Réunion de suivi des activités du Fer de Belinga à la Primature

Un projet historique qui illustre l’engagement du Chef de l’Etat S.E. Ali Bongo Ondimba, pour la diversification de l’économie, le développement de la création d’emplois. C’est dans ce sens que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé une réunion relative à la présentation du projet Belinga ce lundi 12 décembre 2022, à son cabinet, avec les responsables de la société Ivindo Iron SA.

Un tour de table qui a vu la présence de plusieurs membres du gouvernement ; des Directeurs Généraux de l'École des Mines, de Douanes et celui de la Société Équatoriale des Mines (SEM).

En effet, c’est un point d’étape, sur l’avancement des travaux, après le lancement officiel, à Makokou, suivi de la signature de convention de recherche avec le gouvernement gabonais et Fortescue Metals Group. Il faut dire que le lancement des activités du gisement de fer de Belinga est un projet de grande envergure, va transformer considérablement le quotidien des populations, tout en renforçant la position du Gabon dans l’extraction des minerais rares.

Plusieurs emplois directs et indirects sont attendus, avec un traitement salarial respectueux du travailleur.

Conformément la feuille de route du Plan d’Action de Transformation, l’objectif à court, moyen et long terme ; est de moderniser ladite province qui connaît une très forte population jeune. Les entreprises en action devraient également mettre en œuvre une politique RSE assez engagée en faveur des ogivins ; l'Ogooué-Ivindo, la plus grande province du pays en termes de superficie.

Rappelons à toute fin utile, qu’en 2006, un permis d’exploitation relatif à la mine de Belinga avait été accordé à la China Machinery Engineering Corporation (CMEC). Le projet avait alors été suspendu, avant que Fortescue ne manifeste son intérêt en 2018 et ne conclut, le 19 août 2022, une convention minière pour le compte d’Ivindo Iron SA, une coentreprise détenue à 80 % par Fortescue et à 20 % par le Fonds africain de transformation et d’industrialisation (ATIF). Conformément au Code minier, l’Etat gabonais bénéficiera d’une participation gratuite de 10 % dans la société Ivindo Iron lors de l’octroi future des licences d’exploitation