Primature : audience Smart Africa/ Transformer l’Afrique en un marché unique numérique

C’est la vision des Etats membres de l’Alliance Smart Africa, dont le Gabon est l’un des acteurs. Objectif : Améliorer l’accès du continent aux TIC et télécoms.

Le secrétaire exécutif de cet organe, Dr Hamadoun Touré a récemment échangé avec le Premier Ministre, chef du gouvernement Emmanuel Issoze Ngondet sur outre la vision, mais sur l’option arrêtée par les Etats parties les 08 et 09 février dernier à Addis- Abeba en Ethiopie, consistant à accélérer le désenclavement numérique du continent.

 

Selon le secrétaire exécutif de Smart Africa, l’un des projets les plus « attendus » reste celui de la mise en place effective du « One Africa Network. »

Ce projet a pour but, faciliter les coûts de communication entre les différents membres de l’Alliance et instaurer un système d’échanges à moindre coût. Pour le Dr Hamadoun Touré, on y voit à travers ce projet, « l’arrêt des surtaxes sur le trafic international des appels entrants. La mise en œuvre d’une stratégie de facturation des appels des abonnés voyageant dans les Etats membres de Smart Africa aux tarifs locaux du réseau du pays visité etc.

 

Le chef du gouvernement pour sa part, s’est félicité des décisions prises dans la capitale éthiopienne, visant à « mettre à contribution les TIC pour promouvoir le développement durable. »

Le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui s’inscrit aux côtés de ses pairs dans cette nouvelle vision du numérique « est animé d’un fort esprit d’innovation a- t-il dit. »

Il a instruit le gouvernement à « accélérer le programme national d’accès au numérique, en dotant les collèges et les lycées de salles informatiques disposant d’une connexion internet de qualité. »La matérialisation de cette mesure est en cours de finalisation.

 

Rappelons que Smart Africa compte 22 Etats membres. Un sommet des dirigeants africains « Transform Africa Summit » s’était tenu en mai 2017 à Kigali au Rwanda. Le projet emblématique « One Africa Network »de Smart Africa, est l’acquisition en gros de capacité de data sur câbles sous- marins de fibre optique et satellite ainsi que, la mise en place d’un programme spatial africain avec l’appui du Japon.