Affaire Modern Express :Les explications du ministre de l’Economie au Premier Ministre

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Professeur Daniel Ona Ondo a, compte tenu de l’urgence de la situation, échangé avec le ministre en chargé de l’Economie, Régis Immongault, au sujet de l’affaire du bateau Modern Express battant pavillon panaméen.

En effet, le ministre de l’Economie est venu rendre compte au chef de gouvernement et patron de l’administration gabonaise des démarches engagées par ses services.

Au cours de cette rencontre, le membre du gouvernement était accompagné du directeur général des Douanes, Alain Ndjoubi Ossamy et son collègue patron de Nécotrans Gabon, Geert Van Gansbeke.

Selon le ministre Régis Immongault, ses services ont, après le déclenchement de cette affaire, immédiatement diligenté une enquête administrative à l’effet de déterminer la chaîne des responsabilités.

En effet, les autorités gabonaises sont surprises que depuis quelques jours, cette affaire fait les choux gras des réseaux sociaux, notamment les médias français, qui ont affirmé sans preuve aucune que le bateau Modern Express mis en cause transportait du bois sous forme de grumes en provenance du Gabon.

En réalité, il n’en est rien. Le navire battant pavillon panaméen dont il est question, a précisé le ministre de l’Economie, était en provenance d’un pays frère et ami de la sous-région de l’Afrique centrale.

De sources bien informées, ainsi que l’a précisé le membre du gouvernement de la République, le port gabonais n’a été qu’un simple port de transit pour ce navire, qui avait dont la cargaison embarquée était composée du bois tranché et de quelques engins lourds.

Voulant absolument élucider cette affaire, les autorités gabonaises ont, outre l’enquête administrative diligentée par la direction générale des Douanes, saisi Interpol via le ministère de l’Intérieur à l’effet de l’ouverture d’une enquête à l’échelle internationale pour vérifier au moment du déchargement du navire, si le contenu du navire incriminé est bel et bien composé de bois sous formes de grumes en provenance du Gabon.

Le ministre Régis Immongault a rassuré l’opinion nationale et le Premier Ministre, que les autorités gabonaises vont suivre l’évolution d’un dossier qu’elles jugent plus que préoccupant au regard de la tournure prise par cette affaire, qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive étant entendu que le Gabon a interdit, depuis 2010, l’exportation de bois sous forme e grumes.

De son côté, le directeur général de Nécotrans Gabon qui a engagé sa responsabilité personnelle et celle de son entreprise au cours de cette rencontre, a affirmé que sa société a chargé à bord du navire mis en cause que du bois scié au Gabon.

En définitive, les autorités gabonaises, par la voix du ministre en charge de l’Economie, fondent de réels espoirs sur les conclusions des enquêtes diligentées aussi bien à Libreville qu’au niveau d’Interpol, en vue de faire toute la lumière sur cette affaire, qui a entaché la réputation du Gabon et celle de ses dirigeants.

Presse Primature