PRIMATURE /SANTE : le taux de mortalité infantile en baisse constante depuis 37ans au Gabon.

C’est l’effort conjugué des pouvoirs publics, des professionnels de la santé avec l’appui des partenaires au développement (PNUD, UNICEF, Banque Mondiale) qui est à l’origine de la baisse du taux de mortalité des nouveaux nés.

En effet, face aux situations dramatiques de la mortalité de l’enfant et/ de la mère, les différents gouvernements ont développé un système de médicalisation et d’encadrement de l’accouchement. C’est dans cet esprit que les 13 et 14 mars derniers, le Chef du Gouvernement a organisé une séance de travail et une visite guidée à l’Office Pharmaceutique National (OPN) pour s’assurer de la disponibilité des kits, afin de mettre en œuvre les mesures présidentielles d’urgence liées à la gratuité des frais d’accouchement.

L’objectif étant l’amélioration de la santé génésique des femmes enceintes et en couches, dont le taux de décès est resté très élevé chaque année. Les professionnels de la santé soutiennent que les efforts entrepris pour la baisse du taux de mortalité infantile enregistrés d’année en année sont liés à l’instauration d’une hygiène des hôpitaux, visant à éradiquer la fièvre puerpérale qui est la principale cause des décès des femmes en couches.

Une enquête menée avec l’appui des institutions spécialisées des Nations-Unies démontre à partir des statistiques, l’évolution vers la maîtrise de la courbe liée à la mortalité des nouveau-nés et des jeunes parturientes. Ainsi, selon ladite étude pratiquée sur la démographie et la santé menée en 2012, le ratio de la mortalité maternelle se situe à 316 décès pour 100000 naissances vivantes.
Cette enquête révèle que ces décès sont le résultat entre autres des hémorragies du post-partum, à l’hypertension artérielle et à ses complications. Cette enquête a également démontré que le taux de couverture pour les soins prénatals est respectivement à 95% lors de la première consultation et à 78% pour les quatre consultations prénatales recentrées.

Par ailleurs, la proportion des femmes enceintes ayant bénéficié d’un traitement préventif intermittent représente seulement 12% et celle des femmes en grossesse qui dorment sous moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’efficacité se situe à 29,1%. L’anémie touche environ 61% des femmes en âge de procréer (15-49 ans), dont 41% sont atteintes sous forme légère, 18% sous forme modérée et 1% en souffrent sous forme sévère.