CAN 2017-Gabon : Une compétition pour réconcilier les filles et fils du Gabon
Réagissant à chaud sur l’obtention par le Gabon de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de Football en 2017, le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo a déclaré, lors d’une conférence de presse donnée le 8 avril 2015 à son cabinet de travail, que c’était un sentiment de fierté de voir son pays être choisi parmi tant d’autres pour abriter la CAN 2017. La première pensée va naturellement au Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui est un férus du football et qui a tout fait, mis tout en œuvre pour cet important évènement. Ensuite, ma deuxième pensée va au peuple gabonais, à la jeunesse de notre pays et à la qualité de nos sportifs. Donc, c’est une bonne nouvelle pour le pays car, elle va permettre de booster l’économie et fera à ce qu’il ait, non seulement des stades à construire, mais des hôtels à remettre aux normes.
La CAN 2017 sera ainsi un grand moment, non seulement sportif, mais économique pour le Gabon.
A la question de savoir si le Gabon sera prêt pour ce challenge, Daniel Ona Ondo a fait savoir « qu’à cœur vaillant, rien n’est impossible. C’est vrai que nous connaissons quelques difficultés, suite à la baisse du prix du pétrole, mais, rassurez-vous, nous allons prendre toutes les dispositions et, en tout cas, le gouvernement que je dirige prendra toutes les dispositions pour que ce soit une CAN réussite ».
Evoquant la maturité des différents acteurs concernés par l’organisation de cette compétition, le Chef du Gouvernement a dit ceci : « vous oubliez une chose, nous avons une expérience. Nous avons déjà organisé, donc, nous avons certains stades, il faut en construire d’autres. Nous mettrons tout en œuvre pour être à la hauteur de la confiance qui a été mise du côté du Gabon ».
Quant aux retombées attendues, Daniel Ona Ondo a fait savoir que, naturellement, la Coupe d’Afrique des Nations de football va permettre de booster un peu plus la croissance grâce à un flux d’investisseurs qui arrivera dans notre pays pour faire des stades et construire des hôtels. Déjà, nous avons quelques infrastructures à Libreville et à Franceville dans le Haut-Ogooué. Donc, naturellement, d’après les projections que nous sommes en train de faire, nous aurons sûrement des stades de bonnes dimensions construits à Port-Gentil et à Oyem. Le Président de la République a donné des instructions dans ce sens. Ça permettra de donner de l’emploi à nos compatriotes, surtout aux jeunes, à la jeunesse qui souffre de ne pas avoir d’emplois.
Elle permettra d’avoir des effets induits dans notre économie. Donc, nous ne pouvons que nous féliciter d’avoir été choisi parmi tant d’autres parce que d’après ce qu’on m’a dit, il y avait des pays qui ont une réputation footballistique acquise. Donc, si on nous a choisis, c’est qu’il y avait des bonnes raisons de choisir. Je crois que c’est une victoire pour notre diplomatie sportive. Une victoire pour notre jeunesse, une victoire pour notre pays.
Quant à savoir pourquoi avoir choisi le Gabon, le Chef du gouvernement a rappelé que pour gagner, il faut avoir présenté une candidature. Vous savez bien que ça ne se fait pas par un coup de baquette magique. Nous avons présenté un dossier, je crois que si la CAF a choisi notre dossier, c’est qu’il y avait des atouts. Le Premier des atouts étant notre réputation d’être un pays stable. Je crois là aussi, il faudrait que tout le monde comprenne, que, sans la stabilité, on ne peut pas construire un pays.
Le fait qu’on a déjà organisé une CAN, le fait qu’on dispose d’infrastructures sportives de bonne dimensions , le fait aussi que nous ayons un militant acharné en la personne du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui est férus du football, a tout fait pour que nous puissions avoir cette CAN. Donc, il y a des atouts qui ont milité de notre côté. Ce qui a fait que, parmi tant d’autres, on a choisi le Gabon.
En guise de conclusion, le Chef du gouvernement a fait savoir que c’était là, une occasion d’appeler à l’unité de toutes les filles et fils du Gabon. Parce que je crois que nous aimons bien ce pays. Tout le monde doit se mobiliser pour donner un cachet particulier à cet évènement. Il ne faut pas que les gens croient que c’est l’évènement de X ou Y. c’est un évènement qui doit fédérer toutes les forces vives de la nation. Que ce soit une bonne réussite. C’est cet appel à l’unité, à la réconciliation des filles et fils du Gabon que je veux lancer, parce que c’est une réussite. Personne ne peut dire le contraire. C’est une réussite pour notre pays, c’est une fierté pour le Gabon, il faudrait que tout le monde se mobilise aujourd’hui pour que demain, ce soit un succès qui porte haut le flambeau de notre pays.