AUDIENCE : Le président du CND Me Séraphin Ndaot était l’hôte du chef du Gouvernement.

Le Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, a reçu en audience ce jour, le Président du Conseil National de la Démocratie (CND), Me Séraphin Ndaot Rembogo. Il était question de faire le point à la veille du démarrage des travaux d’une session du Conseil National de la Démocratie, afin de consolider la paix, la démocratie, et le vivre-ensemble.

C’est, conformément à la constitution en république gabonaise, que le Premier Ministre est membre de cette institution de la démocratie, qui se réunit deux fois par an.

« Le CND demeure en substance, une plateforme permanente de réflexion pour la consolidation de la démocratie et le règlement des conflits entre acteurs politiques », affirme le Président du CND.

Le président de cette institution, a salué le chef du gouvernement pour son implication et son appui dans la gestion de la pandémie du Covid 19. Profitant par ailleurs pour débattre sur les thématiques qui seront abordées et connues lors du déroulement des prochains travaux, qui porteront essentiellement sur le vivre ensemble des gabonais.

Le CND est chargé d’élaborer un code de bonne conduite à l’usage des acteurs de la vie politique nationale et veiller à son application ; d’assurer la médiation dans les conflits opposant les acteurs et les partis politiques entre eux et d’assurer la promotion du consensus autour des questions d’intérêt national et des principes démocratiques et républicains.

Elle contribue au renforcement de l’unité nationale par l’enracinement de la culture, du pluralisme et de la tolérance politique ; elle promeut les relations entre les partis politiques ; contribuant au renforcement des capacités des partis politiques avec la prise en charge du suivi des accords et recommandations des dialogues politiques.

Ainsi, créé en 1996, le Conseil national de la démocratie (CND) se présente au Gabon comme le bras séculier de l’Etat dans l’implémentation de la démocratie par le dialogue et la concertation permanente au sein de la classe politique. Puis redynamiser en 2015 à l’initiative du numéro 1 gabonais, dans le but de décrisper le climat et les tensions politiques multiformes qui gangrènent la cohésion nationale.