Politique d’approvisionnement en médicament

Julien Nkoghe Bekale et les partenaires extérieurs font le point

Suite à l’appel lancé en début d’année par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, pour la mise en place d’une véritable politique d’approvisionnement en médicaments dans notre pays, appel motivée par les ruptures récurrentes constatées des médicaments de base et d’urgence, le Système des Nations Unies avait en réponse entrepris une série d’études destinées à apporter des solutions à cette préoccupation des autorités gabonaises. Une rencontre y relative s’est tenue ce jour à la Primature entre le Chef du gouvernement qu’assistait le ministre de la Santé, Max Limoukou et les responsables du Système des Nations, dont le Coordonnateur- résident, Stephen Jackson et le Représentant-Résident de l’OMS, Dr Bakayoko.

Ainsi, les Nations Unies avaient mis en place à cet effet une task force composée d’experts en la matière, appuyés par quatre agences onusienne (FINUAP, l’UNICEF, OMS, ONUSIA). Il s’est donc agi ce jour de présenter au Premier ministre les premiers résultats qui en sont sortis. Ainsi, la Task force recommande au gouvernement de passer de la logique de « quoi acheter » » à celle de « comment acheter », d’après le mot de Stephen Jackson. En clair, il s’agira de planifier les achats et les maximiser.

A l’issue des échanges, trois documents stratégiques correspondant aux priorités et à la politique pharmaceutique du gouvernement ont été remise au Premier ministre par les représentants du Système des Nations Unies. Le premier concerne la politique pharmaceutique au Gabon, le deuxième, le plan d’approvisionnement en médicaments et les dispositifs médicaux, tandis que le dernier concerne la liste des médicaments essentiels à notre pays, a affirmé le Dr Bakayoko. Ainsi ce plan est réaliste, a-t-il affirmé, car axé sur les actions, les interventions et les résultats. Ce plan comporte donc une politique de mise en œuvre assorti d’une stratégie de financement.

Toujours d’après le Dr Bakayoko, des réformes profondes seraient nécessaires, la première étant de l’OPN, a affirmé le Dr Bakayoko. A cela devra s’ajouter un système de partenariat public-privé et une réforme de l’assurance maladie, entre autres.

En réponse, le chef du gouvernement a félicité le plan et demandé à l’ensemble des parties prenantes de faire mentir les sceptiques en allant à l’action.