Politique/Woleu-Ntem : le conclave des cadres du PDG à Libreville
‘’Qui veut voyager loin ménage sa monture’’. Ce dicton populaire a encore été mis en applications par les pédégistes du Grand Nord ce Jeudi 9 juillet 2015. Les hauts cadres et militants du Parti démocratique gabonais (PDG) présents ou de passage à Libreville ont massivement répondu présent à la Chambre de Commerce de Libreville pour un échange fécond avec le membre du Comité Permanent du Bureau Politique du PDG, le Professeur Daniel ONA ONDO. Lequel était, pour la circonstance, entouré du Vice-président du Sénat, Emmanuel ONDO METHOGO, du Vice-président de l’Assemblée nationale, Marcellin MVE EBANG et de la Secrétaire nationale, Marie-Julie BILOGHE NZENDONG. A l’ordre du jour d’une rencontre qui se voulait conviviale, de nombreux points dont l’importance n’était plus à démontrer. Il s’agit d’abord des élections législatives partielles de Bitam et peut-être d’Oyem à la suite de la démission, le 30 juin dernier, du député PDG du canton Kyè, Raymond NDONG SIMA, et de la sénatoriale partielle de Medouneu où le PDG a présenté le camarade NZE MBA. Pour ce qui est de la partielle de Bitam, le ministre Pastor NGOUA NEME a été investi par le PDG.
Autres sujets abordés au cours de cette rencontre, la CAN 2015, le compte-rendu de la récente réunion du comité permanent du bureau politique présidée par le président du parti, le distingué camarade Ali BONGO ONDIMBA, les travaux de réfection de la route Oyem-Minvoul et les questions diverses.
S’agissant des élections législatives partielles, le responsable de premier plan du PDG dans le Woleu-Ntem est longuement revenu sur les enjeux de ces deux scrutins nationaux. En effet, il a invité tous les militants à se sentir concernés et mobilisés. Si à Bitam, les choses semblent aller dans le bon sens pour le candidat du parti au pouvoir.
Dans cette contrée, de l’exposé du candidat lui-même, le travail se fait progressivement. Un comité de campagne dirigé par le Vice président ONDO METHOGO est à pied d’œuvre depuis quelques jours en attendant l’ouverture officielle de la campagne électorale. Les membres de ce comité de soutien sillonnent depuis des semaines les différents quartiers de la ville de Bitam.
Les nouvelles sont plus alarmantes du côté de Medouneu où le PDG et son allié traditionnel, le RPG, ont des intérêts divergents dans cette localité au cours de ce scrutin.
Le Professeur Daniel ONA ONDO s’est dit disponible pour apporter son soutien multiforme aux différents candidats de ces scrutins à venir.
En ce qui concerne la future élection partielle dans le canton Kyè, le patron du PDG dans le Woleu-Ntem a, séance tenante, donné mission au membre du bureau politique de la localité, Nicolas BEYEME, d’entamer dès à présent, une large consultation qui devra déboucher, dans les meilleurs délais possibles, en vue proposer une liste d’aptitudes devant permettre aux instances dirigeantes du parti de désigner son candidat à ce scrutin.
Les militants ont ensuite suivi avec grand intérêt le compte rendu de la réunion du comité permanent du bureau politique. En effet, cette rencontre, qui était de bonne facture, a notamment évoqué des sujets importants, notamment la redynamisation de l’action du parti, le toilettage des statuts, etc... Les militants n’ont de cesse de se plaindre du fonctionnement du parti et de l’action gouvernementale. Une commission présidée par d’éminentes personnalités à l’expérience avérée, est actuellement à pied d’œuvre pour écouter et ensuite proposer des solutions idoines.
S’agissant de la route Oyem-Minvoul qui était dans état de dégradation très avancée, le Professeur Daniel ONA ONDO est longuement revenu sur les travaux actuellement en cours sur cet axe routier, et qui sont le fruit d’un partenariat public-privé liant les TP d’Oyem et la société forestière TTIB. Mais la proposition de susciter une contribution financière volontaire des ressortissants de Minvoul en particulier et du Woleu-Ntem en général, n’a pas recueilli l’assentiment de tous les participants, lesquels participants interpellent une fois de plus le gouvernement à prendre ses responsabilités.
Il reste que le problème du mauvais état de cette route demeurera entier tant que les pouvoirs publics prendront pas en compte la sa réfection par le budget de l’Etat.
Presse Primature