Point d'étape sur l'avancement des projets du secteur Eau et Électricité

Estimé entre 70% et 83%, le taux gabonais d’accès à l’électricité est l’un des plus élevés d’Afrique subsaharienne. Mais, en dépit d’une capacité de production de plus de 374 MW, le pays souffre d’un déficit énergétique qui entrave sa capacité de production. Pour venir à bout de ces difficultés, plusieurs projets hydroélectriques avaient été lancés. Il s’agit notamment du projet de la centrale électrique de Ngoulmendjim, dans les monts de Cristal avec une production de 85 méga watts, la centrale électrique de Dibwangui 15 mégawatts et le projet de production d’eau potable de Ntoum 7.

Ces projets lancés pour la plupart en 2016 n’ont pas connu le début d’exécution attendu pour des contingences administratives et financières. Le Chef du gouvernement de la Transition souhaite accélérer la cadence, sur ces dossiers qui ont accusé beaucoup de retard. La séance de travail de ce lundi 5 février présidée par le Premier Ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima et qui a vu la présence des ministres, Jeannot Kalima de l’Energie et de Mays Mouissi de l’Économie ainsi que les partenaires de la société Gabon Power Compagny (GPC) et ERANOVE avait pour objectif de relancer de manière efficace ces différents projets structurants.

Selon Philippe Jr. Ossoucah, le Directeur de Général de GPC, “ ces retards qui sont attribués avec plusieurs embûches ; administratives, le contexte macro-économique au Gabon qui a été énormément bouleversé, il y a eu l'inflation qui a augmenté les coûts de construction et l'inflation sur le coût de financement qui remettent et peu en question les coûts des tarifs de ces projets. Donc il était question de voir ensemble comment ces projets peuvent être relancés en 2024, surtout pouvoir entamer la construction qui est très attendue par la population ”.

Après les échanges entre les parties et au regard de l’urgence que ces projets commandent, le Premier Ministre a décidé de les remettre sur les rails. Pour le Chef du gouvernement, il faut aller du principe d’efficacité ‘’ On ne compte pas le nombre d’étude, ce qu’il nous faut ce sont les résultats’’ a -t-il précisé. M. Raymond Ndong Sima a donc instruit l’ensemble des parties a regardé les points de blocage ‘’plusieurs de ces projets sont très avancés, dont le projet Ngoulmendjim et le Premier Ministre nous a demandé de nous réunir avec les différents secteurs dont le ministère de l'Économie pour établir un chronogramme afin de savoir quels sont les points de blocages et comment les lever. Et également un chronogramme sur les débuts de travaux ”.

Avant d’être une question purement technique, l’eau et l’électricité sont une problématique sociale, politique, économique. Elles constituent un enjeu vital au cœur des priorités gouvernementales.