PRIMATURE/Rencontre Gouvernement CPG (Confédération Patronale Gabonaise)

Renforcer le dialogue public-privé par la promotion des partenariats fructueux avec les milieux d’affaires, procéder à la gestion active de la dette intérieure. Voilà la double ambition du gouvernement visant à mettre en œuvre le Plan de Relance de l’Economie.

Plusieurs semaines après l’accord de remboursement conclu avec le patronat, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Emmanuel ISSOZE NGONDET a réuni ce 11 avril 2018, le bureau exécutif de la CPG conduit par son président Alain BA OUMAR.

A cette étape décisive du règlement de la dette intérieure, le Chef du Gouvernement voulait évaluer les efforts d’apurement de la dette publique consentis par l’Etat.

Plusieurs heures durant, les deux parties ont examiné les propositions faites par la CPG qui reposent pour l’essentiel sur des « compensations fiscales », sollicitées par les patrons d’entreprises pour alléger leurs charges et leurs bilans.

Le Premier Ministre a affirmé être « à l’écoute du monde des entreprises », notamment dans cette période où la croissance à fortement décélérer.

Pour le Chef du Gouvernement, il s’agit de concrétiser l’ambition du Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA de restaurer la confiance des milieux d’affaires et d’assurer la compétitivité de notre économie.

Le renforcement du dialogue public-privé a-t-il poursuivi, est « indispensable pour consolider la crédibilité de notre agenda économique. »

Sur les propositions présentées par le patronat, le Premier Ministre a rassuré le bureau exécutif de la CPG sur la volonté du Gouvernement d’examiner les mécanismes de gestion de la dette que la Confédération propose dans un cadre tripartite (Direction Générale du Budget, Direction Générale de la Dette et la CPG).

Il s’agit pour le Chef du Gouvernement, à travers cette démarche de favoriser un processus de « dialogue cohérent et complémentaire » avec l’administration. Le patronat peut compter sur sa « disponibilité à travailler sur l’examen global » de la question de la dette intérieure, afin d’assainir l’environnement des affaires, d’améliorer la compétitivité du pays et de favoriser la création d’emplois.

Des mesures « incitatives et cohérentes » pour l’investissement seront prises par le Gouvernement pour soutenir et accompagner le secteur privé.

Rappelons qu’en février dernier, le Gouvernement a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 310 milliards de FCFA pour régler 77 % de sa dette intérieure estimée à 400 milliards vis-à-vis des entreprises. 177 d’entre elles sont concernées par la mesure gouvernementale de paiement de la dette.