LA TRANSGABONAISE RALENTIE PAR LA PANDEMIE DE COVID-19

La Société autoroutière du Gabon (SAG) rassure le Gouvernement qu’il n’y a pas de problème lié au financement. Une réunion de travail du Gouvernement et principalement l’entreprise adjudicataire a fait ressortir que la période perçue comme calme a permis à SAG de faire rentrer son matériel au Gabon en provenance de l’extérieur.

« Nous avons fait le tour de la question afin de savoir où nous en sommes » s’exprime Léon Armel Bounda Balonzi. Le Ministre des travaux publics, de l'équipement et des infrastructures paraphrase ensuite les responsables de la Société autoroutière du Gabon : « d’un point de vue financier, SAG nous a rassuré qu’il n’y a pas de problème à ce niveau. »

Cependant, il admet qu’il y a eu un « petit retard » qui a tout de même été mis à profit « pour permettre au partenaire de faire venir son matériel au Gabon. » En effet, la pandémie mondiale du Covid-19 a ralenti le secteur des transports maritimes comme bien d’autres.

Le Ministre annonce qu’en ce moment, la base vide de l’entreprise est déjà effective sur le chantier au niveau du point kilométrique (PK) 50. Au même endroit, la société commise pour la réalisation de la Transgabonaise a installé son unité de concassage. Aussi, relève le membre du gouvernement, « le partenaire a résorbé des points singuliers notamment sur le point Pont d’Ebel où la circulation est maintenant fluide. »

De façon pratique, les travaux s’effectueront par sections. Celle qui a fait l’objet de l’appel d’offre est par ailleurs le segment partant du PK24 jusqu’au PK105 de la route nationale. Mais, dans un premier temps, les opérations iront du PK50 au PK75. Du PK75 au PK105 par la suite et s’achèveront du PK24 au PK50. Tel est le schéma des oépérations de SAG qui a commencé à faire des travaux « préparatoires » sur les points 50 et 75. « Beaucoup d’ateliers travailleront de façon concomitante sur l’ensemble du tronçon » afin de rattraper le temps perdu, comme le souligne le ministre.

Le gouvernement dont Léon Armel Bounda Balonzi fait partie veut « rassurer les populations que ce projet sera suivi de façon minutieuse. » Sa communication consiste également à les prévenir « qu’elles seront touchées sur leurs installations car le respect des standards internationaux en matière de construction routière pourrait l’obliger à certains niveaux. » Il s’agira de leur faire comprendre l’intérêt du projet car « il en va de notre intérêt à tous » a-t-il conclu.

 

Le Service Presse écrite.