier Ministre, rassemblés Marcel Amon Tanoh, par ailleurs directeur de cabinet du chef de l’Etat Ivoirien, a expliqué la candidature de M. Duncan à cette élection n’était “pas son plan’’.

“Ce sont les Présidents Ouattara et Bédié qui ont obligé le Premier Ministre à être candidat sinon cette candidature n’était pas dans son plan à lui’’, a- t-il indiqué d’entrée avant d’égrener les avantages pour les habitants de Bassam d’élire M. Duncan pour le poste de député de la commune.

A 73 ans, Daniel Kablan Duncan, brigue pour la première fois de sa carrière politique un poste électif. Il est candidat sous la bannière du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition gouvernementale dont les chefs de file sont le Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié.

Autre fait notable de cette cérémonie de lancement de la campagne, trois candidats indépendants dont le journaliste ont publiquement annoncé leur retrait au profit du Premier Ministre pour lequel ils ont tour à tour à la tribune appelé à voter.

En fin de cérémonie, M. Duncan lui-même a expliqué les raisons de sa candidature et ses ambitions pour Bassam.

“Je suis candidat pour faire de Bassam un pôle de développement’’, a- t-il indiqué.

Le Sénégal prêt à intervenir en Gambie pour faire capituler Yahya Jammeh
Les élections présidentielles en Gambie ont pris une nouvelle tournure avec la volonté de Yahya Jammeh de confisquer le pouvoir. Le Sénégal ne veut pas laisser Yahya Jammeh réussir son coup, les propos du Chef de la diplomatie Sénégalaise, Mankeur Ndiaye en disent long.

En rejetant les résultats du vote, Yahya Jammeh prend de court le gouvernement sénégalais. La sortie médiatique du Ministre des Affaires étrangères et le communiqué qui s’en est suivi témoignent d’un profond malaise entre Dakar et Banjul. « Mais aussi de l’échec de la diplomatie sénégalaise qui n’a pas pu jouer un rôle de médiateur pour arrondir les angles entre Yahya Jammeh et Adama Barrow pour que la transition se fasse en douceur. »

 

« Mais surtout de l’échec des services de renseignements sénégalais qui n’ont pas pu voir venir ce revirement. Cela aurait permis au Sénégal de lancer une alerte à ses citoyens pour qu’ils quittent la Gambie avant que la situation explose. Pris en court, le Sénégal active les moyens forts pour arriver à bout de Yahya Jammeh » croit savoir la presse à Dakar.

Face à la volonté de l’enfant de Jammeh de confisquer le pouvoir, les autorités sénégalaises ne veulent pas voir tous leurs efforts partir en fumée.

Ainsi, le Sénégal est prêt à lancer son armée en Gambie. La quasi-totalité des sénégalais réclament un troisième Fodé Kaba, du non d’une opération militaire lancée en 1981 par l’armée sénégalaise pour empêcher le coup d’état perpétré par Samba Kukoi Sagna pour renverser le président Kairaba Diawar. « Mais ils ignorent sans doute que la Gambie de 1981 de Kairaba Diawara n’est pas la Gambie de 2016 de Yahya Jammeh. Et face au Sénégal, le rapport des forces a changé » lit- on.

Yahya Jammeh a lourdement équipé ses hommes. Et psychologiquement, depuis longtemps, il est prêt à entrer en guerre contre le Sénégal. Il l’a dit d’une manière implicite dans l’affaire des armes iraniennes. « Dès lors la mission première du gouvernement sénégalais doit d’être de sauver la vie des Sénégalais établis en Gambie. Le Sénégal doit aussi se rendre compte que seule la communauté internationale à savoir l’Onu, la Cedeao ou l’Union africaine obtiennent juridiquement le droit de mener une intervention sur un territoire d’un pays souverain. »

« Dès lors, les autorités sénégalaises doivent éviter de faire du cas de la Gambie une affaire personnelle. »

 

 

T