Sécurité aérienne: Le PCA et le DG de l’ASECNA chez Rose Christiane Ossouka Raponda

 

L’entretien avec la Cheffe du Gouvernement a tourné autour de la capacité de la structure à faire face à la situation actuelle marquée par la COVID-19.

Moussa Mohammed et Jean Lamy, respectivement Directeur Général et Président du Conseil d’Administration de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), venus au Gabon pour une visite de travail, ont échangé ce jour avec la Cheffe du Gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda. Plus précisément, ils sont allés, à l’initiative du Ministre des Transports, Léon Armel Bounda Balonzi, faire le point de la situation de l’ASECNA, notamment au niveau de sa relation avec le Gabon. Bien qu’au beau fixe, à entendre Moussa Mohammed, celles-ci seraient toutefois fortement impactée par les conséquences de la crise sanitaire mondiale liée au coronavirus.

Les échanges ont donc porté sur la situation conjoncturelle de l’industrie du transport aérien dont les activités, d’après le Directeur Général, ont baissé de plus de 60%. La Première Ministre s’est rassurée de la capacité de l’ASECNA à sécuriser les espaces aériens qui lui sont confiés par les Etats membres et le Gabon en particulier. Mieux, dans un contexte de pandémie, Rose Christiane Ossouka Raponda a voulu se rendre compte de la capacité de résilience nécessaire de cette structure afin qu’elle continue d’assurer sa mission régalienne : ‘’ notre travail consiste maintenant à rechercher les financements nécessaires pour relancer les activités’’, a déclaré Moussa Mohammed.

Les responsables de l’ASECNA ont donné toutes les garanties à la Première Ministre quant à la possibilité de cette Agence de répondre favorablement aux attentes des Etats membres, surtout que le Gabon, d’après le DG de l’ASECNA, a toujours joué un rôle important dans le fonctionnement de la structure : ‘’ la Première Ministre accorde beaucoup d’intérêts à ces questions. Cela montre qu’il y a une véritable synergie entre les Etats’’, a-t-il conclu, avant de préciser que la préoccupation de sa structure serait de doter le Gabon d’un radar d’ici avril 2021.