Economie : Des scanners à conteneurs bientôt fonctionnels aux ports du Gabon

C’est ce qui ressort de l’audience qu’a accordée, le 11 juillet 2014, le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo à M. Thierry Alcacer,  Directeur Général de Scan Gabon,  filière du Groupe international, Cotecna, leader mondial dans l’intégration des scanners à conteneurs dans l’environnement portuaire et douanier

                                                                
En effet, Thierry Alcacer est venu faire le point avec le Chef du gouvernement sur le contrat signé le 11 septembre 2012 entre la société Scan Gabon et l’Etat Gabonais, relatif à la mise  en place de deux scanners à conteneurs dans les ports du Gabon, à savoir ; Owendo et Port-Gentil. Avec le Professeur Daniel Ona Ondo, le directeur général de cette société a fait l’apologie du contrat ayant abouti à la mise en œuvre, sous la supervision de la Douane gabonaise et de la direction générale de l’Office des  Ports et Rades du Gabon (Oprag), d’un scanner à conteneurs à Owendo.


Après avoir expliqué les tenants et les aboutissants dudit contrat au Premier ministre, Thierry Alcacer a déclaré que tout était finalement prêt pour que le scanner déjà installé au port d’Owendo entre en fonction. Pour lui, seule la décision gouvernementale était attendue. Il a également vanté les mérites et la nécessité pour une douane fiable de disposer d’un scanner. Aussi, a-t-il fait savoir que le Scanner était un outil de renforcement de capacités de la douane et permettant de voir sans l’ouvrir, l’intérieur d’un conteneur ou tout autre colis.

                                                                 
Il a poursuivi dans son exposé en faisant remarquer que le Scanner permettait aussi une sécurisation des recettes douanières à travers la lutte contre les trafics de toutes sortes. Toujours dans cette vision, il a montré combien le scanner facilitait la fluidité du trafic portuaire dans la gestion des conteneurs, à partir du moment où il peut être contrôlé sans qu’il ne soit ouvert. Sur le plan pratique, le directeur général de Scan Gabon a signifié qu’un conteneur scanné faisait gagner et du temps, et de l’argent aux services des Douanes. Ce qui, selon lui, participe à la sécurité de l’Etat.


Au terme de toutes ces explications, l’hôte du Professeur Daniel Ona Ondo s’est joui de ce que le gouvernement soutenait la mise en œuvre rapide et effective de cet outil de contrôle et de fiabilité de la douane gabonaise. Pour ce qui concerne la fonctionnalité du scanner, il a indiqué que les conteneurs sont déchargés des navires et mis sur les camions qui passent devant le scanner à une vitesse d’à peu près 7 kilomètres à l’heure. L’image captée est immédiatement envoyée dans les ordinateurs installés dans une sorte de salle de contrôle.  


Ainsi, au moment où passait le propriétaire du conteneur devant les services douaniers, il sera comparé le fichier interprété et envoyé par le scanner aux déclarations de l’importateur.  Une technique, selon Thierry Alcacer facilitant par ailleurs de savoir si la marchandise déclarée était suspecte ou pas. Ainsi, le scanner peut-il recevoir jusqu’à 100 conteneurs en une heure et suivant la configuration actuelle du site d’installation située au Port d’Owendo. Concernant les différents intervenants, il est envisagé une quarantaine de jeunes nationaux formés dans la technologie du scanning. Comme les douaniers, ces personnes auront la lourde responsabilité de gérer, avec l’assistance technique du personnel assistant du groupe Cotecna et ce, jusqu’à la rétrocession définitive du projet à l’Etat gabonais intervenant au bout de 6 ans de partenariat, les deux scanners mobiles installés au Port d’Owendo. C’e qu’il a appelé le BOT, soit Bil Operate Transfert ou le transfert des compétences.


Avec un effectif évalué à plus de 3000 employés et plus d’une centaine de bureaux disséminés à travers le monde, le groupe Alcacer a entamé son épopée au Ghana en l’an 2000 et s’est littéralement infiltré dans plusieurs autres pays du continent dont le Gabon en 2012.


In fine, c’est la douane gabonaise qui sortira finalement gagnante au bout de ce partenariat car, suivant les dires du directeur général de Scan Gabon, les scanners installés peuvent se déplacer n’importe où le besoin se fera sentir ce, compte tenu de leur mobilité. C’est en quelque sorte, un véritable laboratoire mobile qui s’étendra également au port de la capitale économique gabonaise, ainsi  que les postes frontaliers du pays.