Economie/Cingabon : La Recapitalisation de l’entreprise évoquée à la Primature

En visite de travail dans les différentes succursales de ce consortium, M. Malik Sefrioui, le Vice-président du Groupe CIMAF, majoritaire dans le capital de Cimgabon a, au cours d’une séance de travail le 8 avril 2015 à la Primature, informé le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo de l’intention des actionnaires de recapitaliser cette société d’ici fin juin 2015 en vue de faire face aux importants investissements en cours dans la succursale gabonaise, notamment la construction de la nouvelle usine d’Owendo et l’amélioration de celle de Ntoum.

En compagnie du directeur général de Cimgabon, M. Salim Kaddouri et d’Alain Ayouné, directeur des Affaires générales et des ressources humaines, le Vice-président du groupe a également plaidé en faveur de la compensation de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) que verse la société à l’Etat gabonais. Au mieux, il a sollicité un assouplissement du mécanisme de paiement de cette taxe à l’Etat. Il a notamment souhaité que le partenaire de l’entreprise à hauteur de 25 % règle la dette intérieure qui pourra faciliter le développement de Cimgabon pour des investissements modernes.

Malik sefrioui a présenté au Chef du gouvernement le plan d’investissement de la société en vue de relancer et d’optimiser la production qui devrait passer de 400.000 T/an à plus de 900.000T/an, sachant que les besoins du marché national se situent autour de 700.000T/an. L’hôte de Daniel Ona Ondo a par ailleurs, laissé entendre qu’une annonce officielle était envisagée afin de préparer l’Etat gabonais à cette recapitalisation qui engage les deux parties. S’agissant des activités, il a fait savoir que les travaux de la nouvelle usine allaient bon train et qu’elle pourra entrer en activité à partir du mois d’Août prochain.

Pour le Premier ministre, il ne fait l’ombre qu’aucun doute que le Chef de l’Etat prône une libéralisation des investissements en territoire gabonais, entend également favoriser une libre concurrence dans le respect des lois en vigueur. S’agissant de la protection du marché par rapport aux importations souhaitée par la partie marocaine, Daniel Ona Ondo a fait savoir que le tout n’était pas d’interdire ces mouvements, mais, plutôt, de préserver le pouvoir d’achat des gabonais en baissant les coûts dans le marché.

D’où, la nécessité de produire en grande quantité et à moindre coût pour le consommateur final. In fine, le Chef du gouvernement a réitéré la volonté des plus hautes autorités à renfoncer l’axe de la coopération entre le Gabon et le Maroc.