SEEG : Une solution du gouvernement attendue pour éviter les délestages
Face aux nombreux manquements, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon pourrait connaitre une période difficile. La situation est tellement préoccupante que l’équipe managériale de cette structure conduite par Christophe Jocktane Lawson, le président du conseil d’administration est allé rencontrer le gouvernement pour une solution immédiate.
La Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) serait-elle un géant au pied d’argile ? la question mérite d’être posée tant la SEEG traverse une période difficile. Pour trouver une solution à cette crise à venir et pour ne pas paralyser ses consommateurs, les nouveaux dirigeants de cette entreprise, conduite par le ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Jeannot Kalima ont eu une séance de travail ce jeudi 23 novembre avec le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima.
D’entrée de jeu, le membre du gouvernement a décrit la situation dans laquelle se trouve la SEEG. En effet, l’on retient que la Société d’Energie et d’Eau du Gabon fait face à un manquement criard de dysfonctionnement : dette abyssale avec les fournisseurs, qualité de service souvent remise en cause (problème d’eau et d’électricité), problème organisationnelle.
On évoque une hypertrophie de l’organigramme et un état vétuste des ouvrages ‘’ très clairement l’audit fait apparaître des faiblesses sur les outils techniques. La situation s’est dégradée ces 5 dernières années ’’ indique le président du conseil d’administration, Christophe Jocktane Lawson. A cette situation s’ajoute le problème de la structure financière de l’entreprise ‘’ nous n’avons plus de fonds propre’’ a souligné le président du conseil d’administration. Une situation préoccupante qui mérite une attention particulière et nececssite la prise urgente du problème.
Pour ce faire, le Premier ministre de la Transition qui a reconnu la gravité de la situation a promi de regarder, avec les membres du gouvernement concernés par la question, le problème urgemment. Mais déjà, les responsables de la SEEG soulignent l’idée d’une dette subordonnée de l’ordre de 50 milliards pour reconstruire les comptes. Pour y arriver et au de-là de l’apport du gouvernement, le directeur général de la SEEG, Joël Lehman Sandoungout dit avoir pris des mesures avec l’audit des fournisseurs et des sous-traitants. Fort malheureusement ‘’ il y’a une mafia organisée par les agents de la SEEG ‘’ s’est indigné le Directeur général de la SEEG.