UFIGA: Les problèmes liés à la filière bois au centre des échanges
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, a reçu ce matin à son cabinet une délégation de l’Union des Forestiers Industriels du Gabon et Aménagistes (UFIGA) conduite par son porte-parole, Frédéric Ober. Objectif : examiner les problèmes liés à la filière bois.
Accompagné du Ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terre, Lee White, le porte-parole de la délégation, Frédéric Ober, a situé l’intérêt que revêtait cette rencontre. D’après lui, l’UFIGA est venu faire le point au Premier Ministre des problèmes que rencontre actuellement la filière bois, ceux-ci étant essentiellement d’ordre logistique, a-t-il fait savoir.
Ainsi les industries et les stations-service éprouveraient d’énormes difficultés pour approvisionner en carburant les sociétés forestières installées à l’intérieur du pays à cause du mauvais état de la route nationale. Ce phénomène, a-t-il poursuivi, met souvent à l’arrêt les activités de certaines entreprises. Aussi, pour palier à cette situation, deux propositions ont été faites au Chef du Gouvernement par les membres de ce groupement, à savoir faire acheminer le carburant par voie ferroviaire ou s’approvisionner en carburant depuis le Congo.
Par ailleurs, le porte-parole a indiqué que les axes routiers Lastourville-Lopé et Makokou-Okondja vont être aménagés par les sociétés forestières affiliées à l’UFIGA la saison sèche prochaine : ‘’Nous avons mis en place une équipe pour faire de la prospection sur ces tronçons, malheureusement la période est très difficile avec les pluies. La petite saison sèche qui arrive nous permettra de résoudre des points noirs de certains axes routiers’’, a-t-il affirmé.
Les membres de l’UFIGA ont saisi cette opportunité pour demander au Premier Ministre de réaliser une déviation au niveau du kilomètres 80, en attendant le lancement des travaux sur cette partie de la Nationale 1.
Il faut noter que pour mettre un terme aux pratiques mafieuses dans le secteur du bois et faire en sorte que les forêts soient durablement exploitées, les autorités gabonaises ont mis en place un mécanisme permettant désormais d’exiger des compagnies forestieres qu’elles certifient leurs exploitations. Elles auront jusqu’en 2022 pour s’y conformer.