Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC: La réforme institutionnelle actée

 

Celle-ci concerne cinq textes fondamentaux, dont le Protocole du traité instituant la Commission de la CEEAC, le Conseil de paix et sécurité de l’Afrique Centrale, le règlement financier, le cadre organique ainsi que le statut du personnel révisé de la communauté.

Sur convocation du Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba, la IXème Session Extraordinaire du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la sous-région Afrique centrale s’est ouverte ce jour, en présence des Chefs d’Etat et de Gouvernement des onze pays membres. Notamment, le Gabon, l’Angola, le Cameroun, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, La Guinée-Equatoriale, le Rwanda, le Burundi, la République Centrafricaine, Sao Tome et Principe et le Tchad.

Cette rencontre à laquelle ont pris part le Premier Ministre, Julien Nkoghe Bekale et les membres de son Gouvernement, a permis aux Chefs d’Etat d’examiner, puis de valider le rapport des travaux des Ministres des Etats membres et les cinq textes fondamentaux relatifs à la réforme institutionnelle de la CEEAC que les experts ont préalablement examinés, avant d’être retenus par les Ministres au cours de la réunion du Comité de Pilotage qui s’est tenue les 16 et 17 décembre 2019 à Libreville.

La réforme institutionnelle voulue a pour objectif d’améliorer l’efficacité et l’efficience de la CEEAC, afin qu’elle réalise un saut qualitatif majeur dans sa gouvernance. Ce qui aura pour finalité de la rendre viable et forte, car dotée d’un exécutif rénové. En pratique, il s’est agi pour les uns et les autres d’intégrer dans un cadre juridique et institutionnel unique, toutes les composantes du processus d’intégration régionale au sein de la CEEAC, notamment l’intégration économique et commerciale, la politique, la stabilité sociale, la paix et la sécurité.

Quatre allocutions ont ponctué la cérémonie d’ouverture de ce sommet, celle du Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, celle du Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations-Unies et Chef du Bureau régional des Nations-Unies (UNOCA), François Lounceny Fall, celle du Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, ainsi le discours d’ouverture du Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba.

 Dans son adresse, Ali Bongo Ondimba a rappelé à ces hôtes l’objectif de cette rencontre : « Ce sommet est centré autour de l’adoption des documents fondamentaux de la réforme institutionnelle devant permettre à notre Communauté de s’adapter aux défis de l’heure et de renforcer son rôle en tant que pilier de l’Union Africaine ». Avant d’indiquer que les documents à examiner sont le fruit de quatre années des réflexions des experts de la Communauté, sous son autorité. Il a clos son propos en réaffirmant son engagement à poursuivre la mission qui lui a été assignée par ses pairs pour redynamiser l’organisation sous-régionale. D’où l’attribution par notre pays d’un nouveau siège à Libreville.

Clôturant les travaux, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé de tenir la XVIIème Session Ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernements à Libreville, au cours du premier semestre de l’année 2020.