Déclaration de Politique Générale/La relance de l’économie : un impératif

 

Le démarrage de l’économie nationale occupera une place de premier plan dans l’action du Chef du Gouvernement, elle l’a du reste si bien déclaré devant les députés vendredi dernier. En effet, a-t-elle poursuivi, la pandémie à coronavirus a eu des répercussions sur l’ensemble de l’économie mondiale qui va connaître un recul signification de l’ordre de 1,9% en 2020, pour s’établir à -4,9%. Naturellement, notre pays n’échappera pas à la conjoncture. En effet, initialement prévue à 3,8% pour 2020, elle devra finalement s’établir à -0,8%. D’où la nécessité de faire repartir l’économie et relancer l’emploi et le bien-être des populations.

La thérapie proposée par le Chef du Gouvernement consistera donc à accélérer l’exécution des projets en partenariat public privé, rendre lisible l’action de l’Etat en matière d’investissement public, poursuivre l’exécution des projets d’investissement en cours et restaurer la confiance des investisseurs en améliorant l’environnement des affaires. Ce qui devra se traduire par le lancement immédiat de certains projets d’envergure, tel que la ‘’Transgabonaise’’ et de certains barrages hydroélectriques, dont celui de Kinguele aval avant 2020, comme elle l’a annoncé, puis ceux de Ngoulmedjim et de Dibwangui en 2021.

A côté de ceux-ci, figureront en bonne place, la réhabilitation de près de 750 kilomètres de lignes électriques de moyennes et basse tension sur les axes kango-Bifoun-Lambaréné-Fougamou-Mouila et Oyem-Bitam-Okok-Batouri. Il impactera sur 150 village et 40000 foyers.

Les autres secteurs devront eux aussi connaître une accélération afin d’aboutir à un ensemble économique équilibré. Ainsi a-t-elle déclaré que le Gouvernement soutiendra activement les projets en cours dans les secteurs porteurs de croissance et de résilience économique comme l’agriculture, la pêche, le tourisme, le numérique et le secteur des hydrocarbures.

Dans sa volonté de soutenir l’emploi, il va s’agir, a précisé Rose Christiane Ossouka Raponda ‘’de créer autour du secteur privé et notamment des très petites, moyennes et grandes entreprises, un environnement favorable qui aide l’État à relever le défi de la préservation des emplois existants et de la création de nouveaux postes’’. Comme on peut s’en rendre compte, le projet est fort ambitieux, mais très réaliste et devra permette d’infléchir durablement la courbe du chômage qui ne cessait de prendre de l’ampleur dans notre pays.